Quand nous sommes arrivés à Park City, il y a un peu plus de 32 ans, il n'y avait pas beaucoup d'arbres, au point qu’après avoir quitté notre maison perdue dans les bois à Chappaqua, tout près de New York, et avoir atterrit dans le désert aride d'Utah, ma femme détestait ce paysage stérile qui nous entourait.
Depuis, tout a bien changé. Les petits trembles et autres sapins qui venaient d’être plantés se sont transformés en arbres de grande taille, trop serrés et souvent plantés beaucoup trop près des maisons, bloquant souvent les vues et augmentant le danger d'incendie.
Avec cette forêt venue de nulle part s'est crée un nouvel écosystème, amenant plein d'oiseaux, de lapins, d'écureuils et de nombreuse visites en toutes saisons de chevreuils, cerfs et autres élans qui parviennent toujours à trouver quelque chose à se mettre sous la dent et ne se gênent surtout pas pour piétiner nos fleurs et notre potager.
Un passage fulgurant d'un désert vide à une forêt urbaine luxuriante en trois décennies !
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