La plupart des métiers de l'enseignement ne s'apprennent pas en classe, mais le processus commence lorsque l'enseignant doit fait face à ses élèves. Au début, cela peut être très gênant, difficile et horrible, mais finalement chacun semble trouver son rythme et une routine d'enseignement s’installe.
Je ne dis pas que c'est toujours idéal, mais à force de répétitions, de réactions d’élevés et d’impressions, aussi grossières et inefficaces qu’elles soient une façon d'enseigner émerge. Ensuite, selon le degré d'engouement pour la matière enseignée, d'énormes différences de qualité peuvent être observées.Évidemment, l'enseignant doit se rendre compte qu'il doit se mettre à la place de ses élèves, à la fois physiquement et mentalement. Cette dimension variera énormément selon les individus et leur capacité d'empathie ainsi que la profondeur et la diversité de leur expérience personnelle. Ceci, en fin de formation de l'enseignant conduira inévitablement à d'énormes différences dans la qualité de l’enseignement.
Ensuite, il y a la phase de routine, où la qualité de l'enseignement peut s'améliorer (à travers des révélations plutôt miraculeuses, des commentaires d’élèves ou de supérieurs) ou se détériorer au fil du temps (paresse, manque de motivation et de passion pour le travail). Cela nécessite évidemment des évaluations et des ajustements fréquents qui, parce qu’ils sont à la fois longs et coûteux, se produisent rarement dans des conditions idéales, voire pas du tout.
En fin de compte, le résultat est un énorme coup de chance, où il est possible de tomber sur une poignée d’enseignants exceptionnels, une grande quantité qui vont de corrects à médiocres et à peu près le même nombre qui sont inutiles ou affreux.
Bonne chance en choisissant le bon cheval !
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