Toutes ces année la seule chose que l'Amérique a bien compris était « d'économiser. » Non, pas le genre d'économies traditionnelles et bien placées; je veux parler de faire des économies lors de l'achat de « trucs et machins » dont nous n'avons même pas besoin, et c'est là que les mots « économie » et « besoin » entrent en collision. La plupart des américains n'ont pas besoin de ce qu'ils possèdent, en fait, ils ne finissent presque jamais par l'utiliser. Nous nous retrouvons donc au magasin et sommes exhortés d'économiser d'avantage si nous achetons le plus d'objets possible, ou encore des services dont nous n'avons pas vraiment besoin; donc, plus on amasse, plus on économise!
Appelons ça des économies virtuelles! Cette façon de tenter le consommateur fait appel à sa cupidité ainsi qu'à sa crainte de pénurie. Comme il nous faut alors absolument économiser sur ce produit dont nous n'avons pas vraiment besoin pour le moment, ou même dans un avenir assez lointain, nous allons de toute façon l'acheter. Résultat, nos grandes maisons regorgent de possessions qui nous font double ou triple emploi, et souvent, il nous faut louer un espace de stockage à l'extérieur pour cacher tous ces articles dont on ne supporte plus la vue, afin de les mettre à bonne distance de notre quotidien. L'ironie dans tout cela est que notre dépendance à cette forme d'économies sur ce que nous achetons sans en avoir besoin nous met dans des dettes horribles et nous conduit à la faillite.
Ne serait-il pas beaucoup plus simple de commencer par satisfaire nos besoins en essayant d'acheter intelligemment en nous efforçant de le faire le plus économiquement possible au lieu de continuer d'amasser des tas de choses dont nous n'avons pas vraiment pas besoin et qui ne font que nous enfoncer d'avantage dans les dettes? Cela peut paraître de la folie mais cela reflète précisément notre réalité américaine ...
jeudi, juillet 30, 2009
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