Je reproche souvent la surpopulation à la religion, mais il est difficile de nier que notre système capitaliste est l'autre élément essentiel qui soutient celle-ci.
Le capitalisme tel qu'on le connaît contribue ainsi à cette détérioration de l'environnement qui nous apporte, entre autres maux, le changement climatique, d'où le rapprochement que je fais avec Wall Street.
Pour demeurer stable, améliorer nos niveaux de vie et maintenir de plus en plus de gens employés, le capitalisme exige une production en hausse constante. Celle-ci nécessite une consommation proportionnelle, car sans elle, le système cesserait de fonctionner.
Bien évidemment, cela entraîne aussi un cercle vicieux où une production sans cesse améliorée exige encore plus de consommation et plus de consommateurs pour faire tourner le système.
Cela montre que la consommation de masse, ou le consumérisme, n'est pas juste une passade culturelle, mais plutôt un rouage essentiel d'un système dans lequel le chien tourne sur lui-même de plus en plus vite pour se mordre la queue.
Ce cycle est presque impossible à arrêter, car dans le capitaliste, les entreprises sont constamment pressurisées pour réduire leurs coûts ; si elles ne le font pas, leurs concurrents s'en chargeront.
Une façon raisonnable de réduire les coûts serait de réinvestir les économies réalisées dans l'environnement, mais il n'y a pas de mécanisme intégré pour que les choses se passent ainsi ; il faudrait donc qu'existent certaines formes d'intervention hors-marché, soit par l'État, soit par des organisations sociales.
De toute évidence, les principales préoccupations des États sont de développer leur PIB et de maintenir leurs populations en activité. En permanence sous pression et sous l'influence des grandes entreprises, ces mêmes États n'osent pas vraiment intervenir et il ne reste guère que les seules forces sociales pour faire ce travail.
En résumé, Wall Street ou le capitalisme, ne veulent surtout pas décourager la surpopulation et n'ont pas d’intérêts immédiats à préserver l'environnement.
Comme les entreprises sont constamment sous pression pour réduire leurs coûts et optimiser leurs profits, elles maintiennent un silence de plomb sur la surpopulation et son caractère destructif sur l'environnement, en faisant tout pour que ce sujets reste tabou auprès du grand public et des gouvernements.
Sans l'influence et l'intervention des forces sociales, le capitalisme (ou Wall Street), n'est pas du tout motivé de protéger la planète.
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