mercredi, octobre 31, 2007

Moab, terrain de jeu

Nous venons de passer ces trois derniers jours à Moab, au sud de l’Utah, une petite ville bien attachante. Situé à quatre heures de route de Park City, sur le fleuve du Colorado, le lieu avait été découvert par les Espagnols vers le milieu du 18ème. siècle, avant que les Mormons ne viennent s’y installer 100 ans plus tard. Dans les années 50, Moab devenait célèbre pour ses mines d’uranium. Aujourd’hui, c’est désormais un véritable terrain de jeu qui attiere une foule de gens qui viennent pratiquer le tout-terrain motorisé. C’est aussi un endroit idéal pour le rafting, le kayaking et c’est vraisemblablement la capitale nord américaine - sinon mondiale - du VTT (Moab est fameuse pour ses pistes de roche lisse). Pour couronner le tout, Moab est juste à coté de deux Parc Nationaux, celui des Arches et celui de Canyonland; nous avons visite ce dernier Lundi et Mardi. La saison touristique s’y étend du printemps à l’automne bien que les températures peuvent être extrêmement élevées pendant l’été. Grosso-modo il y a trois catégorie de visiteurs qui se rendent dans ce paradis du désert: Des fainéants justes capable de faire de la Jeep, du quad et du moto-cross, des jeune en mal d’adrénaline qui pratiquent le rafting, le kayaking et le VTT, et finalement des pseudo-intellectuels comme nous – et cela inclus des foules d’étrangers – qui visitent les parcs...

lundi, octobre 29, 2007

Déplorable réaction, journalisme douteux

L’émission «60 minutes» diffusée hier soir sur CBS, montre le président français interrompre brusquement l’interview et quitter la pièce suite à une question sur sa vie privée. «Un chef d’état imprévisible et orageux» c’est l’image que le président français aura sans doute laissé aux téléspectateurs américains… Le magazine d’information « 60 minutes » de la chaîne CBS consacrait un long intitulé «Sarko l’Américain», au cours duquel Nicolas Sarkozy perd sang froid en direct, lève les yeux au ciel avant de traiter son attaché de presse «d’imbécile». Quelques instants plus tard, toujours sous les yeux médusés de son intervieweuse Lesley Stahl, Nicolas Sarkozy arrache soudainement son micro et quitte la pièce à la suite a une question de trop sur Cécilia. Il est clair que Lesley Stahl a eu tord de poser une question aussi personnelle à un moment aussi mal choisi (ceci était filmé une semaine avant l’annonce du divorce,) en tout cas, cela montre la confluence de trois facteurs: D’abord l’incompréhension totale de la culture américaine par Sarkozy qui commet entre autre l’erreur de parler un peu en anglais au lieu de s’en tenir strictement au français qu’il connaît mieux, son impétuosité qui n’est évidemment pas de bon augure, y compris la façon dont il insulte son collaborateur, et enfin la dérive de ce qui était autrefois une excellente émission, vers le genre «tabloïde» et «ragots» dont CBS est responsable et que visiblement Sarkozy recherche à tout prix.

dimanche, octobre 28, 2007

Changement d’heure unilatéral

Ce matin, un petit rien m’a rappelé l'action unilatérale de mon cher président et son heure d’hiver décalée d’une semaine pour mieux combattre le terrorisme, le réchauffement planétaire et les 4x4 qui consomment trop. Quand notre chauffage s’est mis en route, j’ai écarquillé les yeux et aperçu que notre horloge de chambre à coucher indiquait encore 5 heures au lieu de 6, soit une heure d’avance. Voyez-vous, notre horloge de table de nuit n’est pas très intelligente par rapport à ce qui se fait de nos jours. Elle a été programmée comme un vulgaire robot pour indiquer le temps pendant les années à venir, juste avant que George W. Bush ne détraque tout. Notre horloge atomique de cuisine – beaucoup plus intelligente – était au courant est indiquait bien qu’il était toujours 6 heures du matin. C’est peut-être parce qu’elle est précisément «atomique» qu’elle a subit l’influence du président Iranien Mahmoud Ahmadinejad qui, grâce à G.W., est devenu le nouvel expert en matières fissiles, et par surcroît mieux dans le coup pour donner l’heure exacte que notre propre président, «nukular» George.

samedi, octobre 27, 2007

L’attrait du VTT

Dans un article précédent, j’évoquais la dépendance qu’occasionne la pratique du VTT. C’est une activée à la fois très physique et complète; si l'on si donne à fond, elle offre la possibilité de recevoir beaucoup plus que l'investissement initial; quand la pente est raide, toute l'énergie que l'on a en réserve peut se saper presque instantanément et il est très facile de se retrouver littéralement «sur le carreau.» Il est clair que si l’on désire «tester» sa forme physique et la pousser à ses limites, c’est le sport parfait. Dès de départ, une bonne condition physique est de mise, mais au fur et à mesure que l’on pratique, les progrès se manifestent très vite. En début de saison, les petites montées sont effrayantes, mais après quelques semaines elle deviennent routine! La pratique du VTT trouve le moyen de solliciter et d’exercer le corps entier, des épaules aux pieds... Contrairement au golf ou au ski, une bonne heure de VTT est tout ce qui est nécessaire pour vider le participant le plus motivé et lui garantir une bonne nuit de sommeil. Bien sur, la descente reste la récompense convoitée pour tous ces efforts qu’exige l’ascension. Elle est à la fois excitante et dangereuse. Sur un sentier étroit, elle exige une grande concentration, une constante attention et une excellente aptitude à anticiper; le VTT n’est pas fait pour discuter ou écouter de la musique. Contrairement aux sports d’hiver où il arrive occasionnellement de chuter, tomber de son VTT est quelque chose qu’il convient d’éviter à tout prix, c’est pourquoi il faut constamment faire attention à la trajectoire, à l’environnement de chaque instant et à sa propre technique. A chaque sortie, les miracles se succèdent alors que l’on joue au chat et à la souris avec les obstacles, que l’on improvise plus que l’on croit et que l’on semble avoir une chance incessante. Il existe peu de sport aussi attrayants!

