À mon avis, la recette existe et est parfaitement capable de fonctionner, mais celle-ci doit être habilement orchestrée. Cela nécessite également des efforts de tous cotés et particulièrement de la part des éléments les plus radicalisés.
Cette recette doit être présentée de telle manière qu'elle rende l'ancienne façon de penser à la fois rétrograde et « pas cool du tout ». Tout comme la campagne anti-tabac qui a si bien fonctionné en Amérique depuis sont début officieux dans les années 70 avant de culminer à la fin du siècle, rendant le tabagisme socialement inacceptable.
Une voie similaire doit être ouverte pour catégoriser le racisme et les préjugés sociaux comme étant en total décalage avec notre époque. Cela commence à la maison, à l'école, au travail, au sein de nos institutions, dans le monde du divertissement, via les médias sociaux et doit faire partie de notre culture actuelle.
De plus, chaque individu doit apprendre à répondre positivement et sans ambiguïté envers toute suggestion, commentaire ou insinuation raciste, et ce genre de réponse doit être constamment entretenue et développée pour devenir un véritable réflexe.
Nous devons garder à l’esprit que le comportement de la police n’est qu’une expression de la communauté qui existe derrière et en aucun cas nous avons le droit de nous dissimuler derrière celle-ci. Notre police est notre visage, peu importe notre manière de tenter de la justifier.
Enfin, des efforts sont nécessaires de la part de ceux qui se sentent lésés en arrondissant les angles qui nous séparent, en offrant une main tendue au travers de comportements et d’efforts d'assimilation conciliants, même si ceux-ci doivent parfois être dirigées vers le courant dominant ou majoritaire de la société afin de fournir une preuve de bonne foi, un effort d’aplanir les montagnes de méfiance, et de vouloir améliorer l’équilibre social ...
samedi, juin 06, 2020
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