Je ne sais pas si vous êtes d’accord, mais pour moi, les Jeux olympiques d'hiver signifient un beau paysage enneigé et pas de sinistres amas de remblais comme ce à quoi ressemble le site de ski alpin de Xiaohaituo.
Bien sûr, cet endroit, dans le district de Yanqing, est un quartier de banlieue au nord-ouest de Pékin, il est donc difficile de s'attendre à un paysage ressemblant aux environs de Megève ou de Kitzbühel dans ce qui est un tas de terre sillonné de bandes de neige artificielle.
Ceci, bien sûr, rend toute cette « fausse neige » encore plus incontournable, car on dit que 225 000 mètres cubes d'eau ont étés nécessaires pour recouvrir les pistes de neige afin de permettre le déroulement des épreuves alpines, sans parler de l'énorme quantité d'énergie électrique générée au charbon nécessaire pour transformer cette eau en neige.
Nous nous sommes donc bien éloignés des Jeux olympiques de Cortina ou de Squaw Valley, et nous sommes désormais passés à la version banlieusarde des sports d'hiver. Pas beau à voir !Avec cette configuration, le Comité international olympique (CIO) est confronté la réalité embarrassante du coût environnemental des Jeux, sachant notamment que les pistes alpines ont été construites dans une réserve naturelle protégée.
« Ils pourraient être les Jeux olympiques d'hiver les plus insoutenables jamais organisés », a déclaré la professeur Carmen de Jong, géographe à l'Université de Strasbourg. Elle souligne que la neige artificielle demande de grande quantités d’eau et d’énergie, sans compter qu’elle détériore la santé du sol et en provoque de l'érosion.
Pas étonnant que je ne sois intuitivement pas du tout impressionné, mais encore une fois avec le CIO si grippe-sous et tellement accommodant aux dictateurs, à quoi d'autre devrions-nous nous attendre !
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