Ces dernières années, les skis alpins ont pris pas mal de poids, et tout comme pour les humains, cela s'est manifeste là où se situe leur « taille », c'est à dire juste sous le pied, pour être plus précis.
L'idée qui avait donné lieu à ces planches plus larges était de pouvoir les faire « flotter » au maximum en neige poudreuse, irrégulière ou difficile, mais ce sont des situations que la plupart des skieurs ne rencontrent que très rarement.
Pourtant, le concept a été parfaitement bien « vendu » aux masses qui n'y connaissaient rien ou s'appuyaient sur ce que le vendeur du magasin de sport ou le moniteur leur avait dit.
Pour simplifier, il existe deux gros problèmes avec ces skis larges. D'abord, ils rendent le changement de carres beaucoup moins rapide et retardent la réponse des skis lorsque des virages fréquents sont nécessaires. Ensuite, ils ajoutent un poids important au ski, augmentant ainsi son moment d'inertie, en le rendant encore moins maniable et moins agile.
Plus de matériel signifie aussi que le ski sera plus cher à produire et à acheter. Alors, où se trouve le juste-milieu en matière de largeur au patin ? Probablement dans une largeur comprise entre 80 et 85 mm sous le pied du skieur.
dimanche, mars 25, 2018
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