mercredi, janvier 23, 2008

La branche française du ski en déclin?

Depuis que Jean Vuarnet avait établit la crédibilité de Rossignol en 1960 en remportant l’Or Olympique à Squaw Valley et qu’en 1968 Jean-Claude Killy allait, sur une très longue période, assurer la domination des marques française après sa triple victoire Olympique de Grenoble, toutes les marques qui semblaient jusqu’alors imbattables dirigent aujourd’hui leurs spatules vers... le bas. Lors des récentes cessions de Salomon et de Rossignol à Adidas et Quiksilver, cet héritage doré à amorcé son déclin. Dans les deux cas, Adidas - plus tard Amer - et Quiksilver ont acquis des usines, des marques, des brevets et des organisations commerciales mais n’ont pas reçu la vision et la passion qui habitaient Georges Salomon ou Laurent Boix-Vives, leurs fondateurs et patrons respectifs. Une fois l’affaire conclue, ces éléments si essentiels se sont vite taris et immédiatement des fissures sont apparues un peu partout sur l’édifice. Le caractère saisonnier de la branche du ski en fait un domaine à la fois dysfonctionnel, difficile à gérer et en l’absence d’une passion sans limites, la survie et le succès d’une entreprise sont peu probables. Faire de l’argent ne peut en aucun cas être la seule motivation ; il faut également qu’existe une compréhension complète du secteur d’activité et une passion sans bornes pour le sport si l’on veut réussir à long terme. Ce dont on besoin les sociétés comme Rossignol et Salomon, ce sont d’avantage de gens de terrain passionnés et beaucoup moins de cadres obsédés par le court du titre sur les places boursières...

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