Fin juillet, Vail Resorts a pratiquement doublé sa collection de stations de ski en annonçant l’acquisition du groupe Peak Resorts, Inc. pour 11 dollars l’action, soit environ 240 millions d’euros, sous réserve que la fusion soit autorisée par les autorités compétentes et que les actionnaires de Peak Resorts soient d’accord.
Comme le prix de l’action ne se montait qu’à 5 dollars au moment où l’achat a été annoncé, cela va être une excellente affaire pour les actionnaires de Peak Resorts.
Ces stations supplémentaires sont toutes petites et sont situées près de grands centres urbains, comme New York, Boston, Washington, Baltimore, Philadelphie, Cleveland, Columbus, Saint-Louis, Kansas City et Louisville, où l’enneigement est totalement à la merci des canons à neige et donc de températures suffisamment basses.
Quand cette transaction sera consommée, Vail Resorts contrôlera ou exploitera 37 stations de skis dans le monde entier. Beaucoup de gens vont s’émerveiller devant cette opération stratégique de Vail Resorts, en pensant que Katz, son PDG « doit savoir ce qu’il fait », mais les plus malins peuvent s'interroger sur la sagesse d’acheter ces stations marginales alors que le changement climatique se manifeste sérieusement en prenant de plus en plus d’ampleur.
Même si Rob Katz est censé connaître les métiers de la neige, un seul de ses administrateurs de société a une expérience dans le secteur des loisirs, c’est pourquoi on peut se demander si les sept autres ne suivent pas comme des moutons de Panurge.
Cela me rappelle, à bien des égards, Theranos, avec ses célèbres membres du conseil d'administration comme Henry Kissinger, James Mattis et George Shultz, qui n’ont même pas été fichu de voir que « la reine était nue ». Comme pour beaucoup d'autres sujets, qui vivra verra ...
mercredi, août 14, 2019
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