Cela faisait deux années complètes que nous n'avions pas voyagé en avion, après avoir docilement suivi les règles imposées par la pandémie et mis nos vies en veilleuse, dans une sorte d'hibernation en matière de loisirs et de gains d’adrénaline.
Notre destination de choix était cette fois la grande île d'Hawaï, une première pour nous, puisque nous n'avions visité que Maui, il y a plusieurs années.
Alors que voyager avait déjà perdu le plus gros de son charme en 2019, l’addition des règles Covid-19 au déplacements aériens a encore rendu le tout plus gênant et bien plus difficile à gérer. Avaler ces nouvelles règles et oublier les vieilles constituait un cocktail compliqué et un peu amer, mélangé en plus aux signes avant-coureurs désagréables d’un vieillissement inexorable.
Non seulement cela, mais en plus, nous avions eu la bonne idée de voler sur Southwest, avec ses systèmes et procédures bizarres qui n’allaient qu’aggraver notre désorientation. Cela dit, faire des allers-retours au-dessus du Pacifique pendant une demie-douzaine d’heures était un excellent rappel du cinquantenaire de mon premier voyage au-dessus de cette partie du monde.
En fait, l'immense étendue d'eau sous l'avion, l'uniformité de ce que je pouvais voir à travers le hublot, à l'exception de quelques formations nuageuses en constante évolution, n'avaient pas changé, et cela à bien des égards restait très rassurant.
Non, je n’ai pas pu apercevoir la décharge flottante du Pacifique, je n’ai vu qu’un énorme porte-container qui semblait avancer comme un escargot !
Cela dit, c'était aussi simple que d’aller du point A au point B et de revenir à A, avec plein d'aventures folles entre les trois, mais nous étions heureux d'avoir enfin rompu la tension pernicieuse de cette pandémie et d’en être enfin sorti !
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