Je n'ai jamais été un fan du Super-G qui m'a toujours paru comme une discipline alpine parfaitement inutile. La surprenante victoire, hier à Beaver Creek de Sandro Viletta, sur tous les autres favoris, était une autre bonne raison de douter de cette compétition bizarre. Je vois ça comme une épreuve bâtarde (non, pas hybride du tout) entre le Géant et la Descente et alors qu'elle est peut être spectaculaire pour certains, elle reste très imprévisible et peu capable de mettre en valeur et récompenser les véritables capacités du skieur de compétition.
Le ski est suffisamment imprévisible, entre qualité de la neige, météo et visibilité, tout en facteurs infiniment changeants, que plus on est capable de limiter ceux-ci, le plus juste sera le résultat. En slalom, dont j'ai cessé d’être un fan, depuis l'introduction des piquets articulés, le grand nombre de virages augmente les chances de sortir, de passer une porte à cheval ou de la manquer, et tout ça multiplié en deux manches. Presque la même situation en ce qui concerne le Slalom Géant (de loin, mon épreuve préférée, parce que c'est celle qui se rapproche le plus du ski que nous pratiquons tous) où un peu moins de portes et un tracé plus ouvert améliorent quelque peu les chances des coureurs, mais où la trajectoire parfaite prend une importance énorme.
La Descente est toute une question de ligne de course parfaite, liée au courage, tout du moins sur les meilleures pistes. Ceci dit, les athlètes ont une paire d'occasions d'essayer le parcours avant la compétition et, ce faisant, de peaufiner leurs approches et leurs stratégies. En revanche, le Super G cette forme de descente bâtarde ne donne absolument aucune occasion aux athlètes de se familiariser avec le parcours, juste de l'inspecter comme un Slalom ou un Géant. C'est pourquoi je n'aime pas cette épreuve et trouve qu'elle est totalement inutile parmi les compétitions alpines !
dimanche, décembre 04, 2011
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