Mardi dernier, nous recevions une nouvelle mesure de l’inflation aux États-Unis pour novembre 2023. Je n’ai pas été impressionné par les progrès faits, surtout au vu d’une baisse spectaculaire du prix de l’essence le mois dernier.
La question est donc de savoir quand notre économie pourra-t-elle enfin atteindre l’objectif d’inflation de 2 % fixé par la Réserve fédérale ?De la même manière, quand les taux d’intérêt vont-ils passer de leur niveau actuel de 5,4 % à un niveau plus favorable pour les consommateurs et qui ne coûtera pas non plus 800 milliards de dollars par an au pays pour financer sa dette ?
Peut-être avons-nous atteint le niveau des rendements décroissants ? Personnellement, je pense qu’il sera difficile de revenir à ce seuil magique de 2 % ou moins. D’une part, avec la guerre en Ukraine et à Gaza, les marchés mondiaux de l’énergie continueront d’être perturbés et leurs prix resteront volatiles.
Même si certains goulots d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement se sont atténués, les tensions géopolitiques, telles que les confinements en cours et la crise immobilière en Chine, pourraient créer de nouvelles perturbations, susceptibles de faire monter les prix de certains produits et services, ainsi que des guerres commerciales ou des mesures protectionnistes qui pourraient perturber davantage le commerce mondial et pousser l’inflation vers le haut.
Aux États-Unis, notre marché du travail reste solide, avec un faible taux de chômage et des salaires en hausse, et cela maintient également une pression sur les prix vers la hausse. D’un autre côté, les optimistes pensent que l’inflation va poursuivre sa baisse progressive vers l’objectif de 2 %, dans l’espoir d’une croissance économique continue et d’un ralentissement des perturbations géopolitiques, une vision optimiste dont je ne suis pas convaincu.
Au lieu de cela, je crois que l’inflation restera obstinément au-dessus de l’objectif fixé en raison d’un monde chaotique qu’il nous faudra subir encore pendant longtemps. Je n’ai pas inclus dans ce scénario les coûts croissants de toutes sortes apporté par toutes ces catastrophes provoquées par le changement climatique, mais encore une fois, je suis un skieur, pas un économiste !
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