vendredi, octobre 26, 2007

Petites femmes, téléphone, gros 4x4

Tout un programme! Il semble que plus la conductrice est petite, plus énorme est son 4x4 et plus elle a de choses à dire sur son portable. Dès que je prends la route, il ne se passe pas deux minutes avant que j’aperçoive une de ces minuscules bonnes femmes en train de bavarder au téléphone du haut d’un 4x4 géant, la plus part du temps sans autre passager. Ces charmantes automobilistes utilisent-elles un dispositif «main libres» ou une oreillette «blue tooth»? Pas le moins du monde, n’en déplaise à leurs victimes passées ou futures. En fait, leur portable était déjà coincés dans leur main et collés sur l’oreille dès qu’elles on entrepris d’escalader leur monstruosité roulante.
Qu’est ce que tout cela me dit? Que plus le véhicule est énorme, plus on le prend pour une armure impénétrable, plus il est probablement puissant (donc plus la femme est forte), plus il va polluer nos alentours et contribuer au réchauffement climatique ainsi qu’au terrorisme. Bravo mesdames! Pendant que vous utilisez votre téléphone à quatre roues, essayez donc de faire un petit effort et de jeter de temps à autre un coup d'oeil sur la route...

jeudi, octobre 25, 2007

Petite ville, mega-employeur?

Laissez-moi rapidement brosser le tableau. Park City comprend trois stations de ski indépendantes les unes des autres et qui ne sont pas (encore) reliées comme on le voit un peu partout dans les Alpes. Park City Mountain Resort et Deer Valley Resort louent leur domaine skiable à Talisker, une société de promotion immobilière Canadienne. Ce même Talisker est sur le point d’acquérir The Canyons, notre troisième station située juste à la limite géographique de Park City. Étant donné que le propriétaire terrien des deux premières stations va devenir l’opérateur de la troisième, cela fait de lui la force économique dominante dans notre communauté. Comment devra faire notre petite ville pour traiter avec ce géant? Que devrait-on en espérer, en exiger? Devrait-on simplement – comme beaucoup semblent le suggérer – se soumettre et subir Talisker? Cela n’est pas du tout mon avis. Quoi qu’il en soit, l’avantage de ce regroupement est qu’avec un seul décideur, nous nous rapprochons d’une liaison de nos trois stations et pourrons ainsi offrir un produit enrichit à notre clientèle hivernale.

mercredi, octobre 24, 2007

Élections municipales

La nuit dernière, nous somme allés à une réunion de quartier au cours de laquelle nous avons rencontré et posé des questions aux six candidats qui sont en lice pour les trois sièges à pourvoir lors des prochaines élections de ce 6 Novembre. C’était la première fois que nous participions à une telle réunion et cela fut très révélateur sur les candidats, qu’il s’agisse de leur langage corporel, l’expression de leur programmes respectifs et leurs réponses aux questions de l’audience. En fin de compte, mon épouse et moi-même convenions que seules deux candidates semblaient mériter nos votes. En même temps nous nous demandions ce qui peut bien porter ces hommes et ces femmes à se lancer dans ce genre de course électorale. Est-ce pour satisfaire leur ego, sortir de leurs foyers, créer des contacts d’affaires utiles -- et pourquoi pas fructueux, bénéficier d’avantages et de privilèges liés à la fonction, ou est-ce par idéalisme et un pur désir de servir? Je doute sincèrement qu’il s’agissent souvent de ces deux derniers traits. Personnellement, je me vois mal passer toutes mes soirées en réunion de conseil municipal. Je ne prétends pas affirmer que personne ne sert pour le seul but de servir, mais ceux-la doivent être bien rares.

mardi, octobre 23, 2007

Passion et apathie

Noir et blanc, jour et nuit, chaud et froid, positif et négatif, optimisme et pessimisme, hauts et bas, joie et tristesse, bien et mal, passion et apathie. Cela ressemble beaucoup à la philosophie Taoïste qui trouve sa forme autour des cycles naturels de la vie en rendant chaque jour intéressant et en nous captivant ainsi de manière continue. Lorsque les choses ne vont pas trop bien pour moi, j’essaie toujours de me rappeler que le prochain cycle me propulsera vers les hauteurs et c’est précisément le lieu où je veux me trouver. Rien ne vaut une expérience positive et il est si bon de se trouver sur la crête de la vague. De tous les sentiments positifs, la passion et l’amour sont au sommet. L’amour est la plus grande et la plus belle de toutes les émotions, et cultiver celle-ci tout au long d’une vie constitue a la fois un art et une chance inouïe. Je n’ai jamais bien pu discerner la différence entre amour et passion, bien qu’il me semble que la passion s’applique d’avantage aux choses et aux activitées alors que l’amour soit d’avantage réserve à nos sentiments humains. Beaucoup d’amour et de passion semble consommer notre vie très, très vite, mais que voulez-vous, on ne peut rien avoir sans rien donner en contrepartie. Continuez-donc d’inonder votre monde d’amour et de passion!

lundi, octobre 22, 2007

La guerre des neiges a commencé...

