Alors que l'Organisation Mondiale de la Santé considère que l'âge à partir duquel on est considéré être « vieux » est de 60 ans et que certains sociologues poussent ce seuil à 65 ans, je suis un peu plus généreux et partial en m'autorisant à croire que cela ne commence officiellement qu'à 70 ans, ce qui aura été ma situation pour l'année écoulée.
J'étais un peu inquiet quand j'ai franchi cette ligne il y a 12 mois, mais je m'y suis depuis habitué et voici ce que j'ai pu observer.
D’abord, je ne me suis pas complètement détérioré et j'ai pu mener mes activités quotidiennes sans trop de changements perceptibles.
J'ai quand même appris cette année que la guérison prend beaucoup plus de temps à cet âge, et c'est pourquoi je fais désormais bien attention à ne plus me faire mal. À titre d’exemple, je n'ai fait du VTT qu'une seule fois.
J'embauche maintenant quelqu'un pour laver nos fenêtres dont l’accès est difficiles et je ne soulève plus de lourds objets. À moins que je me fasse des illusions, il me semble que mon cerveau fonctionne toujours bien et que mon jugement reste solide. En ce qui concerne le ski, c'est une pratique qui m'est tellement naturelle que nous n'en parlerons même pas.
Y a-t-il de mauvais cotés ? Ma femme me dit parfois que mon corps a toujours l'air bien, mais cela implique que mon visage n'est plus tout à fait à ce niveau qualitatif et qu'elle a bien raison. Donc, en ayant toutes ces considérations (essentiellement) positives à l'esprit, je vous encourage tous à devenir septuagénaire, si vous n'avez pas encore commencé, et à y rester pour la décennie complète et au-delà.
Quant à moi, je me sens bien préparé et en sécurité pour continuer mon septuagénariat pendant ces neuf prochaines années si j'en ai le privilège !
lundi, décembre 31, 2018
dimanche, décembre 30, 2018
Attention à l'heure de fermeture !
Chaque liaison à ski par remontées mécaniques implique une heure-limite à ne pas manquer faute de quoi, il faut faire face à certaines conséquences. Si vous ratez celle-ci, vous n'avez généralement pas d'autre choix que de retourner à votre voiture ou à la maison en bus ou en taxi.
Cela ne m’était jamais arrivé jusqu'à ce que ma fille et moi-même soyons obligés d'en faire l'expérience ce vendredi dernier. Pour des raisons qui pourraient être imputées à mon âge avancé, j’ai perdu le sens du temps (ce qui n’était anormal quand le ski est excellent).
Bien que nous ayons réalisé trop tard que nous allions rater notre connexion, et que nous ayons foncé comme des fous pour prendre la télécabine qui allait nous ramener des Canyons à Park City, nous avons loupé l'heure de fermeture pour une misérable minute de retard, ce qui est débile, mais fait bien partie de la vie et de ses règles idiotes.
Nous n’avions alors pas eu d'autre choix que de skier jusqu'au pied des pistes des Canyons et d’attendre le bus qui nous ramènerait au pied des pistes de Park City où se trouvait mon auto. C'était la première fois que nous empruntions l'un des ces nouvelles navettes tout-électrique que nos transports en commun viennent d'acheter.
Même si nous avons eu la chance d'y trouver deux places assises dans cette énorme boite de sardines, il nous a semble t-il fallu une éternité pour nous rendre à notre destination à cause de l'affreuse circulation qui paralyse tout pendant les vacances et que nous appelons à Park City « carmageddon » pour emprunter un mot au vocabulaire californien.
Lorsque nous sommes finalement arrivés à l’arrêt du bus, nous avons non seulement dû rechausser pour skier jusqu’au parking où notre voiture nous attendait, mais nous avons du aussi nous battre comme des fous pour nous sortir de ce piège.
Sortir du parking à 17h00 était quasiment impossible et nous pensions être coincés toute la nuit dans cet embouteillage sans fin.
La morale de cette leçon est que plus jamais je ne raterai la dernière télécabine !
Cela ne m’était jamais arrivé jusqu'à ce que ma fille et moi-même soyons obligés d'en faire l'expérience ce vendredi dernier. Pour des raisons qui pourraient être imputées à mon âge avancé, j’ai perdu le sens du temps (ce qui n’était anormal quand le ski est excellent).
Bien que nous ayons réalisé trop tard que nous allions rater notre connexion, et que nous ayons foncé comme des fous pour prendre la télécabine qui allait nous ramener des Canyons à Park City, nous avons loupé l'heure de fermeture pour une misérable minute de retard, ce qui est débile, mais fait bien partie de la vie et de ses règles idiotes.
Nous n’avions alors pas eu d'autre choix que de skier jusqu'au pied des pistes des Canyons et d’attendre le bus qui nous ramènerait au pied des pistes de Park City où se trouvait mon auto. C'était la première fois que nous empruntions l'un des ces nouvelles navettes tout-électrique que nos transports en commun viennent d'acheter.
Même si nous avons eu la chance d'y trouver deux places assises dans cette énorme boite de sardines, il nous a semble t-il fallu une éternité pour nous rendre à notre destination à cause de l'affreuse circulation qui paralyse tout pendant les vacances et que nous appelons à Park City « carmageddon » pour emprunter un mot au vocabulaire californien.
Lorsque nous sommes finalement arrivés à l’arrêt du bus, nous avons non seulement dû rechausser pour skier jusqu’au parking où notre voiture nous attendait, mais nous avons du aussi nous battre comme des fous pour nous sortir de ce piège.
Sortir du parking à 17h00 était quasiment impossible et nous pensions être coincés toute la nuit dans cet embouteillage sans fin.
La morale de cette leçon est que plus jamais je ne raterai la dernière télécabine !
samedi, décembre 29, 2018
Une monitrice bien curieuse
Ceci est une autre histoire entendue sur le télésiège alors que je skiais avec ma fille. À côté de nous se trouvait une monitrice et deux fillettes âgées de 6 à 8 ans.
En moins des huit minutes que durait la montée, elle leur parlait de sujets allant de la peur comme par exemple : « auriez-vous peur d'un tigre ? », aux accidents, « J'ai une plaque métallique vissée dans ma main … », à des questions plus curieuses et un peu inappropriées qu'elle posait à ses élèves, telles que: « Que fais ton père ? »
« Il travaille! » (bonne façon d'esquiver la question ...)
La monitrice se tourna alors vers l'autre petite fille et lui demanda :
« Et toi, ton père, que fait-il ? »
« Il est docteur »
La monitrice poursuivi son interrogatoire :
« Et ta mère ? »
« Elle va au gym »
Excellente réponse !
En moins des huit minutes que durait la montée, elle leur parlait de sujets allant de la peur comme par exemple : « auriez-vous peur d'un tigre ? », aux accidents, « J'ai une plaque métallique vissée dans ma main … », à des questions plus curieuses et un peu inappropriées qu'elle posait à ses élèves, telles que: « Que fais ton père ? »
« Il travaille! » (bonne façon d'esquiver la question ...)
La monitrice se tourna alors vers l'autre petite fille et lui demanda :
« Et toi, ton père, que fait-il ? »
« Il est docteur »
La monitrice poursuivi son interrogatoire :
« Et ta mère ? »
« Elle va au gym »
Excellente réponse !
vendredi, décembre 28, 2018
Minimiser le danger en profitant du frisson ...
Le ski, ou tout autre sport impliquant des sensations fortes, comme la vitesse, nous procure des sensations fortes capable de ravir la plupart d’entre nous tout en nous maintenir « accros » à cette activité.
Cependant, en vieillissant, ces sensations ne sont pas nécessairement compatibles avec notre sécurité, car elles sont souvent dangereuses.
Il existe donc une marge de manœuvre étroite entre ces deux éléments opposés, et le meilleur conseil que je me donne constamment est de bien faire attention à ma condition physique, à mes mouvements, à ma technique et à mon environnement.
Cela m'apporte une marge de sécurité supplémentaire, mais - je le sais trop bien - ne me mettra pas toujours à l'abri des mauvaises surprises.
Cela dit, que nous soyons jeunes ou vieux, nous sommes, à ce niveau, tous à la même enseigne ...
Cependant, en vieillissant, ces sensations ne sont pas nécessairement compatibles avec notre sécurité, car elles sont souvent dangereuses.
Il existe donc une marge de manœuvre étroite entre ces deux éléments opposés, et le meilleur conseil que je me donne constamment est de bien faire attention à ma condition physique, à mes mouvements, à ma technique et à mon environnement.
Cela m'apporte une marge de sécurité supplémentaire, mais - je le sais trop bien - ne me mettra pas toujours à l'abri des mauvaises surprises.
Cela dit, que nous soyons jeunes ou vieux, nous sommes, à ce niveau, tous à la même enseigne ...
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jeudi, décembre 27, 2018
L'art de « recycler » les cadeaux ...
Aux États-Unis, « recycler » un cadeau qui ne plaît pas en le refourguant à quelqu'un d'autre est assez commun, mais nous l'avions rarement fait, tout simplement parce que nous devions aimer les quelques présents que nous recevions ...
C'était jusqu'à ce que nous trouvions devant notre porte un gâteau que nos voisins de quartier avaient posé là, à notre intention. C'était la deuxième fois qu'il nous faisaient ce même cadeau pour Noël. Il s'agissait d'un gâteau aux Streusel (Streuselkuchen), que nous n’avions tout simplement pas pu manger l’année précédente, car c’était de « l’étouffe-chrétien ».
Donc, notre première réaction fut de dire : « Nous n'allons pas nous faire avoir deux fois ». Comme nous étions invités à une réception de Noël et devions apporter du vin, nous avons simplement ajouté ce fameux gâteau à notre contribution, en espérant qu’il se trouverait quelques amateur de gâteau super sec dans cette assemblée festive.
Notre idée était excellente, dans la mesure où le donneur du Streusel ne serait pas de la partie, ce dont nous étions à peu près sûrs.
Avec cette hypothèse boiteuse en tête, nous avons donc apporté ce gâteau. Au beau milieu de la soirée, un autre voisin qui vivait en face de la personne qui avait si généreusement donné ce gâteau nous a dit que lui aussi, tout comme nous, l'avait refourgué pour cette même occasion.
En dépit de toute l'angoisse que ce « recyclage » avait pu suscité, nous nous sentions soulagés de ne pas être les seuls à avoir utilisé cette méthode !
C'était jusqu'à ce que nous trouvions devant notre porte un gâteau que nos voisins de quartier avaient posé là, à notre intention. C'était la deuxième fois qu'il nous faisaient ce même cadeau pour Noël. Il s'agissait d'un gâteau aux Streusel (Streuselkuchen), que nous n’avions tout simplement pas pu manger l’année précédente, car c’était de « l’étouffe-chrétien ».
Donc, notre première réaction fut de dire : « Nous n'allons pas nous faire avoir deux fois ». Comme nous étions invités à une réception de Noël et devions apporter du vin, nous avons simplement ajouté ce fameux gâteau à notre contribution, en espérant qu’il se trouverait quelques amateur de gâteau super sec dans cette assemblée festive.
Notre idée était excellente, dans la mesure où le donneur du Streusel ne serait pas de la partie, ce dont nous étions à peu près sûrs.
Avec cette hypothèse boiteuse en tête, nous avons donc apporté ce gâteau. Au beau milieu de la soirée, un autre voisin qui vivait en face de la personne qui avait si généreusement donné ce gâteau nous a dit que lui aussi, tout comme nous, l'avait refourgué pour cette même occasion.
En dépit de toute l'angoisse que ce « recyclage » avait pu suscité, nous nous sentions soulagés de ne pas être les seuls à avoir utilisé cette méthode !
mercredi, décembre 26, 2018
Un mur ? Non, une cage au-dessus de l'Amérique
Alors que Trump pique une crise de colère quand on lui refuse le financement de son mur entre les États-Unis et le Mexique, il semble oublier que même avec le mur le plus formidable qu'il soit, un clandestin pourra toujours le contourner en entrant aux États-Unis par l’océan, depuis ses côtes à l'est ou à l'ouest, en survolant le mur avant de se rendre dans l'État de son choix ou au Canada, avant de rentrer par le nord.
Ce qui est donc nécessaire, c’est une cage grillagée, haute de 15 000 mètres (afin que les vols intérieurs puissent circuler en dessous), et s’étendrait jusqu’à la limite des eaux territoriales du pays pour complètement bloquer l’afflux d’illégaux.
Bien sûr, cela coûterait plus cher que le mur (environ 100 000 milliards de dollars selon mon estimation), mais cela vaudrait vraiment la peine. On en a toujours pour ses sous !
Ce qui est donc nécessaire, c’est une cage grillagée, haute de 15 000 mètres (afin que les vols intérieurs puissent circuler en dessous), et s’étendrait jusqu’à la limite des eaux territoriales du pays pour complètement bloquer l’afflux d’illégaux.
Bien sûr, cela coûterait plus cher que le mur (environ 100 000 milliards de dollars selon mon estimation), mais cela vaudrait vraiment la peine. On en a toujours pour ses sous !
mardi, décembre 25, 2018
Rallumer la lumière
Dans un océan de mauvaises nouvelles, il s'en trouve aussi quelques bonnes. La principale est qu'après le solstice d'hiver, l’éclairage diurne augmente à nouveau et plus de soleil nous réchauffe la peau, plus la lumière revient, plus nous voyons beaucoup plus clairement où nous allons en skiant.
Cela nous libérera aussi des pensées déprimantes, nous rapprochera d'un monde sans Trump et d'un marché boursier qui se remettra à grimper.
Avant l’institutionnalisation de Noël, Yuletide était autrefois une fête païenne observée par les peuples germaniques avant d’être reformulée par le christianisme.
Alors, aujourd’hui il est temps de crier haut et fort: « Joyeux Noël! »
Cela nous libérera aussi des pensées déprimantes, nous rapprochera d'un monde sans Trump et d'un marché boursier qui se remettra à grimper.
