Dernièrement, je me suis concentré sur les moyens d'augmenter ma vitesse à ski quand il m’arrive de me retrouver sur des pistes en pente faible, au printemps et en milieu d'après-midi, c’est donc pourquoi je me concentre sur la meilleure façon d’améliorer ma glisse.
Après avoir revisité la contribution de mon compatriote Jean Vuarnet à la position de recherche de vitesse moderne, j’ai également réfléchi à une forme de position « schuss » qui s’observe sur les pistes de ski américaines depuis maintenant 25 saisons.
Cette position simplifiée, et à ma connaissance sans nom, consiste à placer ses mains sur le postérieur et à laisser les bâtons flotter derrière pour accompagner les turbulences.
Bien que l'on ressente une brève augmentation de vitesse quand le centre de gravité du skieur est ramené vers l'arrière, cette position n'est pas aussi aérodynamique qu'on pourrait le croire et n’arrive pas au niveau d’une position de recherche de vitesse normale ou relevée (ce qu’on appelait autrefois « fusée »). Croyez-moi, j’ai essayé et mesuré.
Puisqu'il ne semble pas y avoir de nom pour cette position de glisse, j'ai tenté de demander à des experts du ski alpin des deux côtés de l'Atlantique, mais personne n'a été en mesure de m'aider, sauf mon ami Thomas Cooke de Park City, qui m’a assuré qu’il s’agissait du « Jerry Tuck » (le schuss à la Ouin-Ouin ou celui du Monchu).
Certains comme Konrad Barteski, ancien descendeur britannique qui s'est classé 2e à Val Gardena, Italie, en 1981, a commenté: « C'est la position des connards. Ayant passé pas mal de temps dans une soufflerie, je peux dire que seul un connard l'utiliserait ».
Sandy Liman, un autre expert en la matière, a postulé qu'il s'agissait d'une « position pour se réchauffer les mains, souvent rencontrée sur les pistes des versants nord en décembre », une bonne représentation visuelle, mais nécessitant quand même un train-arrière dégageant une forte chaleur.
Au fil des ans, je reconnais avoir adopté cette position à de nombreuses reprises dans le but de l’essayer, de faire comme tout le monde ou d’en attendre un miracle aérodynamique, mais surtout parce que je trouvais ça cool.
Plus récemment, je l’ai comparée à la position de recherche de vitesse relevée, et j'ai découvert que cette position alternative n’était quand même pas à la hauteur !
Le résultat à retenir de cette analyse a été de trouver un nom pour cette position. C’est ça, il y a la « Jerry Tuck » (recherche de vitesse des Monchus ou autres connards) ; il y aussi Seth Masia, un journaliste spécialisé dans le ski qui propose « Plumes au Cul ».
Quant à moi, je propose « Œufs brouillés », ou encore « Comète » à cause de la traînée de lumière qu’on observe derrière ce corps céleste. Bien sûr, si vous avez une meilleure idée, c’est le moment de vous manifester !
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