…ce matin quand Park City a mis en route ses canons à neige. Les conditions étaient parfaites pour lancer l’offensive avec -8 degrés centigrade enregistrés en début de matinée. Maintenant que j’ai reçu mes nouveaux skis et mes nouvelles chaussures, il est grand temps de fourbir mes armes!

dimanche, octobre 21, 2007

Qui commande?

Depuis l’instant où je me suis trouvé sous le joug du travail, je n’ai jamais pu échapper à un patron sous ses diverses formes. D’abord, il y a eu mes parents, mes professeurs, mon frère et ma soeur (nous travaillions alors tous dans l’affaire familiale), et plus tard les gradés du service militaire. C’est seulement le jour où je travaillais à mon propre compte, en temps que moniteur de ski, que pendant un bref moment je n'avais plus personne dans mon dos; très vite, cependant, je réalisais que ma prosperité était directement liée à la satisfaction de mes... Clients! Il semblait donc impossible d’échapper à une forme d’autorité patronale quelle qu’elle soit. Plus tard, après avoir vendu mon âme au diable j’entrais dans le monde corporatif remplit d’un assortiment de patrons généralement ignorants, arrogants et, pour la plupart, tout à fait incompétents. Jamais je n’ai pu trouver un chef capable de m’inspirer et de me développer; c’était toujours l’inverse. Sans aucun doute, le haut point de ma carrière dans les affaires vint lorsque je dirigeais une petite société de distribution à Salt Lake City. C’est seulement à ce moment que je me suis senti le plus libre, mais il fallait cependant toujours composer avec des tas de clients difficiles. Maintenant, tout a changé, et l’autre jour, je me demandais où ce cachait cet eternel patron dans ma nouvelle vie. Je n’arrivait pas à trouver ce monstre dans mon entourage et réalisais que j’avais du avoir raison de cette horrible bête et de cette source de tourments. Bien sur, il reste mon épouse, mais l’idée est simplement de lui plaire dans la mesure du possible, et le risque de me faire virer est vraiment limité...

samedi, octobre 20, 2007

Trente ans à courir…

Au fil des ans, la course à pied continue d’être notre sport principal. J’ai commencé a courir régulièrement il y a plus de 30 ans lorsque nous nous sommes installés à White Plains, New York. A l’époque je travaillais très dur et je sentais que la nature sédentaire de mon nouveau travail ne tarderait pas de me tuer. Enfant, je n’ai jamais aimé courir; j’étais très mauvais et en plus, cela me donnais des points de coté; enfin, je détestais cette activité. En Juillet 1977, sous la chape de chaleur que connaît New York en été, j’essayais à quelques reprises de courir deux ou trois kilomètres, mais c’est seulement à partir d’Août 1977 que je plongeais avec régularité dans la course à pied et commençais à courir tous les jours, chaque fois pendant une demie-heure. Cela allait devenir une routine, cinq jours par semaine, qui continue à ce jour. En 1987, Evelyne se joignait à ma sortie de 6 heures du matin et depuis nous avons couru tous deux avec une ferveur religieuse. Selon la saison, nous courrons entre 29 et 35 kilomètres par semaine. Presque rien ne nous arrête; nous avons couru sous des tempêtes de neige, sous la grêle, la pluie battante et même dans l’obscurité la plus totale. Aujourd’hui, si nous ne nous levons plus à 5 heures 45 pour notre sortie quotidienne, nous préférons toujours une heure matinale. Lorsque nous partons en voyage, nos affaires de course prennent un minimum de place et lorsque nous visitons un nouvel endroit, nous voyons des choses que le touristes ne pourraient jamais soupçonner. Après toutes ces années, j’ai couru dans une vingtaine de pays différents, dans plus de vingt états ou provinces des Etats-Unis et du Canada, et je n’ai été mordu qu’une seule fois par un chien méchant à Danvers dans le Massachusetts.

vendredi, octobre 19, 2007

Mini, mini, mini

A dix-huit ans, je rêvais de posséder et de conduire une Mini. Je me souviens que mon ami Marcel R. en avait une et je l’enviais énormément. Malheureusement j’étais à l’époque à la fois trop pauvre et trop pratique et me rabattais sur une humble 2 CV Citroën. Hier, Evelyne prenait livraison de sa Mini Cooper flambante neuve. Certains sont plus chanceux que d’autres!

jeudi, octobre 18, 2007

Peut on être mécontent?