Avant l’institutionnalisation de Noël, Yuletide était autrefois une fête païenne observée par les peuples germaniques avant d’être reformulée par le christianisme.
Alors, aujourd’hui il est temps de crier haut et fort: « Joyeux Noël! »
lundi, décembre 24, 2018
Bien vieillir en restant actif
Klaus Obermeyer a célébré son 99e anniversaire le lundi 3 décembre à Aspen, dans le Colorado. Ceci est devenu une occasion annuelle dans la société d'articles de ski, Sport Obermeyer, qu'il a créé en 1947.
L'Aspen Times, le journal local, a interviewé son fondateur d'origine bavaroise.
La chose que j'en ai retenu est que, selon Obermeyer, « [la vie] est comparable à une piste de danse qui bouge constamment, mais où l'on se retrouve toujours vers l'endroit où l'on voulait initialement se rendre. Aller là où l'on vise, ou le fait d'avoir un but est essentiel dans la vie. Si vous visez en direction des pistes de ski d'Aspen, vous n'allez pas vous retrouver dans la direction opposée, à savoir, sur le versant plein sud de la vallée, dans le quartier résidentiel de ' Red Mountain ' ».
Plus que jamais, Klaus Obermeyer trace pour moi l'exemple à suivre !
L'Aspen Times, le journal local, a interviewé son fondateur d'origine bavaroise.
La chose que j'en ai retenu est que, selon Obermeyer, « [la vie] est comparable à une piste de danse qui bouge constamment, mais où l'on se retrouve toujours vers l'endroit où l'on voulait initialement se rendre. Aller là où l'on vise, ou le fait d'avoir un but est essentiel dans la vie. Si vous visez en direction des pistes de ski d'Aspen, vous n'allez pas vous retrouver dans la direction opposée, à savoir, sur le versant plein sud de la vallée, dans le quartier résidentiel de ' Red Mountain ' ».
Plus que jamais, Klaus Obermeyer trace pour moi l'exemple à suivre !
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dimanche, décembre 23, 2018
Invitations de Noël à l'américaine
Quand j'ai grandi en France, nous n'avions pas d'invitation festives à l'occasion de Noël comme c'est monnaie courante en Amérique.
Ce phénomène social mérite donc d'être expliqué du point de vue d'un emigré comme moi.
Ce genre de manifestation contient de nombreux éléments que je n'aime pas beaucoup, comme rester debout des heures avec un verre à la main et également une assiette de nourriture indéfinissable, plus une fourchette coincée entre les doigts de l'autre main, ce qui est anathème pour un Français.
Manger ne peut être accompli que quand on s'assoit confortablement, du moins c'est ce que pensaient mes ancêtres !
La question évidente qui fait suite à ces observations, est de savoir à quoi servent ces fêtes ou « parties » comme on les appelles ?
Pour les hôtes, il s’agit de montrer leur belle maison avec ses vues sur les pistes de ski, son bel ameublement et un sapin de Noël surchargé de décorations. En d’autres termes, toutes les composants tangibles qui montrent le statut social qu'ont atteint ces hôtes.
Pour les invités, c’est une façon de s'en mettre plein la panse et de bien picoler tout en racontant leurs exploits à peine croyables.
Que peut-on alors en tirer ? Une bonne leçon en anthropologie!
Ce phénomène social mérite donc d'être expliqué du point de vue d'un emigré comme moi.
Ce genre de manifestation contient de nombreux éléments que je n'aime pas beaucoup, comme rester debout des heures avec un verre à la main et également une assiette de nourriture indéfinissable, plus une fourchette coincée entre les doigts de l'autre main, ce qui est anathème pour un Français.
Manger ne peut être accompli que quand on s'assoit confortablement, du moins c'est ce que pensaient mes ancêtres !
La question évidente qui fait suite à ces observations, est de savoir à quoi servent ces fêtes ou « parties » comme on les appelles ?
Pour les hôtes, il s’agit de montrer leur belle maison avec ses vues sur les pistes de ski, son bel ameublement et un sapin de Noël surchargé de décorations. En d’autres termes, toutes les composants tangibles qui montrent le statut social qu'ont atteint ces hôtes.
Pour les invités, c’est une façon de s'en mettre plein la panse et de bien picoler tout en racontant leurs exploits à peine croyables.
Que peut-on alors en tirer ? Une bonne leçon en anthropologie!
samedi, décembre 22, 2018
Quand deux Français se rencontrent
En milieu de semaine, alors que je skiais sur Thaynes, à Park City, j'ai pris le télésiège avec un homme d'une quarantaine d'années et, en discutant, j'ai immédiatement détecté un accent français.
J'avais raison, Olivier était bien un compatriote qui vivait en ville depuis 5 ans après son arrivée à San Francisco il y a une vingtaine d'années. Je lui ai suggéré de skier avec moi sur Thaynes et dès le jeune homme est allé à fond la caisse, ce qui m'a obligé à le suivre.
En me voyant à ses cotés, il a accéléré, mais n'a quand meme pas pu me suivre jusqu'en bas. Nous avons fait une autre piste et il a dit: « Allons doucement, cette fois-ci ». J'ai acquiescé, mais il est repartit comme un boulet de canon et j'ai dû le battre une seconde fois.
Quand nous sommes remontés pour la troisième fois, il a dit qu'il devait partir chercher son fils à l'école. Dommage, on ne dit jamais deux sans trois !
J'avais raison, Olivier était bien un compatriote qui vivait en ville depuis 5 ans après son arrivée à San Francisco il y a une vingtaine d'années. Je lui ai suggéré de skier avec moi sur Thaynes et dès le jeune homme est allé à fond la caisse, ce qui m'a obligé à le suivre.
En me voyant à ses cotés, il a accéléré, mais n'a quand meme pas pu me suivre jusqu'en bas. Nous avons fait une autre piste et il a dit: « Allons doucement, cette fois-ci ». J'ai acquiescé, mais il est repartit comme un boulet de canon et j'ai dû le battre une seconde fois.
Quand nous sommes remontés pour la troisième fois, il a dit qu'il devait partir chercher son fils à l'école. Dommage, on ne dit jamais deux sans trois !
vendredi, décembre 21, 2018
Que penser de Wall Street ?
Comme le type qui dirige les États-Unis est aussi incompétent que son comportement est imprévisible, le marché boursier est en chute libre depuis le début octobre.
La question qui vient immédiatement à l'esprit est de se demander si cela va s'arrêter et si c'est le cas, les marchés boursiers vont-il retrouver leur valeur réelle et quand. Le service financier Morningstar offre un outil assez juste mesurant la vraie valeur boursière.
Celle-ci est estimée à 89% de ce que devrait être sa valeur réelle. Une autre façon de voir les choses serait de dire que, à ce jour, le marché a perdu 11% de sa juste valeur.
Mon espoir et mon raisonnement vont en direction d'un rebond vers un niveau nominal, mais suis bien qualifié pour en être sûr ?
Bon, le fait est qu'en mars 2009, le marché boursier était en baisse de 36% et qu'il a fini par faire une remontée remarquable.
C'est pour cela que je reste confiant et c'est ce qui compte !
La question qui vient immédiatement à l'esprit est de se demander si cela va s'arrêter et si c'est le cas, les marchés boursiers vont-il retrouver leur valeur réelle et quand. Le service financier Morningstar offre un outil assez juste mesurant la vraie valeur boursière.
Celle-ci est estimée à 89% de ce que devrait être sa valeur réelle. Une autre façon de voir les choses serait de dire que, à ce jour, le marché a perdu 11% de sa juste valeur.
Mon espoir et mon raisonnement vont en direction d'un rebond vers un niveau nominal, mais suis bien qualifié pour en être sûr ?
Bon, le fait est qu'en mars 2009, le marché boursier était en baisse de 36% et qu'il a fini par faire une remontée remarquable.
C'est pour cela que je reste confiant et c'est ce qui compte !
jeudi, décembre 20, 2018
Serait-ce reparti pour les J.O. à Salt Lake?
Le Comité olympique américain a préféré Salt Lake City à Denver comme ville candidate aux Jeux olympiques d’hiver de 2030.
Cette décision intervient à un moment où le Comité international olympique (CIO) voit l’intérêt pour recevoir les J.O. en chute libre en raison d’attentes toujours plus grandes de la part du CIO et d'une flambée des coûts qui avait explosés à Sotchi.
Les organisateurs de Salt Lake pense que cela ne coûterait que 1,5 milliard de dollars, mais je parie qu'en fin de compte, ce sera plus près des 10 milliards (en dollars d'aujourd'hui). Salt Lake City préférerait également avoir les J.O. En 2030, mais devrait peut être s'en contenter dès 2026 si l’intérêt pour cette année continue à chuter.
Déjà, les habitants de Calgary ont fermement voté contre le projet de candidature aux Jeux de 2026. Leur refus laisse donc Stockholm en Suède et une alliance italienne, comprenant Milan et Cortina d’Ampezzo, comme les seuls candidats restants.
La ville suisse de Sion, ainsi que celles de Sapporo au Japon et Graz en Autriche se sont toutes retirées en début d'année, alors que la candidature turque d'Erzurum avait été éliminée par le CIO. Ce dernier devrait élire la ville choisie pour 2026 en juin 2019.
Maintenant, est-ce que je me soucie de savoir si mon patelin aura une fois de plus les J.O. ?
Pas vraiment, mais c’est une cible facile et une réalisation qui bluffe, pour les politiciens locaux et pour l’église mormone qui voit dans cet événement une occasion de montrer au monde sa théologie des plus exotiques ...
Cette décision intervient à un moment où le Comité international olympique (CIO) voit l’intérêt pour recevoir les J.O. en chute libre en raison d’attentes toujours plus grandes de la part du CIO et d'une flambée des coûts qui avait explosés à Sotchi.
Les organisateurs de Salt Lake pense que cela ne coûterait que 1,5 milliard de dollars, mais je parie qu'en fin de compte, ce sera plus près des 10 milliards (en dollars d'aujourd'hui). Salt Lake City préférerait également avoir les J.O. En 2030, mais devrait peut être s'en contenter dès 2026 si l’intérêt pour cette année continue à chuter.
Déjà, les habitants de Calgary ont fermement voté contre le projet de candidature aux Jeux de 2026. Leur refus laisse donc Stockholm en Suède et une alliance italienne, comprenant Milan et Cortina d’Ampezzo, comme les seuls candidats restants.
La ville suisse de Sion, ainsi que celles de Sapporo au Japon et Graz en Autriche se sont toutes retirées en début d'année, alors que la candidature turque d'Erzurum avait été éliminée par le CIO. Ce dernier devrait élire la ville choisie pour 2026 en juin 2019.
Maintenant, est-ce que je me soucie de savoir si mon patelin aura une fois de plus les J.O. ?
Pas vraiment, mais c’est une cible facile et une réalisation qui bluffe, pour les politiciens locaux et pour l’église mormone qui voit dans cet événement une occasion de montrer au monde sa théologie des plus exotiques ...
mercredi, décembre 19, 2018
Comment les autos se vendent encore ...
Récemment, j'ai reçu par carte postale une invitation me proposant deux forfaits journaliers de remontée mécaniques à Deer Valley Resort (d'une valeur équivalente à 295 euros !)
Pour les gagner, il me suffisait d'aller chez un concessionnaire Cadillac à Salt Lake pour tester un de leurs nouveaux modèles. J'ai donc sauté sur l'occasion et j'ai demandé à conduire la XT4, un nouveau 4x4 de luxe qui semblait le mieux correspondre à mes besoins dans une future voiture.
En arrivant, après avoir donné mon invitation, un nouveau vendeur est venu m'amener une voiture pour l'essayer. Après avoir d'abord tâtonné avec les commandes inhabituelles, je suis parti, et j'ai conduit pendant environ 10 minutes avant de revenir au bureau de ventes.
Là, ils ont traité mes bons de remontée mécaniques, le vendeur m'a demandé vers quelle date je pensais être prêt à considérer l'achat de ma prochaine auto et je suis rentré chez moi.
À aucun moment on m'a demandé quel type de voiture je conduisais, comment j'utilisais mon véhicule et ce que je recherchais. Cela m'a montré que les constructeurs automobiles traditionnels n'ont pas changé leur façon de vendre des autos et que cela n'est pas un bon signe.
Pour les gagner, il me suffisait d'aller chez un concessionnaire Cadillac à Salt Lake pour tester un de leurs nouveaux modèles. J'ai donc sauté sur l'occasion et j'ai demandé à conduire la XT4, un nouveau 4x4 de luxe qui semblait le mieux correspondre à mes besoins dans une future voiture.
En arrivant, après avoir donné mon invitation, un nouveau vendeur est venu m'amener une voiture pour l'essayer. Après avoir d'abord tâtonné avec les commandes inhabituelles, je suis parti, et j'ai conduit pendant environ 10 minutes avant de revenir au bureau de ventes.
Là, ils ont traité mes bons de remontée mécaniques, le vendeur m'a demandé vers quelle date je pensais être prêt à considérer l'achat de ma prochaine auto et je suis rentré chez moi.
À aucun moment on m'a demandé quel type de voiture je conduisais, comment j'utilisais mon véhicule et ce que je recherchais. Cela m'a montré que les constructeurs automobiles traditionnels n'ont pas changé leur façon de vendre des autos et que cela n'est pas un bon signe.
mardi, décembre 18, 2018
Poisse à Park City ?
...Ou est-ce encore une rechute dans la mauvaise gestion ?
Les propriétaires précédents de la station de ski avaient perdu leur bail après avoir manqué de le renouveler à temps. Aujourd'hui, Park City Mountain (PMC), propriété de Vail Resorts, a dû fermer une partie de son meilleur terrain d'altitude, suite au refus d'un propriétaire foncier de renouveler son bail.
La société Silver King Mining Company est propriétaire de ce terrain. C'est en fait la société qui est derrière le developement immobilier de The Colony, aux Canyons.
