L’analyse comparative est un processus consistant à comparer ses propres performances à celles des autres, généralement de ceux considérés les meilleurs dans leur domaine. Ce n’est pas quelque chose qui nous plait trop en Amérique, parce que nous sommes un peu individualistes et, ce faisant, nous aimons parfois réinventer la roue.
Cela dit, en tant que nation, nous sommes bien pires, car nous croyons, entre autres absurdités, en « l’exceptionnalisme américain », ce qui veut dire que nous avons toujours été, sommes et serons toujours la MEILLEURE de toutes les nations. Nous n’essayons donc même pas de les observer ! Pourtant, en ignorant cette analyse comparative, nous nous tirons une balle dans le pied.
En tant que pays, nous n’avons pas envie de mesurer nos propres produits, services et méthodes par rapport au reste du monde et, ce faisant, nous passons à côté de nombreuses bonnes opportunités car nous avons du mal à identifier tout ce qui pourrait être adopté pour améliorer les performances de notre pays. Je ne dis pas que nous sommes mauvais, mais nous pourrions faire beaucoup mieux, au moins pour nous maintenir, car nous sommes en déclin dans de nombreux domaines.
Considérez par exemple le système métrique, certaines méthodes européennes d’éducation des enfants, les systèmes de santé publique plus efficaces, et même notre propre Constitution ! L’analyse comparative pourrait être utilisée pour améliorer n’importe quel aspect de notre pays, de l’efficacité administrative au système électoral, en passant par la satisfaction des citoyens.Cela nous aiderait également à identifier de nouvelles opportunités et maintiendrait une bonne longueur d’avance sur nos concurrents mondiaux. Au lieu de cela, nous disposons du plus grand budget de défense mondial, qui ne fait probablement pas bon usage de tout son coût, ni le plus agile ou efficace (regardez le Vietnam, l’Irak et l’Afghanistan).
L'adoption de l'analyse comparative nous permettrait aussi d’améliorer nos performances et nous aiderait à identifier les domaines dans lesquels nous pouvons faire mieux, comme la réduction des gaz à effet de serre et le développement de sources d'énergie renouvelables. Cela réduirait également les coûts, en adoptant de meilleures pratiques sur des éléments comme les matériaux, la main-d'œuvre et l'énergie.
Cela permettrait également d’améliorer la satisfaction des citoyens en améliorant la valeur et la qualité de nos vies, ce qui pourrait nous rendre tous beaucoup plus heureux. Qu'attendons-nous alors?
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