On peut être heureux, on peut être sous tension ou encore angoissé, mais si on a la santé et s’il nous reste suffisamment de bon temps à venir, nous n’avons vraiment pas le droit d’être mécontent. Si c’est vraiment le cas, il nous faut sans attendre faire tout ce qui est nécessaire pour opérer le changement qui s’impose. Je me suis laissé dire que le fait de manger des amandes, des broccolis et des bananes sont autant de bons moyens de se diriger vers cette direction..

mercredi, octobre 17, 2007

Brouette avant-garde

Il y a quelques jours nous parlions brouettes. Je ne pouvais alors pas m’empêcher de penser que cet instrument est demeuré à l’écart du progrès technologique. A ce jour, la brouette en est au stade du pauvre grain de café avant l’avènement de Starbucks. C’est pourquoi j’ai pensé ajouter certaines améliorations techniques qui pourraient rendre la brouette de demain aussi attrayante qu’un i-Phone et en fait, une excellente idée de cadeau en cette fin d’année. D’abord, le modèle que je propose aurait une esthétique parfaite; sa carrosserie serait entièrement réalisée dans les matériaux composites les plus avancés; la peinture serait un véritable plaisir oculaire tandis que l’ensemble serait (enfin) équipé d’un petit moteur Honda avec démarreur électrique. La roue serait munie d'un frein à disque et offrirait une traction intégrale. Non seulement les deux pattes seraient equipées d'amortisseurs, mais elles serviraient également d'éjecteurs télescopiques qui – sur commande – déchargeraient le contenu de la brouette en améliorant la productivité et en réduisant ainsi la fatigue de l’utilisateur. Ah oui, j’allais oublier le tableau de bord avec compteur de vitesse, prise pour i-Pod et GPS en option. Maintenant, quand allez-vous la passer cette commande?

mardi, octobre 16, 2007

Attelage effrayant

Chaque matin, notre course à pied finie, nous nous asseyons pour quelques minutes sur les marches de notre perron afin de nous relaxer et d’observer ce qui ce passe dans notre rue. Ce matin alors que nous regardions tourner ce petit monde matinal, nous avons remarqué une de nos voisines en proie à un «comportement risqué.» De ma part, cette qualification peut paraître extrême ou, à l’opposé, pourrait laisser penser que je suis devenu d’une prudence exagérée. Et bien voilà, représentez-vous la scène; notre voisine est sur sa bicyclette avec derrière elle, sur un siège spécial, sa fillette de deux ans. La mère tient le guidon de sa seule main gauche pendant qu’elle fait son possible pour contrôler de la main droite la laisse de son chien qui galope à son coté. Si ce n’était pas pour la petite fille sur l’arrière du vélo, je dirais «bravo!» Ceci serait déjà très audacieux, si l’on considère qu’une bicyclette, son occupant et un chien attaché au tout constituent un équipage plutôt vulnérable; en effet, un chien méchant pourrait attaquer le chien du cycliste, une voiture pourrait survenir en sens inverse en plein milieu de la route ou tout autre espèce d’urgence pourrait facilement compromettre l’équilibre de l’ensemble. Avec un chien qui ne connaît pas trop le code de la route, la situation est à haut-risque. Si vous ajouter maintenant au tableau un bambin innocent, vous avez tous les ingrédients requis pour un désastre. En voyant cela, je ne peux m’empêcher de penser que seuls les américains peuvent faire toutes ces choses à la fois...

lundi, octobre 15, 2007

Changement climatique et surpopulation

Il y a plusieurs «éléphants dans la pièce» losqu’on parle de changement climatique. L’un d’entre eux est la surpopulation. Le mois dernier, on estimait la population mondiale autour des 6,6 milliards. La population de notre planète continue de croître à un rythme sans précédent, et aujourd’hui, les experts en la matière parlent de 9 milliards d’habitant vers 2050. N’essayez pas de me dire que cet excès de population n’a rien à voir avec le changement climatique; dans le monde en développement chaque ménage veut ses deux voitures, sa climatisation et tout le reste; alors faites le calcul... Par définition, il y a surpopulation lorsque la densité de population est telle qu’elle constitue une entrave à la qualité de vie, dégrade gravement l’environnement ou crée des pénuries à long terme en matière de ressources et de services. Jusqu’ à présent, certains pays ont pour l’instant réussit à gérer l’explosion de leur population grâce à l’agriculture, la désalinisation et l’énergie nucléaire. Ces solutions voient leurs effets à long terme diminuer si elle ne sont pas renouvelables. Dans ce débat, on ne parle pas beaucoup de la religion, le deuxième éléphant dans la pièce qui, avec l’ignorance, le troisième, sont à la base même de cette explosion de population. Tout ceci pose la question du nombre désirable et raisonnable d’habitant pour notre planète? Est-t’il de 3 ou de 4 milliards? Est-ce que 6,6 milliards sont acceptables et que l’on peut sereinement envisager les 9 milliards? J’ai tendance à pencher pour le premier groupe de chiffres en diminuant la dose de religion et en augmentant la dose d'éducation. Et vous, dans quel camp tombez-vous?

samedi, octobre 13, 2007

Pourquoi le temps passe-t’il si vite?