Ses origines remontent au temps des mines d'argent, vers la fin du 19e et au début du 20e siècle à Park City. Son président est Jack Gallivan, dont la famille a des liens de longue date avec Park City. Gallivan, a déclaré que la Silver King Mining Company contrôlait plus de 400 hectares de terrain entre Park City et le Big Cottonwood Canyon.
Le terrain impliqué dans le bail question couvre environ 47 hectares ; il est aussi partiellement situé sur l’actuel itinéraire utilisé pour effectuer la liaison commerciale entre entre Park City et le Big Cottonwood Canyon.
En plus, Gallivan n'a pu s’empêcher d'ajouter qu'une partie de la propriété pourrait voir un futur développement immobilier, ce qui, à mon avis, est une impossibilité compte-tenu du fait que cette parcelle est enclavée.
Il semble donc que pour cette saison, les skieurs auront un peu moins de 3 000 acres de neige sur lesquels ils pourront s'amuser, si et quand le problème est résolu. Manifestement, PMC n'a pas l'air très doué pour s'occuper de ses problèmes de bail !
Le résultat est que les combes Scott et Scott Ouest, jusqu’au passage Constellation, qui se situe au début de l’arête de Pinecone, sont désormais fermés aux usagers. Les skieurs peuvent toujours accéder au terrain de Pinecone Ridge depuis la station supérieure de la télécabine Quicksilver.
Cependant, l’accès officiel au hors-piste depuis PMC ne peut se faire que par les sorties officiellement désignées qui sont situées au sommet des télésièges Ninety-Nine90 et Peak 5.
Cet incident embarrassant a de plus révélé que le reste du terrain de Jupiter est en réalité la propriété d'Alterra Mountain Company (le principal concurrent de la station) et est loué à Vail Resorts.
Un bon avertissement pour PMC de ne pas louper le renouvellement de cet autre bail !
Les propriétaires précédents de la station de ski avaient perdu leur bail après avoir manqué de le renouveler à temps. Aujourd'hui, Park City Mountain (PMC), propriété de Vail Resorts, a dû fermer une partie de son meilleur terrain d'altitude, suite au refus d'un propriétaire foncier de renouveler son bail.
La société Silver King Mining Company est propriétaire de ce terrain. C'est en fait la société qui est derrière le developement immobilier de The Colony, aux Canyons.
Ses origines remontent au temps des mines d'argent, vers la fin du 19e et au début du 20e siècle à Park City. Son président est Jack Gallivan, dont la famille a des liens de longue date avec Park City. Gallivan, a déclaré que la Silver King Mining Company contrôlait plus de 400 hectares de terrain entre Park City et le Big Cottonwood Canyon.
Le terrain impliqué dans le bail question couvre environ 47 hectares ; il est aussi partiellement situé sur l’actuel itinéraire utilisé pour effectuer la liaison commerciale entre entre Park City et le Big Cottonwood Canyon.
En plus, Gallivan n'a pu s’empêcher d'ajouter qu'une partie de la propriété pourrait voir un futur développement immobilier, ce qui, à mon avis, est une impossibilité compte-tenu du fait que cette parcelle est enclavée.
Il semble donc que pour cette saison, les skieurs auront un peu moins de 3 000 acres de neige sur lesquels ils pourront s'amuser, si et quand le problème est résolu. Manifestement, PMC n'a pas l'air très doué pour s'occuper de ses problèmes de bail !
Le résultat est que les combes Scott et Scott Ouest, jusqu’au passage Constellation, qui se situe au début de l’arête de Pinecone, sont désormais fermés aux usagers. Les skieurs peuvent toujours accéder au terrain de Pinecone Ridge depuis la station supérieure de la télécabine Quicksilver.
Cependant, l’accès officiel au hors-piste depuis PMC ne peut se faire que par les sorties officiellement désignées qui sont situées au sommet des télésièges Ninety-Nine90 et Peak 5.
Cet incident embarrassant a de plus révélé que le reste du terrain de Jupiter est en réalité la propriété d'Alterra Mountain Company (le principal concurrent de la station) et est loué à Vail Resorts.
Un bon avertissement pour PMC de ne pas louper le renouvellement de cet autre bail !
lundi, décembre 17, 2018
Messages de fin d’année
Il n'y a pas si longtemps, le seul moyen de transmettre les vœux de Noël et de la nouvelle année était la poste, grâce à une carte qui restait le plus souvent à peu près identique, saison après saison.
Ensuite, ce fut le tour de l'internet et la facilité avec laquelle le courrier électronique a métamorphosé cette pratique.
On a eu droit à des cartes de Noël électroniques, des lettres électroniques relatant tout ce qui s’était passé au fil de l'année, des courriels en tous genres, et comme la qualité du message s’était considérablement détériorée, une majorité de gens ont cessé de faire quoi que ce soit, se sentant exonérés de cette corvée annuelle.
L'écriture s'est mise à disparaitre et nos services postaux américains se mirent à sombrer dans un océan d'encre rouge. Comme certains auraient pu s'y attendre, nous avons pris une approche différente avec la vidéo.
Nous avons commencé en 2010, donc nous en sommes déjà à notre 9e saison de vœux cinématographiques. D'accord, ce ne sont ni les effets de Bollywood, ni la qualité Hollywoodienne, mais cela a malgré tout fonctionné. En tout cas, c'est ce que croyons.
Beaucoup auront le droit à un avis très différent, mais nous leur souhaitons quand même de merveilleuses fêtes de fin d'année!
Ensuite, ce fut le tour de l'internet et la facilité avec laquelle le courrier électronique a métamorphosé cette pratique.
On a eu droit à des cartes de Noël électroniques, des lettres électroniques relatant tout ce qui s’était passé au fil de l'année, des courriels en tous genres, et comme la qualité du message s’était considérablement détériorée, une majorité de gens ont cessé de faire quoi que ce soit, se sentant exonérés de cette corvée annuelle.
L'écriture s'est mise à disparaitre et nos services postaux américains se mirent à sombrer dans un océan d'encre rouge. Comme certains auraient pu s'y attendre, nous avons pris une approche différente avec la vidéo.
Nous avons commencé en 2010, donc nous en sommes déjà à notre 9e saison de vœux cinématographiques. D'accord, ce ne sont ni les effets de Bollywood, ni la qualité Hollywoodienne, mais cela a malgré tout fonctionné. En tout cas, c'est ce que croyons.
Beaucoup auront le droit à un avis très différent, mais nous leur souhaitons quand même de merveilleuses fêtes de fin d'année!
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dimanche, décembre 16, 2018
Poussée pelvienne approfondie
Cette saison, il m'aura fallu environ 15 sorties pour retrouver ma confiance sur les planches. Mettez ça sur le compte des conditions de neige en début de saison, ou de mon âge, mais cela est tout à fait normal.
Par contre, j’ai redécouvert ces derniers jours ma théorie de « poussée pelvienne » expliquée ici en mars dernier, comme moyen d’initier les virages en terrains difficiles et en pentes raides. J'ai pu ressentir ce phénomène l'an passé sans bien comprendre son fonctionnement.
Aujourd'hui, après en avoir expliqué le principe à mon épouse, je comprends mieux ce qui se produit.
La poussée pelvienne vers le haut et dans la direction du virage relaxe le bas du corps qui se trouve normalement tendu en terrain difficile, détend et allège les fémurs, amenant les deux jambes dans le nouveau virage en position optimum et de manière à la fois naturelle et rapide.
Cette impulsion constitue un déclic utile dans tous les virages difficiles et une bonne façon d’éliminer le « ski paresseux » !
Par contre, j’ai redécouvert ces derniers jours ma théorie de « poussée pelvienne » expliquée ici en mars dernier, comme moyen d’initier les virages en terrains difficiles et en pentes raides. J'ai pu ressentir ce phénomène l'an passé sans bien comprendre son fonctionnement.
Aujourd'hui, après en avoir expliqué le principe à mon épouse, je comprends mieux ce qui se produit.
La poussée pelvienne vers le haut et dans la direction du virage relaxe le bas du corps qui se trouve normalement tendu en terrain difficile, détend et allège les fémurs, amenant les deux jambes dans le nouveau virage en position optimum et de manière à la fois naturelle et rapide.
Cette impulsion constitue un déclic utile dans tous les virages difficiles et une bonne façon d’éliminer le « ski paresseux » !
samedi, décembre 15, 2018
Comment l'audience de Woodstock a-t-elle voté ?
L'été prochain marquera le 50e anniversaire du festival de musique de Woodstock et, quand je regarde les photos, je ne peux m'empêcher de me demander, qui parmi les festivaliers encore en vie et pouvant voter en novembre 2016 a bien pu voter pour Trump.
Je pense qu'il y en a eu beaucoup plus que nous pourrions penser. Voila, je donne un chiffre ; 35% des électeurs éligibles.
Qu'en pensez vous ?
Je pense qu'il y en a eu beaucoup plus que nous pourrions penser. Voila, je donne un chiffre ; 35% des électeurs éligibles.
Qu'en pensez vous ?
vendredi, décembre 14, 2018
Poudreuse, « lubrifiant » magique !
En Utah, quand nous pensons « pouf », cela évoque le plus souvent une neige profonde et légère. Pourtant, rien que 10 cm de neige fraîche sont suffisants pour changer la donne !
Une nouvelle couche de poudreuse efface les irrégularités du terrain, améliore le glissement, absorbe les chocs, amortit les bruits, nous donnant ainsi ce brin de confiance supplémentaire qui fait de nous bien meilleurs skieurs.
C'est juste comme un bon lubrifiant qui est capable de nous faire skier comme de véritables dieux. Comme on le dit toujours à Park City, chaque centimètre de neige fraîche aide, et il est bien difficile de dire le contraire.
Cela transforme ce qui pourrait être un jour où l'on en bave sur les planches en expérience divine.
Il n'y a pas d'aussi bon lubrifiant qu'une couche supplémentaire de neige fraîche!
Une nouvelle couche de poudreuse efface les irrégularités du terrain, améliore le glissement, absorbe les chocs, amortit les bruits, nous donnant ainsi ce brin de confiance supplémentaire qui fait de nous bien meilleurs skieurs.
C'est juste comme un bon lubrifiant qui est capable de nous faire skier comme de véritables dieux. Comme on le dit toujours à Park City, chaque centimètre de neige fraîche aide, et il est bien difficile de dire le contraire.
Cela transforme ce qui pourrait être un jour où l'on en bave sur les planches en expérience divine.
Il n'y a pas d'aussi bon lubrifiant qu'une couche supplémentaire de neige fraîche!
jeudi, décembre 13, 2018
Relier les stations d'Utah, c'est fini ...
Lundi, nous avons skié Solitude, une petite station de ski nichée dans le Big Cottonwood Canyon. Celle-ci se trouve à presque une heure de route de notre maison de Park City et pourtant, elle n'est qu'à deux pas des remontées de Park City Mountain.
Jusqu'à récemment, j'espérais qu'un jour, il serait possible de relier les trois canyons voisins situés autour de Salt Lake City, mais ce n'est ni Alterra, ni Vail Resorts, qui ont divisé le gâteau en alliances et en acquisitions qui concrétiseront cette vision.
Ce rêve s'est évaporé et, j'ai peur de le dire, à tout jamais !
Jusqu'à récemment, j'espérais qu'un jour, il serait possible de relier les trois canyons voisins situés autour de Salt Lake City, mais ce n'est ni Alterra, ni Vail Resorts, qui ont divisé le gâteau en alliances et en acquisitions qui concrétiseront cette vision.
Ce rêve s'est évaporé et, j'ai peur de le dire, à tout jamais !
mercredi, décembre 12, 2018
Mieux vaut bien s'assurer !
Les soins de santé américains ne sont pas bon marché, mais ils peuvent devenir carrément inabordables si l'on n'est pas bien assuré.
Il suffit de regarder le relevé de facture ci-dessous :
Il s'agit des détails de ma facturation pour une journée et demie à l’hôpital Park City, y compris une nuitée, un scanner et quelques autres procédures médicales, en mai dernier à la suite de mon accident de vélo.
L'hôpital a facturé mon assurance à 13 494,20 dollars, mais n'a pu recevoir que 2 349,25 dollars de mon assureur. Cela signifie que le prix réclamé par l’hôpital était presque six fois plus que raisonnable, si nous pouvons appeler « raisonnable » le montant remboursé.
Cela montre aussi qu'une personne sans assurance maladie serait responsable du montant total facturé. Il y a quelque chose qui cloche avec cet état de choses !
Il s'agit des détails de ma facturation pour une journée et demie à l’hôpital Park City, y compris une nuitée, un scanner et quelques autres procédures médicales, en mai dernier à la suite de mon accident de vélo.
L'hôpital a facturé mon assurance à 13 494,20 dollars, mais n'a pu recevoir que 2 349,25 dollars de mon assureur. Cela signifie que le prix réclamé par l’hôpital était presque six fois plus que raisonnable, si nous pouvons appeler « raisonnable » le montant remboursé.
Cela montre aussi qu'une personne sans assurance maladie serait responsable du montant total facturé. Il y a quelque chose qui cloche avec cet état de choses !
mardi, décembre 11, 2018
Retrouver ses jambes de skieur
En début de saison de ski, l’éternelle et classique question est la suivante : « Vais-je encore me rappeler comment skier ? »
Instantanément, nous découvrons que celle-ci n'est pas du tout fondée, surtout quand nos premiers virages se font sur une bonne neige fraîche, sur des pistes assez bien préparées ou généralement faciles.
Ce qui est plus subtil et plus insidieux, est que nous avons tendance à nous comporter un peu « paresseusement » dès que l'on s'attaque à ski plus difficile.
C’est là que tout s'enraye et que nous pensons « je n’ai pas encore mes jambes de ski », alors qu'en fait, nous avons tendance à tourner en nous penchant vers l’intérieur ou à prendre des tas de raccourcis techniques au moment où l'on retourne sur un terrain plus difficile.
Nous devons alors simplement nous rappeler que, quand les conditions sont plus difficiles, la technique redevient reine et il faut, une fois de plus, bien se concentrer !tions deviennent plus pointues, la technique devient reine et qu’il vaut mieux bien faire attention – de nouveau !
Instantanément, nous découvrons que celle-ci n'est pas du tout fondée, surtout quand nos premiers virages se font sur une bonne neige fraîche, sur des pistes assez bien préparées ou généralement faciles.
Ce qui est plus subtil et plus insidieux, est que nous avons tendance à nous comporter un peu « paresseusement » dès que l'on s'attaque à ski plus difficile.
C’est là que tout s'enraye et que nous pensons « je n’ai pas encore mes jambes de ski », alors qu'en fait, nous avons tendance à tourner en nous penchant vers l’intérieur ou à prendre des tas de raccourcis techniques au moment où l'on retourne sur un terrain plus difficile.
Nous devons alors simplement nous rappeler que, quand les conditions sont plus difficiles, la technique redevient reine et il faut, une fois de plus, bien se concentrer !tions deviennent plus pointues, la technique devient reine et qu’il vaut mieux bien faire attention – de nouveau !
lundi, décembre 10, 2018
Le mormonisme est-il un culte?
Lors d'un soirée festive chez des amis, je parlais à deux anglais qui ont emménagé à Park City il y a une quinzaine d’années.
Après avoir discuté notre président et ses multiples problèmes, nous sommes passés à la religion et bien sûr au mormonisme qui est tellement proche de notre vie quotidienne. Ils ont traité ça de « culte ».
J'avais oublié cette étiquetage, mais après y avoir réfléchi, je dois admettre que notre « religion » locale est pareille à ces nombreux mouvements qui ont prit racine en Amérique ces deux derniers siècles, comme la scientologie, et tout le reste.
Le mormonisme s'appuie sur des révélations métaphysiques impossibles à avaler à l'ère des lumières. Bien sûr, le succès de la recette nécessite un fondateur charismatique et assez culotté pour prêcher un message absurde, tout en gardant son sérieux.
De plus, quand les dirigeants continuent de maintenir un contrôle absolu sur leurs fidèles en procédant systématiquement au lavage de cerveau, à la fois chez les jeunes enfants et leurs parents, en intimidant au maximum et en n’hésitant pas à obtenir et à conserver un contrôle total par tous les moyens.
En se permettant aussi de s’immiscer directement dans la vie personnelle, sociale et professionnelle des fidèles, jusqu'à dispenser des recommandations ayant trait à leur garde-robe.
Pour que tout le monde y croie, l'endoctrinement est intense, n'autorise aucune dissidence et ceux qui sont en désaccord ou qui menacent l’intégrité du mouvement, ne sont pas juste des apostats, mais des individus dangereux qui doivent être éloignés.
Cela conduit souvent à des divisions au sein des familles, y compris des séparations, voire parfois conduire jusqu'au suicide. Compte tenu du caractère envahissant de cette vie spirituelle, ceux qui osent quitter le groupe ont trop à perdre et la majorité reste là, bien tranquille.
Tous ces symptômes montrent assez clairement que le mormonisme est un véritable culte, et non pas une religion. Comme je le dis toujours: « Si la religion est irrationnelle, le mormonisme est absurde. »
Après avoir discuté notre président et ses multiples problèmes, nous sommes passés à la religion et bien sûr au mormonisme qui est tellement proche de notre vie quotidienne. Ils ont traité ça de « culte ».
J'avais oublié cette étiquetage, mais après y avoir réfléchi, je dois admettre que notre « religion » locale est pareille à ces nombreux mouvements qui ont prit racine en Amérique ces deux derniers siècles, comme la scientologie, et tout le reste.
Le mormonisme s'appuie sur des révélations métaphysiques impossibles à avaler à l'ère des lumières. Bien sûr, le succès de la recette nécessite un fondateur charismatique et assez culotté pour prêcher un message absurde, tout en gardant son sérieux.
De plus, quand les dirigeants continuent de maintenir un contrôle absolu sur leurs fidèles en procédant systématiquement au lavage de cerveau, à la fois chez les jeunes enfants et leurs parents, en intimidant au maximum et en n’hésitant pas à obtenir et à conserver un contrôle total par tous les moyens.
En se permettant aussi de s’immiscer directement dans la vie personnelle, sociale et professionnelle des fidèles, jusqu'à dispenser des recommandations ayant trait à leur garde-robe.
Pour que tout le monde y croie, l'endoctrinement est intense, n'autorise aucune dissidence et ceux qui sont en désaccord ou qui menacent l’intégrité du mouvement, ne sont pas juste des apostats, mais des individus dangereux qui doivent être éloignés.
Cela conduit souvent à des divisions au sein des familles, y compris des séparations, voire parfois conduire jusqu'au suicide. Compte tenu du caractère envahissant de cette vie spirituelle, ceux qui osent quitter le groupe ont trop à perdre et la majorité reste là, bien tranquille.
Tous ces symptômes montrent assez clairement que le mormonisme est un véritable culte, et non pas une religion. Comme je le dis toujours: « Si la religion est irrationnelle, le mormonisme est absurde. »
dimanche, décembre 09, 2018
Les arbustes on bien grandit ...
À la fin de l'hiver dernier, je me plaignais du fait que trop de pistes à Park City Mountain étaient envahies par des arbustes et autres végétaux, ce qui gênait considérablement le ski de debut de saison.
J'avais suggéré qu'ils soient coupées à l'automne, mais bien entendu, rien n'a été fait. Cette végétation n'a fait que grandir un peu plus, ce qui la rend encore plus dangereuse pour les usagers.
Cela veut dire quoi ? Tout simplement, que Vail Resorts se fiche complètement du ski et des skieurs et ne pense guère qu'en horribles comptables grippe-sous.
J'avais suggéré qu'ils soient coupées à l'automne, mais bien entendu, rien n'a été fait. Cette végétation n'a fait que grandir un peu plus, ce qui la rend encore plus dangereuse pour les usagers.
Cela veut dire quoi ? Tout simplement, que Vail Resorts se fiche complètement du ski et des skieurs et ne pense guère qu'en horribles comptables grippe-sous.
samedi, décembre 08, 2018
Une citation à retenir
Aux funérailles de Bush, l'ancien sénateur américain Alan Simpson du Wyoming a fait une éloge originale et pleine d'humour.
Entre autres commentaires, et en visant bien Trump, assis dans l'audience, il a dit que l'ancien président Bush « n'a jamais détesté personne. Il savait ce que sa mère et ma mère savaient depuis toujours : la haine corrode le récipient dans lequel celle-ci est transportée ».
J'ai adoré ces mots et je pense qu'ils s'appliquent parfaitement à toutes sortes d'émotions négatives comme l'envie, la jalousie ou le ressentiment.
En fait, plus généralement, cette citation devrait être ainsi formulée : « La négativité corrode le récipient dans lequel celle-ci est transportée ».
Une pensée à conserver !
Entre autres commentaires, et en visant bien Trump, assis dans l'audience, il a dit que l'ancien président Bush « n'a jamais détesté personne. Il savait ce que sa mère et ma mère savaient depuis toujours : la haine corrode le récipient dans lequel celle-ci est transportée ».
J'ai adoré ces mots et je pense qu'ils s'appliquent parfaitement à toutes sortes d'émotions négatives comme l'envie, la jalousie ou le ressentiment.
En fait, plus généralement, cette citation devrait être ainsi formulée : « La négativité corrode le récipient dans lequel celle-ci est transportée ».
Une pensée à conserver !
vendredi, décembre 07, 2018
Un enterrement très coûteux
La plus grande partie de la semaine aura été consacrée aux cérémonies funéraires de l'ancien président Bush. C'est enfin terminé et j'ai appris hier, par le Washington Examiner que le coût de tous ces événements coûte plus d'un demi-milliard de dollars aux contribuables américains.
Une analyse réalisée en 2008 par l’association nationale des contribuables a révélé qu’un jour férié, payé par le gouvernement fédéral coûtait 450 millions de dollars.
Ensuite, il y a le reste, comme transporter l'ancien président George W. Bush et ses proches dans « Air Force One », l'avion présidentiel, qui a effectué un vol aller-retour sur Houston estimé à 2 millions de dollars, ou d'autres frais, tel que le survol des cérémonies par 21 avions de chasse estimé à 126 000 dollars.
De plus, ces manifestations ont occasionnées d’autres coûts cachés encore plus importants, comme ceux liés à la fermeture des marchés boursiers mercredi, ou à la perte de chiffre d'affaire subie par le service postal américain en pleine saison de fêtes de fin d'année.
Bien que j'admette qu'un ancien président des États-Unis ait droit à un enterrement exceptionnel, je pense personnellement que ces dépenses sont excessives, alors que peut-être 80% de celles-ci aurait pu allouées pour aider les victimes des récents feux en Californie, mais encore une fois, quand notre gouvernement est plus de mille milliards de dollars dans le trou, quelle différence un milliard de dollars de plus peut-il bien faire ?
Une analyse réalisée en 2008 par l’association nationale des contribuables a révélé qu’un jour férié, payé par le gouvernement fédéral coûtait 450 millions de dollars.
Ensuite, il y a le reste, comme transporter l'ancien président George W. Bush et ses proches dans « Air Force One », l'avion présidentiel, qui a effectué un vol aller-retour sur Houston estimé à 2 millions de dollars, ou d'autres frais, tel que le survol des cérémonies par 21 avions de chasse estimé à 126 000 dollars.
De plus, ces manifestations ont occasionnées d’autres coûts cachés encore plus importants, comme ceux liés à la fermeture des marchés boursiers mercredi, ou à la perte de chiffre d'affaire subie par le service postal américain en pleine saison de fêtes de fin d'année.
Bien que j'admette qu'un ancien président des États-Unis ait droit à un enterrement exceptionnel, je pense personnellement que ces dépenses sont excessives, alors que peut-être 80% de celles-ci aurait pu allouées pour aider les victimes des récents feux en Californie, mais encore une fois, quand notre gouvernement est plus de mille milliards de dollars dans le trou, quelle différence un milliard de dollars de plus peut-il bien faire ?
jeudi, décembre 06, 2018
Facebook, « Gilets Jaunes » et ce qui doit changer
Il est assez évident que Facebook a été un outil puissant pour canaliser la rage du mouvement des Gilets Jaunes et que cette houle sociale se préparait bien avant que les manifestations n’aient envahi la France.
Qu'il soit vrai ou faux, le contenu de Facebook a « éduqué » la France profonde sur l'injustice sociale qui fait partie intégrante du système français, comme les salaires énormes des politiciens, leurs retraites dorées encore plus importants et tous les immigrés ou citoyens marginaux qui profitent d'un système de protection sociale laxiste.
Cette situation, conjuguée aux bas salaires, à une croissance anémique, un chômage énorme, à d'importantes réductions d’impôts pour les très riches et à un filet social qui est devenu insoutenable, a fait sombrer mes compatriotes dans le désespoir, appelant le gouvernement actuel à « dégager » ou même à inviter un type du style Donald Trump à prendre les rennes du pays.
De toute évidence, il sera fort difficile pour la France de se libérer de cet enlisement. De mon point de vue éloigné, je pense que le gouvernement français devrait commencer à agir dans de nombreux domaines.
Par exemple en luttant contre les abus généralisés de son système social si généreux, en cessant d'encourager les familles nombreuses (dans les pays développés, un enfant unique devrait être la norme, sans se soucier des besoins en main-d'œuvre au moment où un raz-de-marée robotique est prêt à envahir le lieu de travail).
Faire payer d'avantage pour les visites médicales de routine, décourageant ainsi les abus, augmenter les impôts que devraient payer les super-riches et supprimer les lois stupides telle que la semaine de travail de 35 heures.
Cela résoudra-t-il tous les problèmes? Probablement pas, mais cela préparera mes compatriotes à faire les vrais sacrifices que toutes les nations développées devront accepter de mettre en œuvre plus tôt que prévu.
Quoi qu'il en soit, la dernière chose dont les Gilets Jaunes ont besoin, est un leader comme Trump!
Qu'il soit vrai ou faux, le contenu de Facebook a « éduqué » la France profonde sur l'injustice sociale qui fait partie intégrante du système français, comme les salaires énormes des politiciens, leurs retraites dorées encore plus importants et tous les immigrés ou citoyens marginaux qui profitent d'un système de protection sociale laxiste.
Cette situation, conjuguée aux bas salaires, à une croissance anémique, un chômage énorme, à d'importantes réductions d’impôts pour les très riches et à un filet social qui est devenu insoutenable, a fait sombrer mes compatriotes dans le désespoir, appelant le gouvernement actuel à « dégager » ou même à inviter un type du style Donald Trump à prendre les rennes du pays.
De toute évidence, il sera fort difficile pour la France de se libérer de cet enlisement. De mon point de vue éloigné, je pense que le gouvernement français devrait commencer à agir dans de nombreux domaines.
Par exemple en luttant contre les abus généralisés de son système social si généreux, en cessant d'encourager les familles nombreuses (dans les pays développés, un enfant unique devrait être la norme, sans se soucier des besoins en main-d'œuvre au moment où un raz-de-marée robotique est prêt à envahir le lieu de travail).
Faire payer d'avantage pour les visites médicales de routine, décourageant ainsi les abus, augmenter les impôts que devraient payer les super-riches et supprimer les lois stupides telle que la semaine de travail de 35 heures.
Cela résoudra-t-il tous les problèmes? Probablement pas, mais cela préparera mes compatriotes à faire les vrais sacrifices que toutes les nations développées devront accepter de mettre en œuvre plus tôt que prévu.
Quoi qu'il en soit, la dernière chose dont les Gilets Jaunes ont besoin, est un leader comme Trump!
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mercredi, décembre 05, 2018
Neige en Californie et en Utah
Il y a quelques jours, j'ai reçu ce message de Mike, un pote qui vit près de Mammoth Mountain, une autre station de ski en Californie: « J'espère que cette tempête de neige ne vous épargnera pas, nous allons en prendre plein la gueule cette semaine, nous avons déjà 1,80 mètre sur nos sommets ... »
J'ai répondu : « Nous avons un peu de neige, mais quand même pas 1,80 mètre. En Utah, l’église mormone nous restreint dans la quantité de précipitation que nous recevons ».
Eh bien, comme certains d'entre-vous s'en doutent peut-être, ma réponse n'était pas si tirée par les cheveux que cela aurait pu paraître. Non seulement les mormons interviennent quotidiennement dans nos affaire d'État, en oubliant ainsi la séparation qui doit exister entre église et État, mais en plus, ils aiment se mêler de tout.
Par exemple, vous savez peut-être qu’en Utah, nous avons ce qu’on appelle « La meilleure neige du monde » .
J'avais expliqué l'origine scientifique de cette caractéristique unique il y a six ans dans ce blog, mais rétrospectivement, je soupçonne qu'en étant tellement doués pour la magie et les phénomènes extra-sensoriels, l'église mormone a du avoir un contrat pour purifier la neige qui arrive en Utah depuis la Californie, en l'asséchant tellement qu'elle devient finalement la meilleure du monde.
Ils en tirent probablement des sous, car ils sont maîtres en matière de séparer les gens de leur argent. Il doit donc en aller de même pour cette neige chargée d'eau en provenance de la Californie qu'on appelle du reste « ciment des sierras » et l’humidité qu’on en dégage.
Que font donc les mormons avec ce qu'il reste ? De la bière à 3,2 degrés et bien sûr, ils vendent et expédient tout les déchets de cette neige dans le Colorado ...
J'ai répondu : « Nous avons un peu de neige, mais quand même pas 1,80 mètre. En Utah, l’église mormone nous restreint dans la quantité de précipitation que nous recevons ».
Eh bien, comme certains d'entre-vous s'en doutent peut-être, ma réponse n'était pas si tirée par les cheveux que cela aurait pu paraître. Non seulement les mormons interviennent quotidiennement dans nos affaire d'État, en oubliant ainsi la séparation qui doit exister entre église et État, mais en plus, ils aiment se mêler de tout.
Par exemple, vous savez peut-être qu’en Utah, nous avons ce qu’on appelle « La meilleure neige du monde » .
J'avais expliqué l'origine scientifique de cette caractéristique unique il y a six ans dans ce blog, mais rétrospectivement, je soupçonne qu'en étant tellement doués pour la magie et les phénomènes extra-sensoriels, l'église mormone a du avoir un contrat pour purifier la neige qui arrive en Utah depuis la Californie, en l'asséchant tellement qu'elle devient finalement la meilleure du monde.
Ils en tirent probablement des sous, car ils sont maîtres en matière de séparer les gens de leur argent. Il doit donc en aller de même pour cette neige chargée d'eau en provenance de la Californie qu'on appelle du reste « ciment des sierras » et l’humidité qu’on en dégage.
Que font donc les mormons avec ce qu'il reste ? De la bière à 3,2 degrés et bien sûr, ils vendent et expédient tout les déchets de cette neige dans le Colorado ...
mardi, décembre 04, 2018
Victoire: Foi et Détermination ...
Il semblait incroyable que Marcel Hirscher puisse être battu.
Eh bien non, il a fallu l'allemand Stefan Luitz pour mettre fin à une série de trois années de domination par l’Autrichien, occasionnellement interrompues par l’équipe de France (Pinturault huit fois, Fanara et Faivre une fois chacun).
Luitz nous a fait une démonstration époustouflante de ce qui arrive lorsqu'un coureur est déterminé de battre Hirscher dans des conditions de course pourtant autant bizarres que difficiles. Je ne mentionne même pas le fait que le coureur allemand montait pour la première fois sur un podium de Coupe du Monde, cela moins d'un an après avoir déchiré ses ligaments croisés.
Quel exploit !
Eh bien non, il a fallu l'allemand Stefan Luitz pour mettre fin à une série de trois années de domination par l’Autrichien, occasionnellement interrompues par l’équipe de France (Pinturault huit fois, Fanara et Faivre une fois chacun).
Luitz nous a fait une démonstration époustouflante de ce qui arrive lorsqu'un coureur est déterminé de battre Hirscher dans des conditions de course pourtant autant bizarres que difficiles. Je ne mentionne même pas le fait que le coureur allemand montait pour la première fois sur un podium de Coupe du Monde, cela moins d'un an après avoir déchiré ses ligaments croisés.
Quel exploit !
lundi, décembre 03, 2018
Si était président des États-Unis ...
Trump est un fan des « Décrets Présidentiels » et si je devenais président des États-Unis, j'en ferai presque autant.
Peu de domaines attireraient mon attention à ce sujet, mais deux seraient candidats d'office :
- D'abord, le pays adopterait enfin le système métrique.
- Ensuite, nous éliminerions « In God We Trust » (Nous croyons en Dieu) sur tous nos instruments monétaires.
dimanche, décembre 02, 2018
Pourquoi j'adore déneiger
Après seulement le ski, déneiger autour de la maison est mon activité hivernale préférée. J'aime cela pour plusieurs raisons.
D'abord, quand il y a de la neige à déblayer, c'est qu'il y a de la neige et qu'on peut skier et c'est un élément primordial pour un adepte du ski comme moi.
Ensuite, c'est là une tâche très concrète. Vous commencez avec un périmètre plein de neige et vous le libérez de cette matière blanche envahissante. Au bout du compte, vous pouvez voir et mesurer le travail que vous avez fait. Il reste peu d'emplois rémunérés dans ce monde que nous acceptons de faire et qui vous permettent d'obtenir ce genre de satisfaction.
Enfin, pour les perfectionnistes comme moi, c’est une autre chance d'exprimer mes trouble obsessionnel compulsifs en faisant le meilleur travail possible et cela en vaut vraiment la peine de chaque mètre cube de neige déplacé !
D'abord, quand il y a de la neige à déblayer, c'est qu'il y a de la neige et qu'on peut skier et c'est un élément primordial pour un adepte du ski comme moi.
Ensuite, c'est là une tâche très concrète. Vous commencez avec un périmètre plein de neige et vous le libérez de cette matière blanche envahissante. Au bout du compte, vous pouvez voir et mesurer le travail que vous avez fait. Il reste peu d'emplois rémunérés dans ce monde que nous acceptons de faire et qui vous permettent d'obtenir ce genre de satisfaction.
Enfin, pour les perfectionnistes comme moi, c’est une autre chance d'exprimer mes trouble obsessionnel compulsifs en faisant le meilleur travail possible et cela en vaut vraiment la peine de chaque mètre cube de neige déplacé !
samedi, décembre 01, 2018
Le meilleur président
Depuis notre arrivée en Amérique, en 1977, nous nous sommes retrouvés sous le règne de sept présidents. Souvent, ma femme et moi discutons de cela en essayant de déterminer qui, de ces sept hommes, aura été le meilleur dirigeant et fait le meilleur travail.
- Sans conteste, George H.W. Bush qui est décédé hier semble toujours le gagnant. Nous avons beaucoup apprécié son intégrité, son humilité et son bon sens. Il a su prendre des décisions difficiles (comme sa fameuse augmentation d'impôts) alors que cette seule démarche allait lui coûter un deuxième mandat.
- En second lieu, vient Obama avec ses brillantes capacités intellectuelles, ses discours exaltants, mais malheureusement son incapacité à faire ce qu'il promettait et à prendre des décisions difficiles et courageuses (la Syrie en est un triste exemple).
- Le troisième pourrait être Reagan, parmi la génération de présidents qui sont de véritable célébrités (ce groupe comprends aussi Clinton, Obama et Trump). Reagan avait une personnalité d'acteur mais une intelligence plutôt inférieure à la moyenne ainsi qu'un manque de leadership et de qualités fiduciaires.
- Le quatrième, à nos yeux, est Clinton. Nous n'avons jamais voté pour cet homme car nous ne pouvions pas lui faire confiance. Un guignol, un politicien retord et un individu pas si intelligent que ça.
- En cinquième position, nous retrouvons Carter et toutes ses bonnes intentions, mais qui n'avait aucune idée de ce qu’il faisait. Il a eu la chance de se battre contre Gerald Ford, qui n'avait pas inventé la poudre.
- Notre numéro six, c'est George W. Bush, le fils du père qui vient de nous quitter. À la fois un idiot et un criminel de guerre qui a déclenché la guerre en Irak, ne s'est pas occupé de l'Afghanistan et, à côté des milliers de morts dont il est responsable, a coûté des milliers de milliards de dollars à notre pays.
- Enfin, en septième place et à la queue du classement, nous trouvons Trump, à qui j'ai arbitrairement attribué une valeur négative.
vendredi, novembre 30, 2018
La vie est un panier d'œufs ...
À de nombreuses reprises, il m'est arrivé de souhaiter un soixantième ou un soixante-douzième anniversaire à un de mes amis en lui envoyant la photo d'un panier rempli d'œufs avec la légende suivante : « J'ai bien recompté, il y en a (5 ou 6) douzaines. Fais quand même gaffe, l'ensemble est assez fragile »...
Plus j'y pense, et plus je réalise la vérité que représente cette comparaison. Au début, il y a assez de paille au fond du panier pour s'assurer que les quelques œufs qui s'y trouvent ne vont pas se cogner.
Plus tard, au fur et à mesure que des œufs sont rajoutés, chacun d’entre eux trouve se cale bien en place avec les voisins qui l'entourent.
Au fur et à mesure que le temps passe et que le nombre d’œufs augmente, le panier s’alourdit, les œufs du bas doivent supporter le poids d’un plus grand nombre d’œufs empilés au dessus d'eux, le contenu tout entier devient beaucoup plus fragile et doit être manipulé avec beaucoup de précautions.
C'est à ce moment-là que la comparaison entre trop d’œufs et trop d'années commence à bien se révéler ...
Plus j'y pense, et plus je réalise la vérité que représente cette comparaison. Au début, il y a assez de paille au fond du panier pour s'assurer que les quelques œufs qui s'y trouvent ne vont pas se cogner.
Plus tard, au fur et à mesure que des œufs sont rajoutés, chacun d’entre eux trouve se cale bien en place avec les voisins qui l'entourent.
Au fur et à mesure que le temps passe et que le nombre d’œufs augmente, le panier s’alourdit, les œufs du bas doivent supporter le poids d’un plus grand nombre d’œufs empilés au dessus d'eux, le contenu tout entier devient beaucoup plus fragile et doit être manipulé avec beaucoup de précautions.
C'est à ce moment-là que la comparaison entre trop d’œufs et trop d'années commence à bien se révéler ...
jeudi, novembre 29, 2018
La Bible a-t-elle réponse à tout ?
Nous venons de voir « Boy Erased », un bon film racontant l'histoire du fils homosexuel d'un pasteur baptiste, forcé de participer à une thérapie de conversion pour « soigner » son orientation sexuelle.
À un moment, le père déclare : « Toutes les réponses à vos questions sont dans la Bible … » et c'est là que j'ai immédiatement pensé à Google Home, cette enceinte connectée, associée d'un assistant personnel intelligent.
Celle-ci répond à toutes les questions que vous pouvez vous poser, allant de la météo, du marché boursier ou même à l'âge de Trump, sans oublier sa capacité à gérer vos tâches quotidiennes et même à contrôler les appareils intelligents et « branchés » de votre maison.
Essayez-donc de faire tout cela avec une Bible ! S'il en fallait d'avantage pour vous convaincre, lorsque j'ai demandé à Google Home : « Y a-t-il une vie après la mort ? », Google Home a répondu: « Je ne comprends pas ta question. »
À un moment, le père déclare : « Toutes les réponses à vos questions sont dans la Bible … » et c'est là que j'ai immédiatement pensé à Google Home, cette enceinte connectée, associée d'un assistant personnel intelligent.
Celle-ci répond à toutes les questions que vous pouvez vous poser, allant de la météo, du marché boursier ou même à l'âge de Trump, sans oublier sa capacité à gérer vos tâches quotidiennes et même à contrôler les appareils intelligents et « branchés » de votre maison.
Essayez-donc de faire tout cela avec une Bible ! S'il en fallait d'avantage pour vous convaincre, lorsque j'ai demandé à Google Home : « Y a-t-il une vie après la mort ? », Google Home a répondu: « Je ne comprends pas ta question. »
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mercredi, novembre 28, 2018
L'ultime vie d'un félin
Hier, alors que nous marchions près de l'église mormone, j'ai vu un chat sur le point de traverser la route.
Je l'ai momentanément perdu de vue alors qu'il disparaissait derrière un buisson, avant de ressurgir et de bondir au milieu de la route sans qu'il puisse voir une Subaru qui passait là et qui le percuta sur le champ.
Dans un dernier spasme, le petit animal s'est retourné avant de mourir de blessures internes. Son corps était intact, sans trace de sang visible.
Aux États-Unis et au Canada, on dit : « Un chat a neuf vies. Trois pour jouer, trois autres pour s’échapper et le reste pour rester là où ils trouve. » Certains pensent que ces neuf vies mythiques sont liées au fait que les chats semblent toujours retomber sur leurs pattes.
Les chats mexicains ne sont pas aussi gâtés ; ils n’ont que sept vies, probablement à cause du taux de change du Peso qui est un peu moins favorable.
Et chez vous, combien de vies ont vos chats ?
Je l'ai momentanément perdu de vue alors qu'il disparaissait derrière un buisson, avant de ressurgir et de bondir au milieu de la route sans qu'il puisse voir une Subaru qui passait là et qui le percuta sur le champ.
Dans un dernier spasme, le petit animal s'est retourné avant de mourir de blessures internes. Son corps était intact, sans trace de sang visible.
Aux États-Unis et au Canada, on dit : « Un chat a neuf vies. Trois pour jouer, trois autres pour s’échapper et le reste pour rester là où ils trouve. » Certains pensent que ces neuf vies mythiques sont liées au fait que les chats semblent toujours retomber sur leurs pattes.
Les chats mexicains ne sont pas aussi gâtés ; ils n’ont que sept vies, probablement à cause du taux de change du Peso qui est un peu moins favorable.
Et chez vous, combien de vies ont vos chats ?
mardi, novembre 27, 2018
P.P.H., ça veut dire quoi ?
Pour ceux d'entre nous qui vivent en altitude et dans la neige, l'hiver est plein de pieges. De la chute malencontreuse jusqu'à la pneumonie, tout peut arriver ou presque.
Lorsque j'étais adolescent, nous avions entre amis une expression assez cruelle pour désigner toutes les personnes âgées : l'acronyme P.P.H. qui voulait tout simplement dire « Passera pas l'hiver ».
Mes parents qui approchaient alors la soixantaine l'avait entendu tant de fois de ma propre bouche qu'ils se mirent alors à l'utiliser.
L’expression trouve son origine dans une terrible vague de froid qui avait sévit pendant tout le mois de février 1956, et provoqué des dégâts considérables ainsi que la mort de 12 000 personnes dans toute la France.
Nous tenions alors un restaurant familial, dans l'alpage des Lindarets, près de Morzine, et avions occasionnellement pour clients des autobus entiers de retraités qui venaient déjeuner chez nous.
Ces malheureux passagers tombaient tous sous l'étiquette P.P.H., pas seulement venant de moi et de mes frère et sœur, mais aussi de mes parents, qui étaient eux aussi sur le point de gonfler les rangs de ces fameux P.P.H.
Aujourd'hui, je ne peux qu'en rire, car je fais enfin partie du club des P.P.H. et espère en faire encore partie ce printemps prochain !
Lorsque j'étais adolescent, nous avions entre amis une expression assez cruelle pour désigner toutes les personnes âgées : l'acronyme P.P.H. qui voulait tout simplement dire « Passera pas l'hiver ».
Mes parents qui approchaient alors la soixantaine l'avait entendu tant de fois de ma propre bouche qu'ils se mirent alors à l'utiliser.
L’expression trouve son origine dans une terrible vague de froid qui avait sévit pendant tout le mois de février 1956, et provoqué des dégâts considérables ainsi que la mort de 12 000 personnes dans toute la France.
Nous tenions alors un restaurant familial, dans l'alpage des Lindarets, près de Morzine, et avions occasionnellement pour clients des autobus entiers de retraités qui venaient déjeuner chez nous.
Ces malheureux passagers tombaient tous sous l'étiquette P.P.H., pas seulement venant de moi et de mes frère et sœur, mais aussi de mes parents, qui étaient eux aussi sur le point de gonfler les rangs de ces fameux P.P.H.
Aujourd'hui, je ne peux qu'en rire, car je fais enfin partie du club des P.P.H. et espère en faire encore partie ce printemps prochain !
lundi, novembre 26, 2018
Où en est Macron ?
Maintenant qu’il est aux pouvoir depuis environ 18 mois, la popularité de Macron, auprès de son électorat, semble traverser une période bien difficile, alors que les « gilets jaunes » montrent leur détermination à s’opposer à la pression fiscale exercée sur eux par le gouvernement.
En mars 2017, j'écrivais, « Macron représente à merveille le technocrate français. Il empile des tas de mots les uns sur les autres pour ne rien dire au bout du compte. Comme il n'a pas de programme en soi, il est quand même assez malin pour approuver presque tout ce que dit Fillon, et comme ce dernier est le seul qui a une plate-forme qui tient la route, Macron fait preuve de clarté intellectuelle. »
Eh bien, j'aurais dû ajouter qu’Emmanuel Macron aurait dû développer et perfectionner son savoir-faire en vente afin de pouvoir faire accepter ses réformes avec moins d'opposition. Au lieu de cela, il a mis en œuvre son programme sans faire l'effort d'éduquer et de convaincre ses nombreux partisans.
Il aurait ainsi pu obtenir le soutient des français, même s'il fallait leur faire comprendre que la pilule serait dure à avaler temporairement. C'est vrai, mais une fois de plus j'oublie que la plupart de mes compatriotes veulent tous des réformes, mais trop peu sont prêts à faire les sacrifices que celles-ci exigent.
En mars 2017, j'écrivais, « Macron représente à merveille le technocrate français. Il empile des tas de mots les uns sur les autres pour ne rien dire au bout du compte. Comme il n'a pas de programme en soi, il est quand même assez malin pour approuver presque tout ce que dit Fillon, et comme ce dernier est le seul qui a une plate-forme qui tient la route, Macron fait preuve de clarté intellectuelle. »
Eh bien, j'aurais dû ajouter qu’Emmanuel Macron aurait dû développer et perfectionner son savoir-faire en vente afin de pouvoir faire accepter ses réformes avec moins d'opposition. Au lieu de cela, il a mis en œuvre son programme sans faire l'effort d'éduquer et de convaincre ses nombreux partisans.
Il aurait ainsi pu obtenir le soutient des français, même s'il fallait leur faire comprendre que la pilule serait dure à avaler temporairement. C'est vrai, mais une fois de plus j'oublie que la plupart de mes compatriotes veulent tous des réformes, mais trop peu sont prêts à faire les sacrifices que celles-ci exigent.
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dimanche, novembre 25, 2018
Brancher ou pas ?
Je suis un fan des voitures Tesla, mais j'ai encore quelques doute sur le coté pratique de ces autos 100% électriques. En fait, ma femme et moi adorons faire de longues balades en voiture à travers l'ouest américain qui peuvent durer entre une semaine et dix jours.
Devoir recharger notre véhicule tous les jours, voire plus, mettrait un frein sérieux à ce genre d'aventures que nous prisons particulièrement, et même si celle-ci sont assez peu fréquentes, je n'aimerai pas m'en priver si nous dépendions d'une voiture entièrement électrique qui nous limite avec ses charges longues, difficiles et gênantes.
C’est là qu'arrive l'auto qu’on appelle hybride rechargeable, qui peut être électrique sur de courts trajets tout en étant alimenté à l’essence lors des longs voyages que nous aimons.
À cette fin, Subaru vient d’annoncer qu’il proposera son modèle Crosstrek en version « hybride rechargeable », afin de satisfaire la demande des automobilistes qui recherchent un produit partiellement électrifié mais qui n'est quand même pas totalement dépendant d’une prise électrique.
Une option intéressante, beaucoup plus abordable et qui retient désormais toute mon attention ...
Devoir recharger notre véhicule tous les jours, voire plus, mettrait un frein sérieux à ce genre d'aventures que nous prisons particulièrement, et même si celle-ci sont assez peu fréquentes, je n'aimerai pas m'en priver si nous dépendions d'une voiture entièrement électrique qui nous limite avec ses charges longues, difficiles et gênantes.
C’est là qu'arrive l'auto qu’on appelle hybride rechargeable, qui peut être électrique sur de courts trajets tout en étant alimenté à l’essence lors des longs voyages que nous aimons.
À cette fin, Subaru vient d’annoncer qu’il proposera son modèle Crosstrek en version « hybride rechargeable », afin de satisfaire la demande des automobilistes qui recherchent un produit partiellement électrifié mais qui n'est quand même pas totalement dépendant d’une prise électrique.
Une option intéressante, beaucoup plus abordable et qui retient désormais toute mon attention ...
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samedi, novembre 24, 2018
Les prix imbattables de Vail Resorts
Pendant ce week-end de fêtes qu'est « Thanksgiving », Park City Mountain, la filiale de Vail Resorts, avait un plan de génie ; extraire le plus grand nombre de dollars possibles de ses visiteurs les moins informés, en leur faisant payer une fortune pour du ski assez minable.
Voyez un peu : Si vous vous présentiez au guichet des remontées mécaniques à Park City, vous aviez le choix entre deux emplacements indépendants et non reliés : Canyons et Park City.
Des deux, Park City est l'option la moins mauvaise, avec un télésiège offrant 390 mètres de dénivelé et desservant grosso-modo, une piste. La couverture de neige artificielle y était excellente et le forfait journalier était offert pour la somme incroyable d'environ 105 euros au skieur qui se pointait au guichet.
Maintenant, si vous achetiez la veille et sur internet, vous n'aviez que 97 euros à payer. Une sacrée économie ! Si quelqu'un a la formule magique pour séparer les imbéciles de leur fric, c'est bien Vail Resorts ...
Voyez un peu : Si vous vous présentiez au guichet des remontées mécaniques à Park City, vous aviez le choix entre deux emplacements indépendants et non reliés : Canyons et Park City.
Des deux, Park City est l'option la moins mauvaise, avec un télésiège offrant 390 mètres de dénivelé et desservant grosso-modo, une piste. La couverture de neige artificielle y était excellente et le forfait journalier était offert pour la somme incroyable d'environ 105 euros au skieur qui se pointait au guichet.
Maintenant, si vous achetiez la veille et sur internet, vous n'aviez que 97 euros à payer. Une sacrée économie ! Si quelqu'un a la formule magique pour séparer les imbéciles de leur fric, c'est bien Vail Resorts ...
vendredi, novembre 23, 2018
L'insatiable Carlos ?
Je suis un grand fan d'Elon Musk et de Tesla, mais j'ai aussi toujours été impressionné par le parcours professionnel de Carlos Gohsn dans le secteur automobile.
C’était bien entendu jusqu’à ce que mon « compatriote » ait été arrêtée par les autorités japonaises en début de la semaine, suite à une longue enquête déclenchée par un lanceur d’alerte.
Bien sûr, Gohsn et son acolyte Kelly, accusés de fraude, restent innocents jusqu'à preuve du contraire, mais ces récentes révélations montrent que la cupidité n'a rien de nouveau et peut toucher tout le monde.
Je pense aussi que les gens riches et puissants ne sont pas à l'abri de ce genre de choses, et souvent, confondent puissance et marge de manœuvre.
En fait, comme nous l'a bien montré le tandem Zuckerberg-Sandberg à Facebook, le pouvoir absolu corrompt absolument, trop d'argent aiguise l'appétit de ceux qui en déjà beaucoup, pour en désirer encore plus.
Une spirale autant dégoûtante que vicieuse à tous points de vue ...
C’était bien entendu jusqu’à ce que mon « compatriote » ait été arrêtée par les autorités japonaises en début de la semaine, suite à une longue enquête déclenchée par un lanceur d’alerte.
Bien sûr, Gohsn et son acolyte Kelly, accusés de fraude, restent innocents jusqu'à preuve du contraire, mais ces récentes révélations montrent que la cupidité n'a rien de nouveau et peut toucher tout le monde.
Je pense aussi que les gens riches et puissants ne sont pas à l'abri de ce genre de choses, et souvent, confondent puissance et marge de manœuvre.
En fait, comme nous l'a bien montré le tandem Zuckerberg-Sandberg à Facebook, le pouvoir absolu corrompt absolument, trop d'argent aiguise l'appétit de ceux qui en déjà beaucoup, pour en désirer encore plus.
Une spirale autant dégoûtante que vicieuse à tous points de vue ...
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jeudi, novembre 22, 2018
C'est reparti : 66e saison de ski !
Hier, j'ai fait l'effort de sortir mon matos de ski et d'aller faire quelques virages à Park City Mountain, qui venait juste d'ouvrir pour la saison.
C'est mon 66ème hiver sur les skis et le 34ème depuis que je vis à Park City. Je m'attendais à trouver plus de terrain ouvert et j'ai du me contenter d'un seule remontée mécanique sérieuse, desservant deux pistes.
Cela dit, l'expérience aura marqué un progrès par rapport à l'an passé qui était carrément horrible. Disons donc que ce premier jour était médiocrement passable. Je suis arrivé à 13h15 et suis resté jusqu'à environ 15h00.
La remontée était lente (j'ai appris qu'elle tournait au diesel, ne me demandez surtout pas pourquoi quand Vail Resorts s'est engagé à avoir une empreinte carbone nulle d'ici à 2020 !) Cela n'a pas arrangé une expérience déjà médiocre. À 14 h 45, la foule était partie et il n'y avait plus de queue.
Vais-je y retourner aujourd'hui ? Probablement pas. Nous attendons beaucoup de neige dans les prochains jours. Je vais donc laisser les touristes rapper leurs skis sur ce béton qu'est la neige artificielle. Je mérite mieux que ça !
C'est mon 66ème hiver sur les skis et le 34ème depuis que je vis à Park City. Je m'attendais à trouver plus de terrain ouvert et j'ai du me contenter d'un seule remontée mécanique sérieuse, desservant deux pistes.
Cela dit, l'expérience aura marqué un progrès par rapport à l'an passé qui était carrément horrible. Disons donc que ce premier jour était médiocrement passable. Je suis arrivé à 13h15 et suis resté jusqu'à environ 15h00.
La remontée était lente (j'ai appris qu'elle tournait au diesel, ne me demandez surtout pas pourquoi quand Vail Resorts s'est engagé à avoir une empreinte carbone nulle d'ici à 2020 !) Cela n'a pas arrangé une expérience déjà médiocre. À 14 h 45, la foule était partie et il n'y avait plus de queue.
Vais-je y retourner aujourd'hui ? Probablement pas. Nous attendons beaucoup de neige dans les prochains jours. Je vais donc laisser les touristes rapper leurs skis sur ce béton qu'est la neige artificielle. Je mérite mieux que ça !
mercredi, novembre 21, 2018
Une auto à tomber par terre ...
Notre promenade quotidienne nous emmène toujours à travers le cimetière de Park City. D'une part, cela nous protège des automobiles qui rasent le trottoir pour piétons en roulant très vite, et cela nous offre aussi un petit instant de paix et de réflexion.
De plus, cet itinéraire nous est devenu si familier que nous connaissons presque tous les locataires des lieux par leur prénom. En début de semaine, nous sommes tombés sur une Tesla Model 3 flambant neuve, garée parmi les pierres tombales.
