Notre récent voyage dans le sud de l’Utah a confirmé que parcourir de longues distances avec une voiture électrique n’est pas aussi difficile ou aussi stressant que nous aurions pu le craindre. Il est vrai que depuis près des deux ans que nous conduisons cette auto, ce n’est que le second long voyage que nous ayons fait avec ce véhicule, et que moins on pratique, moins on apprend et on se familiarise et s’habite avec la marche à suivre.
Il est tout aussi vrai que l’hiver n’est pas la saison idéale pour prendre la route avec une voiture électrique. Il fait froid et la batterie ne tient pas aussi bien la charge, et les pneus neige ne roulent pas aussi efficacement sur route que les pneus d'été ordinaires, sans parler de la nécessité de chauffer l'habitacle, d'ajouter deux passagers adultes et de passer d'une très basse altitude à 2 100 mètres !
Nous sommes restés 5 jours dans le désert du sud de l'Utah et avons dû recharger la voiture avec la prise 110V du garage, un processus qui n’en finit pas mais qui nous a donné assez de « jus » pour nous promener en ville et visiter le parc national de Zion à proximité.
Sur l'autoroute, il y a suffisamment de superchargeurs Tesla pour ne plus avoir à se soucier de la conduite et l'ordinateur du véhicule est toujours là pour avertir le conducteur de s'arrêter à tel ou tel chargeur pour recharger la batterie, il est donc juste de dire que le processus est vraiment sans problème et fonctionne parfaitement bien.Le peu de temps nécessaire pour recharger est masqué par tous les éléments d'une pause carburant, c’est à dire arrêt pipi, pause café ou collation et une petite balade pour se dégourdir les jambes. En résumé, toute cette appréhension est totalement injustifiée et n’est que le produit d’un cerveau qui refuse encore une fois de s’adapter, mais j’ajouterai un autre élément fort rassurant dans le blog de demain!
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