Le paradoxe entre ce que les écoles de ski facturent à leur clients et ce que les moniteurs gagnent est assez simple à expliquer.
En Amérique, les stations de ski (disons plutôt les sociétés de remontées mécaniques) possèdent et contrôlent leur école de ski comme la plupart du reste, possèdent et contrôlent la location de matériel, les restaurants et l'hébergement.
Dans tout cela, l’activité école de ski est la plus lucrative. Leurs moniteurs sont salariés, la station leur fourni l'uniforme et personne d'autre n'est autorisé à enseigner le ski sur la station.
L'organisation professionnelle des moniteurs (PSIA aux États-Unis) est simplement là pour concevoir et exécuter le système de diplômes d'enseignement auprès de leurs membres. Cette façon de gérer l’activité de moniteur est assurée de durer très longtemps.
Comparez cela avec les Alpes où les moniteurs de ski sont des travailleurs indépendants qui sont tolérés sur les piste par la société de remontées mécaniques. Ils coexistent avec d'autres moniteurs non-affiliés et indépendants. L’exploitant leur donne en plus, sans contrepartie, la priorité à ses remontées mécaniques lorsqu'ils sont avec des clients.
Cette façon de faire durera-t-il éternellement ? Probablement pas; Un de ces jours, les opérateurs de remontées mécaniques vont soudainement ouvrir leurs yeux, voir tout l'argent qui leur échappe et vont changer les règles du jeu.
Cette probabilité de « changement » future dans la façon dont l'enseignement du ski est commercialisé en Europe arrivera tôt ou tard, quoi que les associations de moniteurs peuvent en penser.
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