Dimanche soir, comme des millions de téléspectateurs, j’ai investi deux heures de mon temps, dont une heure de pub, pour apprendre que la génération des milléniaux et la monarchie ne font pas bon ménage.
Je sais, Meghan Markle n’est pas tout à fait une vraie milléniale, mais si vous faites la moyenne de son âge avec de celui du prince Harry, on a le compte. Je me suis surtout rappelé que la monarchie, qui est aussi le porte-étendard du colonialisme, reste toujours un foyer de racisme.
Je ne suis pas surpris et même si je suis désolé pour Meghan d'avoir été entraînée dans cet aventure pourrie par son prince Harry, je suis convaincu que nos deux tourtereaux survivront à la rupture avec la famille royale et qu’ils auront quand même une belle vie en jouant dans leur poulailler de Santa Barbara.
Ce triste spectacle m'a montré, une fois de plus, que la monarchie britannique, tout comme l'Église d'Angleterre qu'elle représente, sont devenues des institutions obsolètes et irrationnelles dans notre vingt-et-unième siècle, qu'il n'y a pas de « firme » ou institution qui tire les ficelle de la monarchie, mais une vieille reine et son fils stupide qui sont bloqués dans la tradition, la tête enfouie dans le sable pour ne pas dire ailleurs.
Ce qui était drôle dans l'interview, c'était le rôle royal, sinon divin, joué par Oprah, la papesse de la culture pop, qui n'a malheureusement pas posé la question essentielle à Harry : « Voyez-vous encore un avenir dans la monarchie britannique ? »
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