Chaque fois que je suis allé skier cet hiver, j'ai été frappé par les difficultés que j'avais à me garer. Je ne parle pas des queues plus importantes à cause des règles de distanciation imposees par la Covid-19, mais du nombre considérable d’autos dans les parkings de la station.
J'ai d'abord pensé que c'était en corrélation directe avec le fait que les gens en avaient plus qu’assez du confinement et que le ski était un moyen parfait pour s’éclater en plein air, du moins pour ceux qui avaient la chance de se permettre le coût que skier représente. Cela aurait peut-être plus que compensé la réticence de certains hivernants de voyager pendant la pandémie.
C’est alors qu’hier, alors que j'écoutais une émission de radio déplorant la fermeture de la frontière canado-américaine, j'ai finalement compris que tous ces skieurs supplémentaires étaient probablement une grande partie de ces résidents des États-Unis qui ne pouvant pas se rendre au Canada pour skier comme d’habitude à cause de la fermeture de la frontière entre les deux pays s’étaient rabattus sur leur propre pays pour aller skier.
J'ai donc examiné mes dossiers à ce sujet, recherché tout ça, et découvert que si le Canada et les États-Unis ont perdu leurs visiteurs internationaux cette saison (environ 14 et 3,3 millions respectivement), les États-Unis auraient peut-être récupéré la plupart des skieurs qui skiaient au Canada.
Là-bas, ces visiteurs américains représentent 56% de la clientèle internationale, soit environ 7,8 millions de journées-skieurs.Donc, si l’on soustrait 3,3 millions de skieurs internationaux qui ne sont pas venus aux États-Unis cet hiver, nous trouvons un gain net de 4,5 millions de journées-skieurs en faveur des États-Unis, soit une augmentation globale de 9% et probablement 10 à 12 % d'augmentation pour les destinations populaires comme Park City, dotées d’un accès aérien très commode.
Attendons le décompte final ce printemps pour vérifier ma théorie !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire