dimanche, juin 06, 2010

Changer notre modèle économique planétaire

Alors que BP et l'industrie pétrolière sont accusés - comme il se doit - pour le triste sort de tous ces pélicans englués de pétrole dans le golfe du Mexique, il nous faut une fois pour toutes bien comprendre quelle est la cause fondamentale de nos problèmes d'environnement que nous nous sommes créé: Ce n'est pas tant le réchauffement climatique ou le manque de ressources en soi, c'est la surpopulation de notre belle planète. Nous devons sans tarder mettre en place un processus de réduction de population, et commencez plus tôt que plus tard par réformer notre façon d'envisager la croissance économique.

Vous m'entendez souvent parler de passer d'une croissance quantitative à une croissance qualitative comme un moyen de neutraliser notre taux galopant de natalité planétaire (et la surpopulation, son corollaire). Mon choix de terminologie est sans doute innaproprié. En fait, il n'y a que deux, et seulement deux façons de faire croitre toute économie. Nous pouvons soit augmenter la population, soit la productivité et cette derniere est précisément ce que je qualifiais de « croissance qualitative; » prenez en donc bonne note. Le symbole « delta » est utilisé pour marquer une différence ou un changement; si nous voulons changer le PIB d'un pays ou celui de la planète tout entière, nous pouvons considérer l'équation suivante:

Δ de PIB = Δ de population + Δ de productivité 

Cela place le défi bien à sa place, à savoir que si nous comprenons la cause de tous nos problèmes environnementaux, nous voulons d'abord stabiliser la population terrestre au lieu d'accepter bon gré mal gré qu'elle va dépasser les 9 milliards en 2025 et continuer sur sa lancée. Cela voudrait dire que si notre population se stabilisait tout d'un coup, puis diminuait ensuite, comme c'est actuellement le cas pour le Japon, nous devrions accroître notre productivité encore plus et c'est le genre de défi qui nous amène en pleine innovation scientifique et ne peut que pousser notre civilisation à se dépasser et à s'extraire du piège que lui pose tous ces conservatistes et ces créationnistes. Mais tout comme l'alcoolique chronique, nous devons d'abord admettre que nous nous avons un énorme problème de surpopulation, et qu'il est désormais grand temps d'agir!

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