dimanche, janvier 27, 2008
L’addition s'il vous plaît
Il est trop facile de pointer du doigt la situation crée par le « sub-prime » pour expliquer le marasme financier dans lequel les Etats-Unis se trouvent en ce moment. Tout en fait a commencé lorsque George Bush s’est emparé du pouvoir en 2000 et a fait de sa baisse d’impôt l’un des piliers de sa politique économique. Cette crise du « sub-prime » n’est qu’en fait l’un des résultats d’un programme économique dysfonctionnel. Dès cet instant, une consommation effrénée de la part de l’ensemble de notre population a été la principale priorité du gouvernement. Cette fuite en avant a encouragé chaque citoyen à acheter des écrans géants de télévision, des énormes 4 x 4 et des maisons d’habitation énormes alors que personne ne prêtait attention au coût exorbitant d’une guerre inutile en Irak qui n’a cessé de saigner nos finances fédérales. L’énorme déficit budgétaire créé par une guerre que nous ne pouvions guère nous offrir et pour laquelle nous ne voulions pas payer comptant, n’a cessé de saigner notre trésorerie à blanc, a déprimé la valeur du dollar et a littéralement bloqué la réserve fédérale américaine dans une situation inextricable. La décision prise la semaine dernière par Ben Bernanke de baisser les taux d’intérêts par quelques ¾ de points n’était qu’une autre rustine, juste un peu plus grande que les précédentes, qui n’aura fait effet que pendant quelques heures. Il ne nous reste maintenant plus de munitions pour nous sortir d’un gouffre entièrement planifié et excavé pour nous par le gouvernement Bush. Que fait on ? Cela me parait assez simple ; il va falloir que nous restions « terrés » ainsi pendant un long moment afin que nous puissions enfin faire l’expérience de toute la douleur qui nous attend ! Attachez vos ceintures, sortez votre carte de crédit et serrez les dents !
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