Aucune foi religieuse ne m’est jamais venue naturellement, même en ayant été élevée religieusement dans une famille catholique. J’ai entendu dire que la foi était une grâce, mais je n’ai jamais pu comprendre comment cela fonctionnait, ou du moins, rien de tout cela ne faisait de sens pour moi, c’est pourquoi aujourd’hui, je spirituel, mais pas du tout religieux.
J’en suis arrivé à la conclusion que la foi n’était pas seulement un sentiment de bonheur ou de colère, mais un autre animal – pardonnez le jeu de mots – qu’on pourrait à la rigueur dresser. La définition de la foi est la croyance en quelque chose située au-delà du tangible, souvent une puissance supérieure, une doctrine religieuse ou un ensemble de valeurs.
Cela peut provenir d’une preuve, d’une confiance toute simple, d’une expérience personnelle ou d’une combinaison de ces éléments. Cela se complique évidemment lorsque la foi concerne quelque chose de profondément irrationnel, comme une religion par exemple, et à moins qu'un miracle ne se produise, ce qui est rare, cela peut se produire avec une répétition incessante, tout comme un lavage de cerveau.
Cette technique est utilisée avec les jeunes enfants dans le cadre de l’éducation religieuse pour planter les graines et finalement ancrer leur foi à long terme. Les sentiments, tout au contraire, sont constitués de divers états d’émotion, comme la joie, la tristesse, la colère ou la peur.Tous les sentiments sont subjectifs et influencés par divers facteurs, notamment nos expériences personnelles, notre état physique et des événements extérieurs. Ils fluctuent fréquemment et seront probablement éphémères.
Même si la foi et les sentiments sont différents, ils peuvent s’influencer mutuellement. Par exemple, croire en quelque chose de positif peut susciter des sentiments d’espoir et de joie. De même, les sentiments peuvent influencer la foi, tout comme les émotions fortes, telles que l’amour peut inspirer et renforcer la foi.
À l’inverse, les sentiments peuvent contredire la foi, car certains peuvent ressentir du doute ou du désespoir, même s’ils croient profondément en Dieu. À bien des égards, la foi agit comme une attente et rappelons-nous l’équation : le bonheur est égal à la réalité moins l’attente… ou la foi !
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