Quelle que soit la façon dont on l’observe, la neige n'est jamais la même et les conditions de ski tout autant !
Ce début de saison de ski m'a offert des conditions que je n’avais rencontrées auparavant. La neige était tombée abondamment en altitude autour du début novembre avec plus d’un mètre d'accumulation, mais les pistes les plus hautes n'ont étés ouvertes aux skieurs que trois semaines plus tard.
Cela a entraîné quelques très bons virages dans une neige poudreuse mais déjà fort desséchée pendant les quelques heures qui ont suivit l'ouverture, mais quand je suis venu skier un peu plus tard, la neige est devenue carrément dangereuse sur les pentes raides car les skis voulaient plonger profondément a travers une croûte toute nouvelle et dans une poudre sans retenue qui laissait pivoter les skis en retournant littéralement le skieur.
En d'autres termes, la croûte supérieure supportait à peine le poids du skieur et la partie basse de la couche était une poudre de très faible densité qui manquait totalement de cohésion. Le résultat était qu'il fallait skier extrêmement prudemment, légèrement, tout en douceur en espérant que tout allait bien se passer !Deux jours plus tard, la croûte supérieure avait légèrement regelé et était maintenant extrêmement rapide et cela se faisait surtout sentir dans les zones très raides où l'accélération après avoir franchi la ligne de pente était instantanée.
Encore une bonne raison de réduire la vitesse et l'agressivité, mais somme toute, une bonne leçon dans ces circonstances particulières, qui ne m’aura peut-être servi qu’une seule fois !
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