C'est là que j'ai lancé aux quatre occupants qui se tenaient à côté du véhicule électrique: « Votre auto est à en mourir ! »
Les plaisanteries de ce genre sont toujours un peu risquées à l’intérieur d'un cimetière. Heureusement pour moi, ces visiteurs n'avait ni l'air triste ni endeuillés, ils on tous bien ri du jeu de mots et nous avons poursuivi notre marche ...
De plus, cet itinéraire nous est devenu si familier que nous connaissons presque tous les locataires des lieux par leur prénom. En début de semaine, nous sommes tombés sur une Tesla Model 3 flambant neuve, garée parmi les pierres tombales.
C'est là que j'ai lancé aux quatre occupants qui se tenaient à côté du véhicule électrique: « Votre auto est à en mourir ! »
Les plaisanteries de ce genre sont toujours un peu risquées à l’intérieur d'un cimetière. Heureusement pour moi, ces visiteurs n'avait ni l'air triste ni endeuillés, ils on tous bien ri du jeu de mots et nous avons poursuivi notre marche ...
mardi, novembre 20, 2018
Passer de l'empathie à l'action
Il y a quelques jours, j'appelais un de mes amis en France à qui je n'avais pas parlé depuis longtemps. Alors que nous prenions de nos nouvelles, il m'a dit que son fils était, encore une fois, sans emploi. Pas une bonne nouvelle.
Son fils, qui a maintenant une quarantaine d'années, avait été formé dans la marine marchande, où la plupart des emplois, en France comme partout ailleurs dans le monde du reste, sont maintenant occupés par des citoyens de pays en voie développement prêts à accepter des salaires très bas. Pour se sortir momentanément de son chômage, il avait prit un travail d’enseignant dont le contrat était en train de se terminer.
Après cela, nous avons continué à bavarder de tout et de rien jusqu'à la fin de notre conversation. En raccrochant, je me suis dit: « Que vais-je faire de cet échange ? Je le laisse tomber dans les oubliettes comme c'est le cas avec tant d'entretiens ? En particulier, que pourrais-je faire pour aider le fils de mon ami ? »
C'est là que j'ai compris qu’écouter avec compassion est une chose, mais cela ne change rien si ce n'est pas suivit d'une réflexion et pourquoi pas de solutions. Jusque là, je n'avais jamais bien saisis cette idée, mais c'est tellement vrai. Je me suis donc décidé sur le champ de formuler des idées vagues axées sur une idée en particulier.
J'ai fait une recherche plus poussée et j'ai rapidement trouvé une piste très originale et ciblée qui, espérons-le, permettra de trouver un emploi à ce jeune homme. Nous verrons, et j'espère que cela débouchera sur quelque chose de positif.
Bon, toute cette histoire tout simplement pour dire que lorsque nous entendons les misères des autres, nous devons toujours chercher un moyen de les soulager. Nous sous-estimons trop souvent nos moyens et notre créativité pour dénicher idées et solutions ...
Son fils, qui a maintenant une quarantaine d'années, avait été formé dans la marine marchande, où la plupart des emplois, en France comme partout ailleurs dans le monde du reste, sont maintenant occupés par des citoyens de pays en voie développement prêts à accepter des salaires très bas. Pour se sortir momentanément de son chômage, il avait prit un travail d’enseignant dont le contrat était en train de se terminer.
Après cela, nous avons continué à bavarder de tout et de rien jusqu'à la fin de notre conversation. En raccrochant, je me suis dit: « Que vais-je faire de cet échange ? Je le laisse tomber dans les oubliettes comme c'est le cas avec tant d'entretiens ? En particulier, que pourrais-je faire pour aider le fils de mon ami ? »
C'est là que j'ai compris qu’écouter avec compassion est une chose, mais cela ne change rien si ce n'est pas suivit d'une réflexion et pourquoi pas de solutions. Jusque là, je n'avais jamais bien saisis cette idée, mais c'est tellement vrai. Je me suis donc décidé sur le champ de formuler des idées vagues axées sur une idée en particulier.
J'ai fait une recherche plus poussée et j'ai rapidement trouvé une piste très originale et ciblée qui, espérons-le, permettra de trouver un emploi à ce jeune homme. Nous verrons, et j'espère que cela débouchera sur quelque chose de positif.
Bon, toute cette histoire tout simplement pour dire que lorsque nous entendons les misères des autres, nous devons toujours chercher un moyen de les soulager. Nous sous-estimons trop souvent nos moyens et notre créativité pour dénicher idées et solutions ...
lundi, novembre 19, 2018
Quand l’aîné fête ses 40 ans
Il y a des étapes de la vie qui touchent les parents plus que d'autres, comme le premier jour d'école, le jour du bac ou celui des 40 ans.
Cette étape s'est produite la semaine dernière lorsque notre fils est devenu quadragénaire. C'est une transition incontournable, car non seulement celle-ci conduit en plein âge adulte avec tout le contrôle, les joies et les responsabilités que cela implique, mais elle repousse d'avantage aussi les parents dans le coin des « anciens ».
Cela nous rend un peu moins pertinents tout en nous accentuant notre âge. Non seulement cela redéfinit la relation parent-enfant, la rendant moins directe, moins interventionniste, mais cela inverse presque les rôles. L'enfant devient l'acteur et le parent, le spectateur. De la même façon, l'enfant enseigne et le parent apprend.
Au fur et à mesure que l’enfant prend le contrôle de la situation, nous avons tendance à adopter un rôle plus passif, au moment où notre influence, nos capacités physiques et notre pertinence diminuent. Une autre étape du « Tour de Vie », j'imagine.
Joyeux 40e anniversaire, Thomas !
Cette étape s'est produite la semaine dernière lorsque notre fils est devenu quadragénaire. C'est une transition incontournable, car non seulement celle-ci conduit en plein âge adulte avec tout le contrôle, les joies et les responsabilités que cela implique, mais elle repousse d'avantage aussi les parents dans le coin des « anciens ».
Cela nous rend un peu moins pertinents tout en nous accentuant notre âge. Non seulement cela redéfinit la relation parent-enfant, la rendant moins directe, moins interventionniste, mais cela inverse presque les rôles. L'enfant devient l'acteur et le parent, le spectateur. De la même façon, l'enfant enseigne et le parent apprend.
Au fur et à mesure que l’enfant prend le contrôle de la situation, nous avons tendance à adopter un rôle plus passif, au moment où notre influence, nos capacités physiques et notre pertinence diminuent. Une autre étape du « Tour de Vie », j'imagine.
Joyeux 40e anniversaire, Thomas !
dimanche, novembre 18, 2018
N'ignorez pas vos intuitions !
On dit que l'intuition n'est pas un trait masculin et que « les hommes n'ont pas d'intuition, mais juste de l'instinct ... » ; bon, je ne suis pas tellement d'accord avec cette vue des choses. Tout comme les femmes, les hommes ont aussi de l'intuition parfois, d'accord ?
En fait, je ne veux pas que parler d’avoir de l’intuition ou pas, mais plutôt ce que l'on fait de tous ces avertissements reçus sous forme de petites bulles qui sortent de notre subconscient pour signaler des dangers ou des opportunités.
Trop souvent, nous les ignorons pour le regretter plus tard. Alors, comment devrions-nous gérer ces inspirations ? D'abord, bien les étudier pour voir si elles ont un sens. Ensuite, estimer ce que celles ci peuvent nous apporter et enfin évaluer le prix que représentera leur mise en œuvre, tant sur le plan personnel que sur le plan pécuniaire.
Ce n'est que lorsqu'on a la réponse à ces questions qu'on peut aller de l’avant avec un plan approprié ou tout simplement ignorer l’impulsion. Jusqu'à présent, j'ai toujours été assez bien servi chaque fois que j'ai poursuivi mes intuitions ; certes, j'ai eu des revers, mais ceux-ci font partie du risque lié aux voies qui sortent de l'ordinaire.
Cela dit, il m'est arrivé trop souvent de regretter d'avoir ignoré mon intuition et c'est pourquoi, avec le temps, je n'ai plus besoin d'ajouter de regrets supplémentaire à ma collection !
En fait, je ne veux pas que parler d’avoir de l’intuition ou pas, mais plutôt ce que l'on fait de tous ces avertissements reçus sous forme de petites bulles qui sortent de notre subconscient pour signaler des dangers ou des opportunités.
Trop souvent, nous les ignorons pour le regretter plus tard. Alors, comment devrions-nous gérer ces inspirations ? D'abord, bien les étudier pour voir si elles ont un sens. Ensuite, estimer ce que celles ci peuvent nous apporter et enfin évaluer le prix que représentera leur mise en œuvre, tant sur le plan personnel que sur le plan pécuniaire.
Ce n'est que lorsqu'on a la réponse à ces questions qu'on peut aller de l’avant avec un plan approprié ou tout simplement ignorer l’impulsion. Jusqu'à présent, j'ai toujours été assez bien servi chaque fois que j'ai poursuivi mes intuitions ; certes, j'ai eu des revers, mais ceux-ci font partie du risque lié aux voies qui sortent de l'ordinaire.
Cela dit, il m'est arrivé trop souvent de regretter d'avoir ignoré mon intuition et c'est pourquoi, avec le temps, je n'ai plus besoin d'ajouter de regrets supplémentaire à ma collection !
samedi, novembre 17, 2018
Merdier électoral
Notre système électoral en Amérique devrait être un exemple et l'envie pour le reste du monde. Pourtant, en tout cas pour moi, le dépouillement de cette année semble battre tous les records en matière de retard et de chaos.
Cela fait plus de 10 jours que nos élections de mi-mandat ont eu lieu, et de nombreux résultats n'ont pas encore été décidés. Bien sûr, il s'agissait là de résultats trop serrés pour être entérinés sur le champ, mais néanmoins, ce processus apparemment compliqué tient en partie au fait que chaque État a ses propres règles et systèmes en place, sans parler de certaines nuances qui viennent s'appliquer au niveau de chaque Comté.
Dans de nombreux endroits, le système électoral n'est non plus pas financé comme il le devrait, et la gestion du processus de dépouillement est horriblement inefficace. Un autre facteur aggravant est que le vote par correspondance a été largement étendu un peu partout, ce qui le rend infiniment plus pratique, mais ralentit tout autant le temps de traitement.
Il me semble qu'un pays comme le notre qui est largement à la tête du traitement de l'information et du service à la clientèle devrait faire un bien meilleur travail, car dans l’état actuel des choses, notre système électoral ressemble d'avantage à celui d'un pays du tiers monde.
Cela fait plus de 10 jours que nos élections de mi-mandat ont eu lieu, et de nombreux résultats n'ont pas encore été décidés. Bien sûr, il s'agissait là de résultats trop serrés pour être entérinés sur le champ, mais néanmoins, ce processus apparemment compliqué tient en partie au fait que chaque État a ses propres règles et systèmes en place, sans parler de certaines nuances qui viennent s'appliquer au niveau de chaque Comté.
Dans de nombreux endroits, le système électoral n'est non plus pas financé comme il le devrait, et la gestion du processus de dépouillement est horriblement inefficace. Un autre facteur aggravant est que le vote par correspondance a été largement étendu un peu partout, ce qui le rend infiniment plus pratique, mais ralentit tout autant le temps de traitement.
Il me semble qu'un pays comme le notre qui est largement à la tête du traitement de l'information et du service à la clientèle devrait faire un bien meilleur travail, car dans l’état actuel des choses, notre système électoral ressemble d'avantage à celui d'un pays du tiers monde.
vendredi, novembre 16, 2018
Jeux Olympiques recyclés ?
Ces jours, Salt Lake City et Denver sont en train d'essayer de convaincre le Comité Olympique Américain qu’elles sont les villes idéal pour recevoir les J.O. de 2030. Reno-Tahoe faisait partie de ce groupe jusqu'à ce qu'ils abandonnent l'idée il y a quelques semaines.
Les deux villes se joignent à Lilyhammer, en Norvège, pour se lancer dans cette compétition de haut-niveau.
Tout comme Lilyhammer, Salt Lake possède toute l’infrastructure requise - y compris les gouffres financiers que sont les pistes de bobsleigh et les tremplins - en place pour accueillir les jeux, ainsi qu’un nouvel aéroport qui sera en partie achevé vers 2020.
Ces efforts m'enthousiasment-ils ? Pas vraiment. Je serai un octogénaire à ce moment-là et je n'ai jamais été un fan mouvement olympique que je trouve être un repaire d'égoïsme et de cupidité.
Je pense simplement qu'il serait temps que les gens de l’hémisphère sud puissent pour une fois promouvoir leur produit et leur savoir-faire hivernal. Il serait temps de donner une chance à l'Australie, l'Argentine, le Chili ou la Nouvelle-Zélande, mais je crains que ce soit trop demander ...
Les deux villes se joignent à Lilyhammer, en Norvège, pour se lancer dans cette compétition de haut-niveau.
Tout comme Lilyhammer, Salt Lake possède toute l’infrastructure requise - y compris les gouffres financiers que sont les pistes de bobsleigh et les tremplins - en place pour accueillir les jeux, ainsi qu’un nouvel aéroport qui sera en partie achevé vers 2020.
Ces efforts m'enthousiasment-ils ? Pas vraiment. Je serai un octogénaire à ce moment-là et je n'ai jamais été un fan mouvement olympique que je trouve être un repaire d'égoïsme et de cupidité.
Je pense simplement qu'il serait temps que les gens de l’hémisphère sud puissent pour une fois promouvoir leur produit et leur savoir-faire hivernal. Il serait temps de donner une chance à l'Australie, l'Argentine, le Chili ou la Nouvelle-Zélande, mais je crains que ce soit trop demander ...
jeudi, novembre 15, 2018
Un documentaire décevant
Je ne me suis jamais rendu et n'ai pas encore visité le Monument National de Bears Ears, dans le sud de l'Utah les 5 500 km2 de canyons et de roches rouges qu'Obama avait mis de coté pour notre pays, juste avant la fin de son mandat.
