Quand je regarde les candidats présidentiels en lice pour les élections primaires, je me gratte la tête ; où est le président idéal ? Il me semble en effet impossible de le, ou la trouver.
Il nous faut un président moins influencé par la religion mais d’avantage capable de nous guider tous et de nous inspirer fortement afin de reconstruire ce pays. Un meneur qui peut engager de manière constructive notre congrès tout entier, bien articuler ses attentes et faire travailler nos parlementaires pour le bien commun. Un président dont l’ordre du jour doit commencer par ré-équilibrer le budget, absorber la dette extérieure et s’attaquer aux « trous » qui vont très vite se manifester avec le financement des retraites et des soins médicaux qui y sont liés. Nous avons également besoin d’un président prêt à s’attaquer au financement des campagnes électorales et capable de minimiser l'influence des lobbies à Washington, d’éliminer les faveurs excessives concédées par les parlementaires à leurs élus locaux, de s’attaquer aux subventions agricoles et d’entreprendre une vraie reforme de la fiscalité. Pendant que le président y est, pourquoi ne pas éliminer le collège électoral et faire en sorte que nous puissions élire son successeur au suffrage universel ? Il nous faut également un président qui ait le courage de prendre en main tous nos problèmes de santé et faire l’effort d’aller dans la direction de ce que font les autres nations développées dans ce domaine. Il est tout aussi important que ce nouveau président s’assure que les agences fédérales de contrôle telles que le FDA ou le FTC soient proprement financées, avec le personnel nécessaire, afin de pouvoir remplir leur rôle. L’immigration est plus qu’un problème national, c’est en fait le résultat de tensions qui existent entre pays pauvres et pays nantis, et pendant qu’il doit être résolut pour répondre à nos priorités nationales, il doit aussi être envisagé en concertation avec le reste du monde.
Sur le front international, nous devons avoir un chef capable et disposé à engager les autres pays sous la forme d'un dialogue positif. Cela commence par les Nations-Unies, Israël, l’Iran, la Russie, la Chine et l’Inde, parmi d’autres. La résolution de la crise israélo-Palestinienne doit être la priorité absolue de ce nouveau mandat. Le président doit être à même d’exiger des résultats et si Israël fait obstruction, mettre toute la pression nécessaire et s’il le faut, couper toute subvention. Au même moment il lui faudra quitter l’Irak aussitôt qu'humainement possible, rectifier le tir en Afghanistan et exiger d’Hamid Karzai qu’il diversifie son petit commerce de pavot en une activité plus durable et moins dommageable pour le reste du monde. Il faudra alors qu’il exerce pleinement son influence et mette toute la pression pour dénucléariser Israël, le Pakistan et l’Inde, et s’acheminer vers une réduction importante de l’arsenal nucléaire des autres nations impliquées. Bien sur, il lui faudra arrêter de soutenir les régimes tyranniques et s’il reste un peu de temps, engager Cuba de manière à ce que l’île-nation retombe enfin dans le concert des nations-amies.
Sur le front planétaire, il faudra que notre président prenne soin de notre bonne vieille terre et commence par donner le bon exemple. C’est là une merveilleuse occasion pour ce nouveau chef d’état de rallier tous ses concitoyens autour d’une noble cause, capable de capturer les imaginations et visant cette fois-ci le développement d’énergies nouvelles au lieu de retourner faire un voyage nostalgique sur la lune et d'aller jusqu'à convoiter Mars.
Maintenant que mon regard se tourne justement vers le ciel, je me demande où se cache ce candidat idéal ?
mardi, janvier 08, 2008
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