Pour comprendre ma passion pour le ski, il faut comprendre les nombreux moments de ma vie où celle-ci a été terriblement frustré et réprimé qu'elle a développé un appétit refoulé qui s'est transformé en une véritable obsession dans ma tête.
Voyez un peu les événements liés au ski qui ont émaillé ma vie :
Petit, j'avais envie d'un bon matériel car je trouvais que les skis que mon père avait fabriqués pour moi n’allaient pas bien et que j’en avais honte, par rapport à ceux qu’avaient les autres enfants.Plus tard, mes parent m’ont quand même acheté de « vrais skis », des Durets, ce qui allait dans la bonne direction, mais en termes d'image, ceux-ci ne pouvaient pas tout à fait rivaliser avec les Rossignol 41, Soupless ou skis Dynamic des enfants d’hôteliers, beaucoup plus fortunés.
Juste après cela, alors que je travaillais aux remontées mécaniques pendant les vacances scolaires, j'étais extrêmement envieux des gamins du ski club qui s'entraînaient avec du beau matériel, allant des skis, aux fuseaux et blousons à bandes stretch aux premières chaussures à crochets.
Quand je me suis retrouvé pendant cinq ans, interne à Cluses, je ne pouvais non plus aller skier avec les quelques gars qui avaient le privilège de passer leur jeudi après-midi à skier pendant que je devais rester au Lycée.
L'armée, elle-aussi, allait être une catastrophe pour moi et mes rêves de neige. Je me suis retrouvé près de Marseille, loin de ma montagne, ratant deux hivers de ski, et pour aggraver les choses, j’ignorais que si ma date d’incorporation était intervenue deux mois plus tôt, j’aurai eu la possibilité d'enseigner le ski aux pilotes à Méribel.
Après cela, pendant cinq ans, les choses se sont beaucoup améliorées jusqu'à ce que ma recherche désespérée d'une carrière à l'année me chasse de mes montagnes à partir de 1974, vers des lieux où le ski n'était pas une option facile (Nevers et New York) et cet exil devait durer jusqu'en 1985.
Pendant tout ce temps, je me suis toujours promis qu'un « jour », je skierais d’avantage et même beaucoup, « quand j'en aurais enfin la possibilité ». Ce jour-là, qui je suis heureux de dire que est enfin arrivé, est ce qui continue de me consommer aujourd’hui !
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