J'avais donc très hâte de découvrir « Battle over Bear Ears », un nouveau documentaire sur le sujet, qui a été diffusé il y a quelques jours sur notre station de télévision publique en Utah. J'ai été déçu par le film, qui consistait davantage en un assemblage de propos provenant des divers acteurs impliqués dans le débat, plutôt qu'une bonne explication des problèmes mis en cause.
Il semble que cette crise mijote depuis 1930, en partie à cause du pillage et du vandalisme continus d'anciens objets d'art antiques indigènes, d'une part, et du potentiel qu'offre la région en matière de richesse minérale d'autre part.
Les politiciens conservateurs d'Utah, quelques habitants du comté de San Juan où se trouve le monument, et certains autochtones, ont combattu cette protection fédérale ordonnée par Obama, alors que les environnementalistes et un grand nombre de tribus indigènes ont constamment poussé dans la direction opposée.
Bien qu’il existe des incertitudes quant à l’exploitation des ressources minérales de cette région, un « tourisme contrôlé » aiderait économiquement l’ensemble de cette région. C'était donc jusqu'à ce que Trump réduise unilatéralement le 4 décembre 2017 cet espace de 85% pour ne laisser que 817 km2.
Aujourd'hui, trois procès distincts ont été intentées contre le gouvernement fédéral par cinq tribus amérindiennes, une société privée, des groupes de défense de la nature et plusieurs organisations à but non lucratif en date du 7 décembre 2017 pour s'opposer à cette réduction.
Cette action en justice, qui prendra très longtemps, ajoute à l'incertitude et continue à mettre en danger toute une région qui a besoin de protection contre un tourisme débridé et des explorations en tous genres.
Les points que je viens d'esquisser étaient difficiles à voir et à comprendre en regardant le film et c'est pourquoi une clarification s'imposait.
J'avais donc très hâte de découvrir « Battle over Bear Ears », un nouveau documentaire sur le sujet, qui a été diffusé il y a quelques jours sur notre station de télévision publique en Utah. J'ai été déçu par le film, qui consistait davantage en un assemblage de propos provenant des divers acteurs impliqués dans le débat, plutôt qu'une bonne explication des problèmes mis en cause.
Il semble que cette crise mijote depuis 1930, en partie à cause du pillage et du vandalisme continus d'anciens objets d'art antiques indigènes, d'une part, et du potentiel qu'offre la région en matière de richesse minérale d'autre part.
Les politiciens conservateurs d'Utah, quelques habitants du comté de San Juan où se trouve le monument, et certains autochtones, ont combattu cette protection fédérale ordonnée par Obama, alors que les environnementalistes et un grand nombre de tribus indigènes ont constamment poussé dans la direction opposée.
Bien qu’il existe des incertitudes quant à l’exploitation des ressources minérales de cette région, un « tourisme contrôlé » aiderait économiquement l’ensemble de cette région. C'était donc jusqu'à ce que Trump réduise unilatéralement le 4 décembre 2017 cet espace de 85% pour ne laisser que 817 km2.
Aujourd'hui, trois procès distincts ont été intentées contre le gouvernement fédéral par cinq tribus amérindiennes, une société privée, des groupes de défense de la nature et plusieurs organisations à but non lucratif en date du 7 décembre 2017 pour s'opposer à cette réduction.
Cette action en justice, qui prendra très longtemps, ajoute à l'incertitude et continue à mettre en danger toute une région qui a besoin de protection contre un tourisme débridé et des explorations en tous genres.
Les points que je viens d'esquisser étaient difficiles à voir et à comprendre en regardant le film et c'est pourquoi une clarification s'imposait.
mercredi, novembre 14, 2018
Pas la lumière à tous les étages !
Quand ils se battent pour lister un bien, les agents immobiliers sont les seuls à en établir le prix. Souvent, le meilleur moyen d’avoir ce listing est d’allécher le vendeur avec le prix le plus élevé possible.
C'est comme cela que le listing va littéralement au plus offrant. Ce type d'escalade de prix explique pourquoi aujourd'hui, à Park City, les prix ont tellement augmenté que les ventes semblent figées sur places. Nos agents immobiliers voudraient nous faire croire que les prix n’ont fait qu'atteindre un palier, alors qu’ils ont en fait déjà commencé leur descente.
Comme ces agents ne sont pas capable de s'en rendre compte, ceux-ci ne réduiront leurs prix qu'avec un éternel temps de retard sur le marché, car la descente ira plus vite que leur appréciation de la réalité. Assisterons nous alors à une répétition du fiasco de 2007 ? Peut-être pas, il ne pourrait s'agir que juste d'une « correction » comme beaucoup le souhaitent, mais qui sait ?
Ce qui est certain, c’est que les agents immobiliers savent faire grimper leurs prix beaucoup plus vite que le marché, mais n'arrivent pas à le suivre, coté descente, ce qui laisse au pauvre propriétaire qui vend le bien, la triste et seule option d'absorber la différence et de se stresser avec toute l’angoisse que cela produit.
Agent Immobilier. Une race de «professionnels» chez qui la lumière ne brille pas à tous les étages !
C'est comme cela que le listing va littéralement au plus offrant. Ce type d'escalade de prix explique pourquoi aujourd'hui, à Park City, les prix ont tellement augmenté que les ventes semblent figées sur places. Nos agents immobiliers voudraient nous faire croire que les prix n’ont fait qu'atteindre un palier, alors qu’ils ont en fait déjà commencé leur descente.
Comme ces agents ne sont pas capable de s'en rendre compte, ceux-ci ne réduiront leurs prix qu'avec un éternel temps de retard sur le marché, car la descente ira plus vite que leur appréciation de la réalité. Assisterons nous alors à une répétition du fiasco de 2007 ? Peut-être pas, il ne pourrait s'agir que juste d'une « correction » comme beaucoup le souhaitent, mais qui sait ?
Ce qui est certain, c’est que les agents immobiliers savent faire grimper leurs prix beaucoup plus vite que le marché, mais n'arrivent pas à le suivre, coté descente, ce qui laisse au pauvre propriétaire qui vend le bien, la triste et seule option d'absorber la différence et de se stresser avec toute l’angoisse que cela produit.
Agent Immobilier. Une race de «professionnels» chez qui la lumière ne brille pas à tous les étages !
mardi, novembre 13, 2018
Je vous présente l'enchanteur Merlin
En tant que métier, la plomberie n'est ni charmant, ni enchanteur. Pourtant, un plombier de Park City a eu le courage d'ajouter une dimension supplémentaire aux canalisations qui fuient et aux toilettes bouchées, en mettant en avant ses talents extrasensoriels qui vont bien au-delà de la tuyauterie.
En effet, il est capable de répondre aux besoins qu'auraient ses clients de connaître l'avenir ou de faire hypnotiser. C'est du moins ce que ses véhicules indiquent aux passants quand ils sont garés en face de chez lui, faisant une pub incontournable pour ses services.
Après avoir passé plus de trois décennies à Park City, je n’ai pas encore eu l'occasion de tester la qualité de ceux-ci. Je lui avait pourtant demandé un devis il y a une douzaine d'années, mais son offre était bien au dessus de celles de ses pairs.
Je n'ai probablement pas tenu compte des talents ésotériques inclus dans son travail. Si je l'avais fait, cela aurait pu résoudre mes problèmes de plomberie pour le reste de mes jours, par l’intermédiaire de sa vision à rayons X au travers des tuyaux qui traverseraient ma vie présente et future.
Une fois de plus, on en a toujours pour ses sous !
En effet, il est capable de répondre aux besoins qu'auraient ses clients de connaître l'avenir ou de faire hypnotiser. C'est du moins ce que ses véhicules indiquent aux passants quand ils sont garés en face de chez lui, faisant une pub incontournable pour ses services.
Après avoir passé plus de trois décennies à Park City, je n’ai pas encore eu l'occasion de tester la qualité de ceux-ci. Je lui avait pourtant demandé un devis il y a une douzaine d'années, mais son offre était bien au dessus de celles de ses pairs.
Je n'ai probablement pas tenu compte des talents ésotériques inclus dans son travail. Si je l'avais fait, cela aurait pu résoudre mes problèmes de plomberie pour le reste de mes jours, par l’intermédiaire de sa vision à rayons X au travers des tuyaux qui traverseraient ma vie présente et future.
Une fois de plus, on en a toujours pour ses sous !
lundi, novembre 12, 2018
Qu'est-il arrivé à ma tribu ?
Le mot « tribu » est devenu un cliché à la mode, largement utilisé, en particulier lorsqu'il est question de politique, de religion ou simplement d'appartenance. En tant qu'immigrant, je me demande souvent où se trouve ma propre tribu, que lui est-il arrivé et que devrais-je faire pour sauver ce qu'il en reste ?
Cette entité sociale constituée de ma propre famille, de mes anciens camarades de classe et de mes collègues de travail alors que je vivais en France, disparaît inexorablement, s’éloigne de plus en plus et fini par m’échapper.
Lorsque l'on est séparé de sa tribu, l'appartenance à celle-ci devient de plus en plus difficile et le plus souvent, malgré de gros efforts, beaucoup d'énergie et une forte persistance, celle-ci finit lentement mais sûrement par s’évaporer.
C'est précisément là que l'on réalise que ce concept de tribu ne valait pas grand-chose au départ et qu'il est peut-être temps d'abandonner une illusion de plus.
Cette entité sociale constituée de ma propre famille, de mes anciens camarades de classe et de mes collègues de travail alors que je vivais en France, disparaît inexorablement, s’éloigne de plus en plus et fini par m’échapper.
Lorsque l'on est séparé de sa tribu, l'appartenance à celle-ci devient de plus en plus difficile et le plus souvent, malgré de gros efforts, beaucoup d'énergie et une forte persistance, celle-ci finit lentement mais sûrement par s’évaporer.
C'est précisément là que l'on réalise que ce concept de tribu ne valait pas grand-chose au départ et qu'il est peut-être temps d'abandonner une illusion de plus.
dimanche, novembre 11, 2018
Comment battre Trump en 2020
Souvent, ma femme me dit qu'elle espère voir Trump finalement vaincu en 2020.
Je lui réponds : « Pas si vite ! » Et je continue en disant : « Ne sous-estime surtout pas ce personnage diabolique. Il faudra une personne incroyablement forte et habile pour l'affronter et le faire tomber. Trouver et et bien s'assurer que cette personne a tout pour réussir dans cette entreprise, sera capital ».
L’homme a montré comment il est parvenu à déstabiliser et vaincre ses 16 adversaires lors de la primaire de 2016, ainsi qu'Hillary Clinton un peu plus tard, en n’épargnant rien dans son arsenal d’insultes, de réflexions malsaines, de mensonges et de langage corporel rabaissant, devant lesquels personne n'a su réagir.
Il ne fait aucun doute qu'il faudra une personnalité forte, audacieuse, charismatique et imposante pour s'attaquer au New-yorkais mal élevé, et cela ne suffira pas ; il faudra quelqu'un d'incroyablement courageux qui puisse le reprendre à la volée et être prêt à combattre le feu avec le feu.
À l'heure actuelle, je ne vois personne qui corresponde à ce profil de haut niveau ; peut-être Beto O'Rourke ? Si vous croyez que je me trompe, dites-moi comment vous approcheriez ce défi et montrez-moi un adversaire capable de triompher (si cet individu existe) ...
Je lui réponds : « Pas si vite ! » Et je continue en disant : « Ne sous-estime surtout pas ce personnage diabolique. Il faudra une personne incroyablement forte et habile pour l'affronter et le faire tomber. Trouver et et bien s'assurer que cette personne a tout pour réussir dans cette entreprise, sera capital ».
L’homme a montré comment il est parvenu à déstabiliser et vaincre ses 16 adversaires lors de la primaire de 2016, ainsi qu'Hillary Clinton un peu plus tard, en n’épargnant rien dans son arsenal d’insultes, de réflexions malsaines, de mensonges et de langage corporel rabaissant, devant lesquels personne n'a su réagir.
Il ne fait aucun doute qu'il faudra une personnalité forte, audacieuse, charismatique et imposante pour s'attaquer au New-yorkais mal élevé, et cela ne suffira pas ; il faudra quelqu'un d'incroyablement courageux qui puisse le reprendre à la volée et être prêt à combattre le feu avec le feu.
À l'heure actuelle, je ne vois personne qui corresponde à ce profil de haut niveau ; peut-être Beto O'Rourke ? Si vous croyez que je me trompe, dites-moi comment vous approcheriez ce défi et montrez-moi un adversaire capable de triompher (si cet individu existe) ...
samedi, novembre 10, 2018
Mon vote va-t-il compter ?
Voila une question que l'on entend bien trop fréquemment, et souvent, c'est en fait l’excuse utilisée par les électeurs qui ne veulent pas voter.
La réponse à cette question assez bête est dans la mesure où la participation de l’électorat n'est pas totale, un vote compte toujours au dessus de 100%, et qu'en moyenne, une simple voix se multiplie toujours par deux aux États-Unis.
Il suffit pour s'en convaincre de considérer les chiffres de participation électorales suivants aux dernières consultations.
Maintenant, vous avez la bonne réponse à cette question plutôt stupide, « mon vote compte-t-il ? »
La réponse à cette question assez bête est dans la mesure où la participation de l’électorat n'est pas totale, un vote compte toujours au dessus de 100%, et qu'en moyenne, une simple voix se multiplie toujours par deux aux États-Unis.
Il suffit pour s'en convaincre de considérer les chiffres de participation électorales suivants aux dernières consultations.
- Élections de mi-mandat 2014: 39% (un suffrage exprimé compte presque triple !)
- Élection présidentielle 2016: 56%
- Élection de mi-mandat 2018: 47%
- Élections de mi-mandat 2018, Utah: 50%
- Élections de mi-mandat 2018, Park City: 59% (ma voix ne vaut que 1,7 vote, mais ça me convient parfaitement !)
Maintenant, vous avez la bonne réponse à cette question plutôt stupide, « mon vote compte-t-il ? »
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