Le Burning Man (l’homme qui brûle) n'a jamais figuré sur ma liste de chose à faire avant de mourir, mais c’est une manifestation qui attire de nombreux habitants de Park City qui adorent passer une semaine dans la poussière du désert du Nevada, pour assister à cette série de fêtes axées sur l’esprit communautariste, l'art, l'expression personnelle et l'autonomie.
Un peu comme un pèlerinage annuel à Lourdes.Tout se passe à Black Rock City dans le nord-ouest du Nevada, une ville temporaire érigée dans le désert du même nom, à environ 160 km au nord-nord-est de Reno, ou 760 km de Park City.
Cet événement annuel a commencé en 1986 autour de San Francisco avant d’être relocalisé au Nevada en 1991. Le nom de la manifestation vient de sa cérémonie culminante, la combustion symbolique d'une grande effigie en bois, appelée l'Homme, qui se déroule deux nuits avant la fête du Travail, qui tombe, cette année, le 4 septembre.
En raison de la pandémie, c'est le premier festival officiel depuis 2019, lequel avait attiré près de 80 000 personnes.
Comme tout doit commencer le 28 août, les participants de mon quartier se préparent déjà pour le voyage en chargeant vélos, glacières et provisions pour cette semaine à ne pas manquer. Allons-nous jamais y aller ? Peut-être l'année prochaine, comme on dit.Je sais, nos poumons risquent de ne pas apprécier, mais je présume qu’un peu plus de poussière ne va pas nous tuer quand on se baladera ou qu’on fera du vélo à poil parmi les tentes de ce festival emblématique !
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