Alors que nous découvrions hier à quelle point les stations de ski américaines battent leurs homologues européennes sur le prix de l'engagement d'un moniteur de ski à la journée, voyons aujourd'hui comment les moniteurs s'en sortent sur ces deux continents.
Comparons simplement un moniteur de ski français qui fait bonne saison dans une station assez bien fréquentée comme Avoriaz, avec Deer Valley, l'une des deux stations où j'habite. Supposons également que nos deux moniteurs enseignent chacun 700 heures par saison.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, le moniteur diplômé américain ne gagnera guère plus que la moitié de ce que va recevoir son homologue français, même si le taux horaire payé par le client est deux fois plus élevé aux États-Unis qu'en France.
Le moniteur américain gagnera environ 20 euros de l'heure et accumulera peut-être 4 000 euros en pourboires au cours de l'hiver. Supposons que les pourboires paient pour ses impôts, ce moniteur se retrouvera avec 14 000 euros, net d'impôts, en fin d'hiver.
Le moniteur français, après taxes et contribution à l'école de ski qui a réservé la leçon, gagnera environ 30 euros de l'heure et si les pourboires sont rares en France, il devrait avoir gagné près de 26 000 euros à la fin de sa saison.
Pourquoi un tel paradoxe ? J'essaierai d'expliquer ça dans mon blog de demain.
jeudi, mars 15, 2018
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire