Quand j'étais jeune, je dois admettre que j'étais extrêmement attiré par le modernisme, les voitures de sport, tous les avions et les grandes villes d’Amérique.
Ce n’est que lors d’un voyage aux USA en 1971 que j’ai découvert les termes « environnement » et « écologie », notamment quand je visitais San Francisco. Ensuite, nous avons reçu le premier choc pétrolier en 1973 qui m’a fait penser aux ressources limitées de notre Terre, mais n’a cependant pas beaucoup changé ma vie.
Ce concept m'a frappé de plus près, lorsqu'en 1979, fraîchement installé à New York, j'ai dû faire la queue pour faire le plein d’essence de ma voiture lors du second choc pétrolier. J'ai continué à énormément voyager, principalement en Amérique du Nord et en Europe, mais je n'ai jamais pensé une seconde à mon empreinte carbone, ignorant totalement ce qu'était cet animal.
Une fois devenu résident de Park City, j'ai commencé à penser aux hivers sans neige et à leur fréquence croissante dans les Rocheuses et dans les Alpes, ainsi qu'à leur impact sur la branche du ski dans laquelle je travaillais, et j'ai commencé à m'inquiéter du jour où la neige cesserait de tomber. J'ai toujours voulu construire une maison solaire passive, mais lorsque cela s'est produit en 1990, seul l'emplacement ensoleillé de notre nouvelle demeure répondait à cette exigence.
C'est précisément dans les années 90 que l'on a commencé à entendre parler des enjeux liés au changement climatique, après les sommets de Rio de Janeiro en 1992 et Kyoto en 1997. Pendant tout ce temps, ma famille et moi étions restés plutôt économes et assez respectueux de notre environnement, nous conduisions des voitures économiques et vivions bien en dessous de nos moyens.Le début des années 2000 m’a fait réfléchir à l’impact terrible de la surpopulation sur l’environnement. Notre environnement désordonné en était le symptôme, mais une terre surpeuplée en était la cause. Tout cela nous a conduit au livre et au film d’Al Gore « Une vérité qui dérange » en 2006 et nous avons été convaincus du réchauffement de la planète et de l’effet de serre lié aux émissions.La même année, le film « Qui a tué la voiture électrique ? » sortait (le projet avait été tué à la fois par George Bush et par l’industrie pétrolière).
Au bout du compte, il m'aura fallu attendre 2019 pour installer des panneaux solaires sur mon toit et 2022 pour garer une voiture électrique dans mon garage. Les progrès finissent toujours par arriver, mais cela prend toujours beaucoup de temps !
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