Si je n’étais un septuagénaire, je pense que je franchirai le pas et me perdrais dans cette merveilleuse activité ! Pas étonnant donc que de nombreuses vocations d’ascensions en montagnes aient été déhanchées par les cette surdose d’aventures déversées à dose régulière par ce genre de lecture.
Je me souviens très bien qu'enfant, quand j’avais vers les 8-10 ans, j'ai passé du temps quelques étés dans mon alpage des Lindarets en compagnie de François Braize, un citadin d’à peu près mon âge, vivant à Thonon-les-Bains, qui avait été totalement été conquis par la lecture des œuvres de Roger Frison-Roche, cet écrivain prolifique sur l’aventure et l’alpinisme, rendu célèbre grâce à son roman « Premier de cordée » en 1944.
Cette lecture avait déclenché chez lui une passion pour l'escalade qui allait dominer sa vie et c’est ainsi qu’il m’avait introduit à la pratique en me faisant grimper sur les petites falaises qui entourait le village.
À la maison, nous n’avions pas de livres et encore moins des ouvrages sur l’alpinisme ! Heureusement ou malheureusement, je n'avais donc pas eu accès à ce genre de culture qui aurait pu attiser ma passion pour la haute montagne.
Si cela avait été le cas, je ne serais peut-être plus en vie aujourd'hui pour raconter cette histoire ...
1 commentaire:
J'ai adoré lire ce billet. J'ai vers 11-12 ans lu Premier de cordée. Je rêvais des Drus... Et tout comme toi, je me suis "amusé" à escalader des endroits un peu verticaux. Si ma mère ou mon père m'avaient vu, je suis persuadé que mes oreilles et mes fesses auraient chauffé...
Mais je faisais ça en cachette. Et cette envie de jouer les alpinistes m'a passé très subitement, le jour, ou je me suis retrouvé bloqué dans la pente sans savoir de quel coté pouvoir en sortir. On est vraiment con quand on est gamin.
Enregistrer un commentaire