D’un « Jeb sans énergie » à un « Ted, le menteur », ou encore « Le p’tit Rubio », personne n'a vu venir la grande machination de Trump, et a eu le cran de dénoncer la manœuvre, ou mieux encore, les candidats n’ont pas eu la présence d’esprit de se mettre d’accord pour dénoncer la tactique et mettre Trump en demeure de bien se tenir s’il voulait continuer de débattre.
S'il avait persisté, le groupe l’aurait alors expulsé et il n'aurait jamais pu devenir président. Tous ont été tellement choqués par le comportement de Trump, qu'ils n’ont pas eu l’intelligence de penser clairement et, ce faisant, de se protéger contre cet intrus virulent.
En choisissant de ne rien faire, le groupe a donné le feu vert au monstre et lui a ainsi permit de normaliser son comportement et faire en sorte que le public américain l’accepte. À la fin de la primaire, Trump avait bien établi son rôle de grande gueule et d'iconoclaste, et un segment substantiel de la population s'est retrouvé en lui et a bu sa potion magique à pleine gorgée.
De la mème façon, Donald Trump a ensuite continué a incendier les candidats de la Primaire du Parti démocrate avant de démolir Hillary Clinton et l’affaire était dans le sac. Quelque petits détails dont il faudra se souvenir la prochaine fois qu'un tyran en herbe pointera son sale nez.
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