dimanche, septembre 10, 2017

À Rome, fais comme les Romains

J'avais appris cela quand j’étais tout petit, et je continue de penser qu'il s'agit là d'une excellente règle de vie.

Récemment, près de mon village natal, en Haute-Savoie, une bande de propriétaires de résidences secondaires ont lancé une pétition avant de la présenter à la mairie du Biot, pour protester contre le bruit fait par les cloches des vaches. Il est vrai qu'un petit troupeau pâture sur les pistes de ski situées en face de leurs chalets et de leurs appartements.

Ces mécontents sont essentiellement composés de Britanniques avec un Belge et un Français, je crois, et seulement un seul ménage sur une douzaine impliqué dans cette pétition y réside toute l'année.

Ce geste plutôt trivial et mesquin m'a rappelé mon expérience de vie, moi qui suis venu de France pour m'installer en Amérique il y a plus de 40 ans de cela. Pour survivre, prospérer et enrichir mon expérience personnelle, j'ai simplement dû m'adapter à ma nouvelle patrie, à ses différentes valeurs et à son unique culture.

J'ai de mon mieux pour m'effacer quand il le fallait, j'ai toujours évité de faire des vagues ou d’évoluer à contre-courant. Cette forme de bon sens, qui faisait partie de mes conviction, m'a fort bien servit et c'est aussi pourquoi je suis convaincu que c'est de loin la meilleure façon de procéder. C'est du reste aussi ce que j'attends de tout nouvel arrivant.

Si une personne ne se plaît pas dans son nouvel environnement, rien ne l'oblige d'y rester et il est toujours temps de partir. Rien de bien sorcier dans tout cela ! Donc, si ces gens ne peuvent supporter la symphonie qu'offrent les clarines en milieu alpestre, ils n'ont qu'à déménager.

S'adapter ou périr !

 

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