lundi, décembre 31, 2007
Tranquille et bien centré
Comme mon ami et compagnon de ski Dave S. aime à le dire, le secret du ski est de “rester bien tranquille et bien centré sur ses skis” et tout va à merveille. Comme je l’ai déjà dit, le ski est a 90% mental et avec une technique de base, tout est une question de laisser les skis faire le plus gros du travail, avoir assez de puissance musculaire pour résister aux forces de la descente, être bien concentré sans pour cela être raide, et bien rester au milieu de ses ski - «être centré». Bien entendu, tout cela est beaucoup plus facile à dire qu’à faire, mais lorsque l’on ne complique pas les choses, qu’on n’essaie pas d’en faire trop et que l’on ne panique pas, cela fonctionne merveilleusement bien. Essayez donc... en 2008!
dimanche, décembre 30, 2007
Comme un Parisien
Pendant des années, j’ai toujours souscrit à la théorie selon laquelle il n’y a qu’une seule bonne manière de mettre ses planches sur un porte-ski, à savoir, talons devant, spatules derrière, ne serait-ce que pour respecter un minimum d’aérodynamisme. Dans le passé, et principalement lorsque je vivais dans les Alpes, je me moquais de ceux qui mettait leurs skis spatules en avant, et avec me amis, nous pensions qu’il ne pouvais s’agir que de «Parisiens». En effet, dans les Alpes, les Parisiens sont considérés comme les New Yorkais aux Etats-Unis. Des gens qui ont ont tout vu et savent tout faire, et qui cependant n’ont pas vraiment l’esprit pratique. Les années ont passé, les skis ont évolués et les automobiles ont également bien changé; aujourd’hui, si vous avez une voiture familiale ou un «4x4» il est devenu quasiment impossible de mettre les skis sur le toit avec les spatules dirigées vers l’arrière. Ne me demandez pas pourquoi; peut-être s’agit t’il de la façon dont les toits sont conçut, ou que nos ski sont à la fois plus courts, plus larges, avec des fixations très élaborées, ou encore peut-être encore de la manière dont le hayon arrière s’articule sur la plupart de ces véhicules. Voila pourquoi, depuis maintenant sept ans, avec beaucoup de réticence et d’embarras, je n’ai pas d’autre choix que de placer mes skis sur le toit de mon auto «comme un vrai Parisien.»
samedi, décembre 29, 2007
À nos résolutions!
C’est presque la fin de l’année; où en sont nos résolutions? Donnez-moi encore un peu de temps, je suis toujours en train de préparer les miennes. Ce n’est pas vraiment mon habitude car la plupart du temps, une nouvelle année commence et fini sans que je n’établisse aucun objectif particulier. Faire de la sorte est une façon de s’assurer qu’il n’y aura aucun raté pendant douze longs mois. Pour 2008, j’ai décidé que prendre quelques résolutions constituerait un changement bienvenu et une initiative appropriée. Quelles utilité, difficultés et défis ces résolutions vont-elles représenter? Je ne vous le dirai pas; cela doit encore rester un secret. Ce que je peux dire, c’est que celles-ci seront peu nombreuses; deux ou trois au plus, et qu’elles seront vraisemblablement difficiles à tenir. Pourquoi? J’ai déjà essayé et sais que rien ne vient facilement sans que l’on y mette les moyens. En d’autre termes, if faut être prêt à payer le prix pour que se réalisent tous ces objectifs (travail, efforts, douleur, découragement et j’en passe) et cette fois-ci je me sens capable.
vendredi, décembre 28, 2007
On n'a rien sans rien
Hier soir, alors que je regardais une émission de télévision française, je me disais une fois de plus que des bons ingrédients sont nécessaires pour sortir un bon produit. Cette émission qui parfois peut-être très divertissante, principalement grâce à la qualité des invités qui y participent, était cette fois tombée au plus bas du caniveau en l’absence de personnalité brillante capable d’apporter un quelconque intérêt sur le plateau. Le résultat était une présentation chargée de plaisanteries grossières et une perte de temps absolue. Je me suis pris à penser qu’avec une audience francophone assez limitée il est impossible d’offrir une pléthore de programmes de qualité sur un trop grand nombre de chaînes; on ne peut pas tout faire lorsque les ressources sont limitées. Lorsqu’il n’y a ni budget, ni temps suffisants, les raccourcis sont tentants et les résultats jamais très heureux. Les émissions «réalité» ou du genre «tout-venant» sont les plus grandes utilisatrices de ces solutions de facilité qui semblent inépuisables. La bonne nouvelle est que lorsque nous nous trouvons face-à-face avec ces émissions de bas-fonds, nous avons maintenant le réflexe de changer de chaîne ou d’éteindre le téléviseur...
jeudi, décembre 27, 2007
Trouver l’harmonie
L’harmonie est un concept merveilleux; je ne parle pas du sens musical du mot, mais plutôt de l’idée d’accord amical entre personnes ainsi que l’idée d’arrangements plaisants entre choses ou circonstances. Il parait évident qu’une vie harmonieuses est à la fois plus désirable et plus enrichissante qu’une existence chaotique, et la satisfaction principale vient du bien-être ainsi créé, dans ce cas celui des participants ou des éléments qui sont impliqués dans cette collaboration harmonieuse. Tout comme pour son sens musical, l’harmonie exige beaucoup de préparation, d’attention, de bonne volonté et de concessions mutuelles. Si ces ingrédients sont absents, il ne se passera rien. En pratique, l’harmonie s’exprime tout en souplesse, sans heurts et sans obstacles inattendus. Cela peut-il être ennuyeux? Pas forcément, car il est toujours possible d’ajuster le résultat depuis le niveau le plus calme jusqu’a une série de hauts de de bas aux amplitudes infiniment variées, le tout à la fois souple et bien enchaîné, afin de produire des sensations autant fortes qu’agréables!
