Comme d’habitude, il manque dans cet ouvrage tout effort concerté visant à freiner une population humaine planétaire toujours croissante. En dehors de cela, ce que m’a appris ce livre, c’est que tout dépend de la volonté des pays riches et développés du Nord de faire d’énormes sacrifices afin d’atteindre les objectifs des accords de Paris et de mettre un terme à la détérioration climatique.
Si, comme le dit le livre, 10 % de la population mondiale les plus riches produisent 50 % des émissions, nous n’avons pas besoin de chercher très loin d’où doivent venir les concessions. Cela dit, personne, parmi les plus riches d’entre nous, ne sera disposé à renoncer à ses avantages matériels qui se traduisent par des revenus élevés, un généreux confort personnel, des voyages tous azimuts et d’offrir à leur progéniture plus que ce qu’ils ont eus. L’absence d’une véritable volonté politique est un autre élément révélateur.
Ce qui est plus probable, c’est que face à l’irréparable, quelque chose devra céder. S’agira-t-il d’une guerre ouverte entre pauvres et riches ? De ceux qui n’ont plus d’endroit où vivre, s’installant sur les hauteurs de la planète, ou de milliards de démunis essayant d’obtenir quelque chose de 800 millions d’individus plus qu’aisés ?
Je ne sais pas exactement à quel point la situation va devenir impossible à vivre et nous forcer enfin à changer, mais ce qui est sûr c’est que de vilains jours attendent notre postérité et j’espère sincèrement que nous ne vivrons pas assez longtemps pour en être témoins …
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