vendredi, juin 25, 2010

Travailler, vieillir, souffrir

Chaque saison amène des tâches domestiques bien particulières qui ne manquent jamais de tester notre détermination et notre forme physique. Le seul problème est, qu'au fil des ans, nos corps commencent à se rebiffer de façon assez virulente contre ces rites saisonniers. Prenez tout ce qui demande à beaucoup se pencher, comme le jardinage par exemple, nos dos de plus en plus raides ne semblent guère apprécier ce genre de contorsions. Les disques de notre colonne vertébrale ne sont plus neufs et n'ont plus tellement envie de fléchir. Contrairement aux joints de Cardan de nos automobiles, ceux-ci ne peuvent plus être remplacés, aussi ils craquent, se coincent et protestent.

C'est vrai, nous accumulons le kilométrage et la plupart d'entre nous ne sont désormais plus couvert par une quelconque garantie. Nous ne sommes plus comme à notre sortie d'usine et commençons désormais à bien sentir chaque nid-de-poule et autre imperfection de la chaussée. Le problème est que nous n'avons qu'un seul corps qu'il convient de bien faire durer et nous ne pouvons plus nous permettre les excès dont nous nous rendions coupable il n'y a encore pas si longtemps. Tout ceci semble expliquer qu'il y a probablement une bonne raison pour laquelle la plupart des pays avancés offrent la retraite quand leurs travailleurs atteignent le milieu de la soixantaine. Y a-t-il quelqu'un parmi vous qui saurait - de manière légale, bien sûr - remettre le compteur à zéro?

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