Depuis que je ne suis plus employé, mon temps s'est subitement mis à se conduire très mal et ce n’est désormais plus le bon vieux compagnon qui durait une éternité; aujourd’hui, il va bien trop vite, il semble se cacher, et en fin de journée je sens que je n’ai pas eu mon compte. Je ne me plaint surtout pas de sa qualité; en fait celle-ci s’est améliorée de manière remarquable. Tout le temps qui m’est donné est plus riche, plus divertissant et remplit à ras-bord, mais voilà, il ne dure plus. Est-il maintenant produit à la chaîne en Chine au lieu d’être manufacturé en Suisse? Est-il construit avec des matériaux inférieurs? Je n’arrive pas à savoir. Jusqu’à récemment je n’avais jamais compris la vraie valeur de cette ressource limitée et pendant la plus grande partie de ma vie, j’ai dut la gaspiller. Maintenant que je vois ce qu’il en reste, ce trésor qui s’écoule semble me jouer des tours et utiliser tous les prétextes pour paraître court, étroit et mince. Que dois-je faire? Quelqu’un sait-il où trouver de bon freins solides capables de ralentir cette course folle?

vendredi, octobre 12, 2007

Recette pour milieu désertique

Hier, j’ai entrepris la construction d’un petit massif paysager dans le style «milieu désertique» tout près de notre télésiège-balançoire. J'espère bien que vous comprenez ce dont je parle; en tout cas, j’ai commencé mon travail avec une demie-tonne de pierres, une brouette remplie de tout-venant, deux brouettes de bonne terre, vingt litres de galets et une demi-brouette remplie de sable d’environ un centimètre de diamètre. J’ai travaillé le tout et j'ai pris tout mon temps pour déjeuner pendant que l’ensemble mijotait sous le bon soleil de cette après-midi d’Octobre. En fin de journée, le tertre était à point et prêt à être planté avec des espèces native du désert d’altitude où nous vivons. Finalement, en dépit de tout le travail et de l'effort fourni, la réalisation ce projet aura été du gâteau!

jeudi, octobre 11, 2007

C’est quoi la réinvention?

La réinvention implique une totale transformation dans notre façon de vivre. Elle offre peu de place au changement progressif; elle exige plutôt un virage à 180 degré par rapport au statu quo. Cela peut vouloir dire couper des ponts, choquer certaines personnes, mais il s’agira rarement d’un changement froidement prémédite. De par sa nature, la réinvention brise les conventions, ouvre de nouveaux horizons et risque de déplaire aux conformistes. Quoi qu'il en soit, cela exige une enorme dose de courage.

Les raisons positives pour se réinventer se trouvent dans des passions inassouvies, par un rêve puissant, un besoin de ressentir une décharge d’adrénaline, une attraction pour une activité particulière ou le désir d’habiter dans un endroit spécial (par exemple, devenir gaucho en Argentine). D’un autre coté, le fait de se sentir à cours d’options, de ne plus pouvoir supporter certaines situations, ou le désespoir, peuvent entraîner une réinvention personnelle. Se réinventer est un outil qui nous permet de décoincer notre vie ou notre carrière; si nous nous ennuyons, si nous détestons notre travail, si le flot créatif a cessé de couler, si nous nous sentons ignorés, sans contrôle sur notre destinée ou tout simplement en quête d’une vie meilleure. La démarche s’impose quand notre voix intérieur nous le dit.

Réussie, la réinvention apporte beaucoup. D’abord, c’est une façon de contrôler positivement notre destinée. Elle nous permet d’atteindre ce que l’on veut, d’extraire notre véritable potentiel, notre véritable identité. Faire délibérément quelque chose que l’on aime crée un flux passionnel, c’est a dire l’ingrédient nécessaire pour créer l’énergie et le bonheur que beaucoup recherchent. Elle porte aussi la semence de l’innovation qui ne peut pas s’épanouir dans un environnement stagnant, et finalement elle ouvre de nombreuses portes et nous réserves des tas de surprises en cours de route.

Certes, la réinvention comporte des dangers. Si elle échoue, cela peut avoir des conséquences graves tant sur le plan matériel que sur le plan moral. Ces consequences seront atténuées lorsqu’aucun proche n’est affecté ou que les ressources sont suffisantes pour amortir le choc.

L’acte de réinvention n’est pas pour tout le monde et n’est sans soute pas nécessaire si notre situation actuelle correspond parfaitement ce que nous désirons ou si nous vivons une vie tranquille, satisfaisante et confortable. On entend toujours beaucoup parler des succès, mais peu des échecs. Rappelons nous cependant que, souvent, pour gagner une guerre il faut accepter un assortiment de victoires et de défaites. Plus nous aurons l’occasion de jouer le jeu de la «réinvention», plus nous devrons faire face à des réussites et des échecs tout le long du chemin. Il n’y a aucun doute qu’une réinvention réussie demande une pratique assidue!

mercredi, octobre 10, 2007

Se réinventer...

ré-in-ven-ter: Inventer de nouveau ce qui avait été oublié ou perdu ou donner une valeur nouvelle à quelque chose.
Un sujet qui m’a toujours fascine est celui de la réinvention personnelle, comme réinventer sa vie, son domaine d’activité ou encore le monde qui nous entoure. Je suis personnellement passé à travers un grand nombre de réinventions à partir du moment où, petit garçon en Haute-Savoie je gardais les chèvres, devenait un artiste en herbe qui adorait la caricature et dessiner des voitures de sport, un mécanicien en aéronautique, un moniteur de ski, un directeur de compétition dans cette même branche, un chef de produit, un responsable commercial, un distributeur de produits de consommation, un courtier en bourse, un vendeur de biens immobiliers (deux activités que j’ai détesté), un vendeur sur les marchés internationaux avant de quitter la branche du ski et de me lancer dans l’industrie des vacances et du tourisme. Aujourd’hui j’ai de nouveau changé et me consacre désormais aux investissements; il faut dire que cette dernière réinvention est de loin ma plus réussie et la plus satisfaisante. Au cours de prochains propos, nous allons découvrir ce que se réinventer implique. A suivre...

