dimanche, août 21, 2022

Méditation et sentiments de culpabilité

Après plus de deux ans et demi de méditation quotidienne, j'ai remarqué que la pratique semble avoir un effet positif sur la culpabilité que je pourrais encore abriter en moi, en l’effaçant purement et simplement, ce qui pour moi est assez étonnant. J'étais à peu près sûr que c'était le cas après avoir observé ce changement à son début, mais maintenant c'est devenu suffisamment évident pour que cela soit aussi indéniable. 

Au début, je me suis dit « Super, je me suis enfin débarrassé de cette vieille saloperie qui m'a gênée pendant tout ce temps ! » Pourtant, je viens de lire qu'il pourrait y avoir un revers imprévu à ma pratique de méditation, selon une nouvelle recherche menée par la Foster School of Business de l'Université de Washington, et publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology. 

L'auteur Andrew Hafenbrack y dit : « La méditation peut réduire les sentiments de culpabilité, limitant ainsi des réactions comme la générosité qui sont importantes dans les relations humaines. Ce qui a initialement initié l'étude était le désir de savoir comment la méditation pouvait réduire les émotions négatives, comme la colère et la culpabilité. 

Les émotions négatives peuvent ne pas être agréables, mais elles peuvent nous aider à naviguer certaines situations sociales et à maintenir des relations. Bon, si quelqu'un se met vraiment en colère et crie après son patron, ou quelque chose comme ça, et qu'il se fait virer ou met les gens en danger, alors vous savez que c'est mauvais », a déclaré Hafenbrack. « mais toutes les émotions négatives ne sont pas les mêmes en termes de types de comportements qu'elles suscitent. »

Apparemment, lorsque les gens se sentent coupables, cela a tendance à les faire se concentrer vers autrui, ce qui peut favoriser des actions correctives. 

Pour moi, ce qui a causé la plus grande partie de ma culpabilité, sont des événements généralement totalement injustifiés et je crois que la méditation m'aide à ne pas offenser autrui sans avoir à faire amende, donc je prends cet avertissement d’avantage comme une exagération qui ne va pas pour l'instant de mettre un terme à ma pratique méditative. 

Si je fais ou j’ai fait quelque chose de mal, je ne le laisserai pas ça mijoter pour toujours, mais je résoudrai l’issue dès que possible. Franchement, je préfère dire adieu au poison collant qu'est la culpabilité, plutôt que de renoncer à la méditation afin d'avoir des relations sociales parfaites ! 

Feriez-vous comme moi, si vous étiez accro à la méditation ?

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