Our World in Data (OWID) est une publication scientifique en ligne qui se concentre sur les grands problèmes mondiaux. Il s'agit d'un projet d'un organisme caritatif anglais fondé par Max Roser, historien social et économiste du développement, et qui tire ses données d'une équipe de recherche basée à l'Université d'Oxford.
Récemment, je suis tombé sur une étude de cette organisation affirmant que deux siècles de croissance rapide de la population mondiale allaient bientôt prendre fin. Je cite l'article :
Les explosions démographiques sont temporaires. Avant 1700, la population mondiale n'augmentait que très lentement – seulement 0,04 % par an. Cela s'expliquait par une mortalité infantile très élevée contrebalancée par une forte fécondité.
Une fois que la santé a progressé et que la mortalité a diminué, les choses ont changé rapidement. Au cours des 100 dernières années, la population mondiale a plus que quadruplé. Cette augmentation a amplifié l’impact de l’humanité sur son environnement naturel.
Trouver de l'espace, de la nourriture et des ressources à une population mondiale en expansion, de manière durable dans un avenir lointain, est et reste un des plus grands défis de notre génération. La croissance démographique reste toujours rapide : chaque année, 140 millions naissent et 58 millions meurent, et 82 millions s’ajoutent à la population mondiale.
Le graphique ci-dessous suggère également une fin lente de la croissance démographique mondiale. À mesure qu'elle diminue, la courbe représentant la population mondiale n'est plus aussi raide. D'ici la fin du siècle - lorsque la croissance démographique mondiale sera tombée à 0,1% selon les projections de l'ONU, cela devrait aller mieux.
Pourtant, il est difficile de connaître la dynamique des populations au-delà de 2100 ; cela dépendra d'une baisse du taux de fécondité qui ne dépassera pas 2 enfants par femme, à mesure que le développement augmentera.
Dans cette projection, la population mondiale serai près des 11 milliards en 2100.
Je pense qu’il s’agit là d’un paramètre trop isolé. Il ne prend pas en considération le réchauffement climatique (un symptôme de la surpopulation) et ses conséquences en termes de maintien d'une planète vivable au-delà de 2100.
Il ignore également les tensions sociales planétaires résultant d'iniquités susceptibles de produire des révoltes, des invasions massives et autres. instabilités. Il est basé aussi sur les données et les projections des Nations Unies qui sont sans doute loin d’être correctes.
C’est une projection tout à fait gratuite, un peu un vœu pieux si vous voulez. Mon sens me dit que tout doit être entrepris pour tout faire pour réduire voire arrêter ou mieux encore inverser la croissance démographique des à présent.
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