mardi, octobre 09, 2007

“L’heure Peugeot”

L’élément le plus négatif qui vient avec un âge avancé est qu’il ne m’est plus possible de dormir toute une nuit sans me réveiller. Il n’est pas hors du commun qu’après m’être endormit avec une fatigue extrême vers 21 heures, je me réveille à minuit, puis à 1 heure, 3 heures et encore une fois vers 4 ou 5 heures du matin. Si je me réveille à ce moment là, je me lève et gagne mon bureau pour y travailler. Vers 3 heures du matin est bien différent; j’estime qu’il s’agit encore «du milieu de la nuit» et je fais tout mon possible pour me rendormir. J’ouvre un oeil en direction de l’horloge a affichage numérique et lit souvent 307 ou 308 et cela me rappelle instantanément l’un des modèle Peugeot qui est parmi les voitures les plus populaires d’Europe. C’est pourquoi j’appelle ce moment nocturne «L’heure Peugeot.» Réagirais-je différemment si l’horloge montrait 325 et appellerais-je ça «L’heure BMW?» Je ne pense pas, mon coeur reste toujours très français.

lundi, octobre 08, 2007

Idée douteuse

C’est incroyable comme certains architectes peuvent perpétuer des erreurs conceptuelles qu’il est rare de voir reproduites dans la plupart des autres secteurs d’activité. Avec la généralisation de la conception aidée par ordinateur, les améliorations de la plupart des produits et objets qui nous entourent sont en accroissement constant et cumulatif; ainsi, les réalisations qui en résultent sont capable de se parfaire au fil du temps, sans presque jamais «rechuter» dans les erreur passées. Est-ce parce que nous vivons en montagne et que nos architectes locaux sont souvent des «implants» qui ne sont ni nés et ni été élevé avec leurs pieds dans la neige, la boue et la pluie, que nous devons souffrir une telle récurrence d'idées douteuses? Peut-être l’accès à cette profession devrait être limitée à ceux ou à celles qui quittent leur écrans d’ordinateurs un peu plus souvent, sortent un peu, et lèvent leurs yeux en direction du firmament? Comme il y a des tas d’idées rétrogrades qui peuvent être ainsi discutées, je propose que nous consacrions le propos de ce jour aux traitement des chevrons. Ces dernières années, nos architectes de montagne, qu’ils exercent en Californie, dans le Colorado, au Montana ou en Utah semblent trouver élégant de faire dépasser leur chevrons du toit et les exposer ainsi au intempéries. Il semble évident que ces pièces de bois vont être battues par la pluie et que la neige va s’y accumuler tout l’hiver. Alors, quelle est donc la raison? Juste pour faire bien? Peut-être que si ces esprits créatifs devraient repeindre ces extrémités exposées chaque année, ils les recouvriraient bien vite, à moins bien sur qu’il existe une raison bien profonde; si vous la connaissez, faites-moi signe!

dimanche, octobre 07, 2007

Contre tout espoir

Hier, aux championnats du monde de rugby, l’équipe de France réussissait une victoire autant spectaculaire qu’inespérée face aux fameux «All Blacks» néo-zélandais. Avant ce match de quart de finale, les français étaient considérés perdants et seul un miracle aurait pu changer le résultat. Ce miracle, les Bleus l’ont façonné pour réaliser cette performance spectaculaire . L’objet de cette réflexion n’est pas de discuter le match mais de s’émerveiller face à une situation où tout semble aller contre un groupe de gens ou juste une seule personne, et d’assister à la création d’une victoire contre tout espoir. La morale de cette histoire est merveilleusement simple; il ne faut jamais désespérer et jamais abandonner. Le corollaire est tout aussi clair; il faut toujours rester humble!

samedi, octobre 06, 2007

Spotch it!

Cet été, notre fille Charlotte nous enseignait un nouveau jeu alors que nous faisions l’aller et retour entre l’Utah et la Californie. Son amie Erin d’Anchorage en Alaska lui avait appris et le tenait de ses deux soeurs jumelles qui sont lycéennes là-bas. Alors que ne suis pas en mesure de vous expliquer l’origine précise du nom de ce jeu, ce que je peux dire en revanche est que «spotch» veut dire «allumer le feu» en langage urbain américain.
Avant d’aller plus loin, laissez-moi vous donner les règles de ce divertissement au cas où vous désireriez tenter votre chance :

