Initier des virages en terrain difficile n'est jamais des plus faciles, même pour forts skieurs. Nous sommes toujours à la recherche de l'emplacement idéal pour tourner, surtout quand le parfait « timing » fait défaut.
Le résultat final est qu'en hésitant, nous continuons à avancer en nous éloignant d'avantage du lieu idéal ; l'alternative étant de faire tourner les skis au dernier lorsque nous manquons d'options et que nous ne sommes pas prêts à déclencher un virage de façon efficace.
De tout temps, j'ai toujours privilégié la fameuse « anticipation » préconisée par les ESF et même Georges Joubert, dans laquelle le torse se sépare avant les jambes et les pieds en direction du virage suivant. Bien que pas naturel du tout, ce mouvement est des plus efficaces quand le skieur y pense.
Au cours des dernières années, surtout avec l'avènement des virages de géant à la « Ted Ligety », l'attention s'est déplacée vers les hanches, et après avoir pris le temps d’étudier la question de plus près, j'ai découvert que le vrai « moteur » se manifestait sous forme d'une poussée pelvienne légèrement ascendante qui a l'avantage de combiner toutes les vertus de l'anticipation avec une légère extension vers l'avant et le haut qui s’avère avantageuse sur des terrains et dans des conditions difficiles.
Si je me suis suffisamment bien expliqué, essayez-la méthode et vous découvrirez la différence !
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