Je n'ai jamais été fan de cette épreuve alpine appelée super-G, un hybride entre la descente et le slalom géant, mais plus proche du premier.
Le super-G avait été concocté en 1988, alors que le slalom géant, véritable hybride en slalom et descente, remonte à 1952. Contrairement à la descente, il ne peut être qu’inspecté avant la course et contrairement au slalom géant, il n'offre qu'une seule manche.
Au cours de ces Jeux olympiques, j'ai observé les courses de super-G hommes et femmes, et voici quelles sont mes observations.
Tout d'abord, tout est dans la ligne qu'un coureur suit est de loin l'élément le plus difficile à bien assimiler pour un skieur, après avoir reconnu la piste, mais surtout à appréhender dans dans le feu de l’action.Le tempo est rapide, les virages arrivent encore plus vite et avec eux la ligne de course est souvent une conséquence des gestes précédents plutôt qu'une ligne étudiée et préméditée.
Cela crée d'énormes surprises (bonnes et mauvaises) et de grosses différences de chrono. Bien sûr, les coureurs doivent positionner leurs virages bien avant que la porte n’arrive sur eux.
Ils doivent aussi savoir ajuster leurs carres en fonction de l'inclinaison de la pente et de la qualité de la neige, mais les éléments (virages et changements de pente) arrivent souvent beaucoup trop vite pour être intégrés dans une tactique cohérente.
Cela signifie que beaucoup vont manquer la victoire et que les quelques-uns qui y parviennent auront peut-être plus de chance, et c'est en partie pourquoi, à mon humble avis, cet épreuve reste un « rajout » qui n’est pas vraiment justifié ...
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