samedi, janvier 26, 2008

Français, bons et mauvais

Pendant le Festival du Film de Sundance, nous avons vu un documentaire sur la crise de l’eau potable qui affecte le monde entier. « Flow. For Love Of Water » (Le courant, pour l’amour de l’eau) est un film qui se concentre sur les problèmes liés à cette situation et pointe du doigt tous les « méchants » qui profitent de cette situation. Il y a entre-autres Coca-Cola, Nestlé, et deux sociétés françaises, Suez et Vivendi. Les présidents de ces dernières entreprises déclarent que leurs intentions sont tout à fait altruistes et qu’il ne font qu’aider les pays en voie de développement en mettant leur technologie et leur savoir faire à leur disposition. Le film indique l’opposé en montrant que ces sociétés se remplissent les poches aux dépens des villes et des pays du tiers-monde, sans même améliorer ou simplement entretenir l’infrastructure qui leur est confiée. Donc ces deux patrons sont présentés au demeurant comme de vrais méchants se cachant derrière des tas de bonnes intentions.
Un autre documentaire que nous n’avons pas eu encore la chance de voir est « Man on Wire » (le funambule) qui raconte l’histoire de Philippe Petit, le funambule français qui - entre autres exploits - avait traversé le vide entre les deux tours jumelles du World Trade Center à New York. Dès le départ, cet acte était tout à fait illégal et planifié comme un crime prémédité, mais le protagoniste finit par être follement apprécié et traité en héro par les foules. Le morale de ces deux histoires est simplement qu’un français plein de bonnes intentions peut finir comme le pire des brigands alors que celui qui semble possédé de desseins horribles peut devenir un saint. Allez-donc y comprendre quelque chose...

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