- Chaque fois qu’une automobile jaune est identifiée, le participant dit – ou mieux, crie – “spotch it!” La couleur doit être jaune ou tomber dans un registre jaune. Les couleurs dorées ou oranges ne sont pas admises. Si l’auto a plusieurs couleurs, le jaune doit dominer. De plus, le véhicule doit être une voiture particulière ou une camionnette dans la mesure où cette dernière ne porte aucune signalisation commerciale telle que «Jean Dumont – Plomberie». Les taxis, les gros camions, les fourgons, les deux-roues ne sont également pas admis, de même que les quads tout-terrain, les engins de travaux public, les machines agricoles, ou encore les véhicules de pompiers et les ambulances.
- La période de comptage est limitée à une journée complète (de minuit à minuit)
- Chaque identification de véhicule admis marque un point
- Un point est retiré pour toute fausse identification (mauvaise couleur ou type de véhicule exclus)
- Si la même voiture est identifiée à deux reprises, un seul point est alloué
- Seul les vrais véhicules comptent (pas de photos, dessins, maquettes ou projections)
- Le chauffeur peut identifier un véhicule depuis son rétroviseur et marquer un point; un avantage concédé pour compenser l’attention requise par la conduite
- Un témoin qui connait les règles du jeu doit pouvoir témoigner du résultat

Dès le départ, Evelyne est devenue «accro» et est aujourd’hui particulièrement impressionante. Je ne lui viens pas à la cheville; typiquement, si elle marque cinq ou six points par jour, je n’en glane qu’un ou deux. Dois-je dire que cela me rend un peu jaloux et que j’ai tendance à trouver cette activité un rien débile? Sans aucun doute, mais je commence à aimer. De plus, comme le jeu se pratique principalement sur la route, mon excuse est que je dois me concentrer quand je suis au volant. Pour le moment, lorsque je vois une voiture jaune, pour des raisons qui m’échappent encore, je n’arrive pas à crier «spotch it!» assez vite. Il semble toujours y avoir un temps mort, très court, mais toutefois assez long pour qu’Evelyne score le point à ma place. Au vu de tout cela, je prends part à ce jeu sans trop d’enthousiasme. Cela ne veut pas dire que vous ne devez pas participer. Ce jeu est vraiment à la portée de tous; il suffit de persévérer pour devenir imbattable. Et voilà, vous savez tout sur «spotch it!» J’espère que vous, vos amis et votre famille allez plonger dans ce divertissement et que très vite, nous allons pouvoir partager nos observations et comparer nos résultats. Bien sûr, votre succès réside dans la popularité des voitures jaunes là où vous habitez et où vous conduisez. Un dernier conseil, observez bien les parcs à voitures, vous améliorerez ainsi votre score de façon importante. Maintenant, assez discuté, il est temps de travailler sur la rapidité de votre réflexe «spotch it!»

vendredi, octobre 05, 2007

Cerise sur le gâteau

Cet été nous avons concentrés nos efforts sur notre jardin, derrière la maison. Evelyne y a travaillé sans relâche en ôtant la moindre mauvaise herbe et, dernièrement, en relocalisant ses plantes à divers endroits ce qui, le printemps venu, devrait créer un ensemble mieux équilibré et plus agréablement coloré. J’ai, pour ma part mis en place deux palettes de dalles qui désormais définissent un petit sentier faisant le tour complet du jardin. Sur cet espace dallé, deux zones étaient réservées pour s’assoir; sur l’une d’elles, nous avons installé notre siège-balançoire «Alta Supreme» et sur l’autre j’envisageais un petit banc «rétro» en fonte métallique. Adroitement, Evelyne me faisait changer d’avis en me convaincant d’opter pour un banc de pierre semblable à celui que nous avions déjà placé devant notre maison et dont nous nous servons très rarement. Hier, nous attelions notre remorque à la voiture et nous dirigions en direction d’Heber, la petite ville voisine, pour y récupérer ce fameux banc. Au retour, notre voisin Ed m’aidait à placer la très lourde pierre de traverse sur ses deux pieds et voilà, nous offrions désormais une assise supplémentaire aux visiteurs. Va-t'on beaucoup se servir de ce banc? J’en doute fort, mais les pies qui partagent notre jardin ne vont pas se gêner pour faire leur besoins sur sa surface bien lisse; un excellent engrais à peu de frais!

jeudi, octobre 04, 2007

Adhésifs sur fruits

Après la mort et les impôts, ce que je déteste le plus sont les petits auto-collants sur les fruits; je pense qu’il est grand temps de les éliminer. Je ne parle pas des «vrais» fruits que nous achetons chaque semaine au marché en plein air, mais de ceux que nous trouvons à l’épicerie ou à l’hypermarché. La raison pour laquelle je suis remonté contre ces petits labels est qu’il faut les enlever avant de composter. Si l’on jete les pelures de fruits sans enlever ces maudits adhésifs, le conteneur de compost sera bien vite rempli avec la moitié de papier et l’autre moitié de pelures de fruits refusant toute décomposition dans une telle promiscuité. Est-ce que quelqu’un peut me dire à quoi servent ces auto-collants si ennuyeux? En général, ils n’indiquent ni le pays d’origine, ni la date de production ou le numéro de série du produit (si jamais on en avait besoin.) Comme je prépare plus de 1000 bananes chaque matin sur une année (voir mon blog du 1er Juin 2007), je dois décoller pas moins de 300 à 500 adhésifs de mes fruits jaunes. C’est beaucoup de boulot et de temps au panier. Comme il convient d’être constructif, je propose que s’il faut absolument marquer ces fruits, on devrait retourner au tampon-encreur (vous vous souvenez, les oranges), ou incorporer le marquage dans l’ADN du fruit, ou encore projeter cette inscription au moyen d’un rayon laser sur le fruit alors qu’il est présenté sur le rayon du magasin. Quelle est votre solution à ce problème existentiel?

mercredi, octobre 03, 2007

Nos brouettes

Si vous croyez que la brouette a été inventée par les anglais, les français, our même les italiens, vous vous trompez! Bien avant qu’ils fabriquent nos vêtements, nos ordinateurs, nos vélos, notre dentifrice et les aliments pour chiens et chats, les chinois avaient conçut et produit les premières brouettes il y a environ 1900 ans. Les européens allaient découvrir cet outil bien plus tard, entre 1170 et 1250. Le brouette standard est un petit véhicule poussé par une seule personne au moyens de deux bras situés a l’arrière et est généralement munie d’une roue unique. Typiquement, sa capacité est d’environ 170 litres. Comme nous vivons en Amérique nous possédons deux brouettes. L’une d’entre-elles (la plus grande) est la mienne que nous avons acheté neuve il y a déjà quatre ans. L’autre (juste un peu plus petite) est celle d’Evelyne a été achetée d’occasion dans un vide-grenier il y a environ trois ans pour l’équivalent de 3,50 Euros. Malheureusement, très vite il nous fallut remplacer la roue, un investissement de 18 Euros! Toutes les deux sont de couleur orange (afin que nous les repérions bien dans le jardin) et sont très bien entretenues. Nous les parquons sous notre terrasse de jardin et ce sont de loin les véhicules les plus économiques que nous ayons jamais possédés. Vous pourrez lire d’avantage sur ces machines merveilleuses dans un prochain blog. Gardez vos yeux bien ouverts!

mardi, octobre 02, 2007

Souvenirs, activités et rêves

Les souvenirs peuvent être bons, mauvais ou entre les deux. Comment les gérer? Doit-on donner une importance égale à tous les souvenirs, ou être plus sélectif et ne retenir que les plus plaisants? Ils me semble que les bons souvenirs restent d’avantage gravés en mémoire que les mauvais. Bien sur, je me souviens de mes accidents de voiture, de ski et autres, et cela sans doute afin de ne pas les répéter; pour moi cependant, ce sont des événements qui ont simplement jalonné ma vie et à propos desquels je ne ressens aucun sentiment particulier. Je peux me souvenir de tous les autres événements déplaisant passés, mais ceux-ci ne m’affectent pas émotionnellent. Mon interprétation est que j’ai du vivre ces situations pleinement (c’est à dire absorber une très forte charge émotionnelle) lorsqu’elles se sont produites, mais après cela, l’émotion liée à ces événements s’est évaporée. S’il m’est arrivé par moment d’en vouloir à ceux qui avaient pu me faire du tort, cela n’a jamais duré longtemps, car très vite je tourne la page. Est-ce dût au fait que je parviens à absorber l’impact émotionnel au moment où il se produit? C’est peut-être le cas. De la même manière, si j’examine ma façon de traiter les bons souvenirs, je constate qu’ils sont disponibles lorsque je les consulte, mais sans qu’ils m’impressionnent ou m’obsèdent. Ils se présentent généralement comme des vignettes fugitives, pas toujours très nettes. En réalité, ces bons souvenirs sont moins vifs que les mauvais car l’empreinte émotionnelle est probablement moins intense. Plus je me penche sur le sujet, plus je vois qu’il est difficile de dissocier les souvenirs d’un espace temporel regroupant passé, présent et futur.

Le passé
Encore une fois, je suis convaincu que nos souvenirs sont les éléments fondateurs de notre expérience. Qu’ils soient plaisants ou horribles, ceux-ci nous protégent des douleurs et des déceptions et nous positionnent vers des situations plus plaisantes; ils nous rendent plus fort et nous permettent de mieux évoluer socialement. Les mauvais souvenirs nous apportent-ils d’avantage que les bons? Je pense qu'en fait les deux contribuent à bâtir une expérience solide...

Le présent

Le plus je me penche sur la question, le plus je suis convaincu que le moment présent est vraiment là où il faut être, au coeur de la vie et de l’action, et de toute évidence c’est le lieu qui me convient le mieux. La raison pour laquelles le temps semble passer si vite maintenant que je suis retraité est simplement que je peux faire tout ce que j’adore avec un dosage de «stress» parfait. Je peux dire que, plus que jamais, je vis maintenant en plein dans le présent et que j’en suis très heureux.

Le futur
Comme le présent m’absorbe plus que jamais, j’ai n'ai que très peu de temps à consacrer au futur. Est-ce parce que j’ai bien dépassé la moitié de ma vie ou simplement parce que mes journées sont si remplies que je ne peux guère m’occuper que du moment présent? Dans un sens, cela m’attriste, car se projeter sur le futur constitue l’essence même du rêve. C’est juste, l’hyperactivité étouffe le rêve.

lundi, octobre 01, 2007

Bientôt, un petit-fils

Cet après-midi nous avons reçu un appel de notre fils Thomas nous annonçant que l’obstétricien venait de déterminer qu’un petit-fils était en route. Tout va bien pour Juliette sa maman et le très petit garçon! Ce dernier est attendu vers le 15 Mars 2008. Nous sommes impatients...