Libellés :
amis,
famille,
philosophie,
societé
mercredi, décembre 26, 2007
N’oublions pas la chance
Je suis convaincu que la chance a une influence énorme sur nos vies; en fait, celle-ci est probablement beaucoup plus importante que la beauté ou l’intelligence! Son rôle peut être positif ou négatif, mais comme je suis assez optimiste je ne vois guère que son bon coté. Bonne ou mauvaise, je ne peux pas dire que la chance soit distribuée également car il me semble en recevoir plus que ma part. Ce qui est certain, c’est que sans une bonne dose de chance, la vie serait beaucoup moins drôle. Alors que je bénéficie largement de ses apports, je ne sais guère comment classifier cette force étrange. Même pour moi qui ne suis pas religieux, la bonne fortune parait liée à la spiritualité. Je vois son rôle comme celui du marionnetiste tirant les ficelles qui actionnent la tête et les membres de son sujet dans des gestes bien définis; il semble y avoir un être ou une force qui contrôle nos vies et nous empêche de faire de grosses erreurs; tout comme une espèce d’ombrelle protectrice, la chance est sans doute apparentée à son cousin «Karma.» Je suis très reconnaissant de l’énorme part de chance que je reçois afin de pouvoir mener ma petite vie toute simple et je ne pourrais pas m’en passer.
Libellés :
philosophie,
religion,
santé
mardi, décembre 25, 2007
Peur d’apprendre?
J’ai décidé de maîtriser un nouveau logiciel qui devrait aider a exécuter mes activités journalières plus rationnellement et avec – je l’espère – de meilleurs résultats. Le problème est que je me trouve dans une situation où je me sens «bloqué» et incapable d’aller de l’avant. Qu’est-ce qui peut bien causer cette paralysie? Sans doute l’aversion que nous avons tous à nous adapter à de nouvelles circonstances, le sentiment d’avoir l’air idiot en faisant quelque chose de nouveau, l’allergie à l’effort, en bref la peur du changement. Apprendre représente l’étape indispensable sur le chemin de la connaissance, et le savoir est la meilleure munition pour prendre le changement à bras-le-corps. Dans les quelques jours de 2007 qui restent, j’ai l’intention de m’atteler sérieusement à cette nouvelle façon de faire mon travail, et j’espère qu’ainsi, je dépasserai ma peur d’apprendre et continuerai de grandir un peu!
Libellés :
développement personnel,
psychologie,
technologie
lundi, décembre 24, 2007
On sonne à la porte...
Il est 19 heures, dehors c’est une nuit d’encre et nous n’attendons personne; je descends les escaliers en courant, j’ouvre la porte et, surprise, me trouve nez-à-nez avec un groupe de chanteurs! J’en reste bouche-bée encore que c’est la seconde fois consécutive depuis que nous vivons dans notre petite maison qu’un groupe de voisins et leurs enfants viennent nous enchanter, porte-à-porte, avec des cantiques de Noël. Nous n’avions pas cela dans l’ancien quartier plus huppé où nous vivions précédemment et où les habitants se souciaient d’avantage d’eux-même que de leurs voisins. Un petit garçon plein de malice saisit l’occasion pour me lancer une boule de neige, mais cela faisait partie des festivités. Dès que le groupe eut finit de chanter, nous les applaudissions et les remercions chaleureusement alors qu’ils se rendaient déjà vers une autre maison. Joyeux Noël!
Libellés :
divertissement,
maison,
societé
dimanche, décembre 23, 2007
L’art d’écouter l’iPod
J’ai découvert qu’il y a plus d’une façon d’utiliser un balladeur mp3. Jusqu’alors, je choisissait toujours l’option pêle-mêle qui amène les morceaux de musique de façon inattendue et rend l’écoute à la fois agréable et pleine de surprises. Quand je skie seul, j’écoute mon iPod et je règle le volume suffisamment bas pour converser avec les gens lorsque je remonte en télésiège, mais juste assez pour entendre et préserver mes tympans un peu plus longtemps. Hier, alors que je skiais avec mon balladeur, je réalisait que j’entendais plus d’une fois la même chanson interprétée par un artiste différent et de manière consécutive. D’abord, j’ai crus que j’entendais des «voix» ou que le disque dur de ma machine «dérapait» quelque peu. En me creusant la cervelle, je finissait par réaliser que les morceaux jouaient par ordre alphabétique, chose qui ne m’était jamais arrivée auparavant. Inutile de vous dire que tout l’après midi, il m’a fallut entendre des chansons dont les titres commençaient tous par la lettre «w», et cela n’en finissait pas!
samedi, décembre 22, 2007
Joyeuses Fêtes!
Avant que l’année ne se termine, nous espérons que tout ce qui vous est cher se réalise selon vos désirs. Nous vous souhaitons joie, santé et bonheur en 2008, et jusqu’à ce que nous ayons la chance d’avoir de vos nouvelles ou peut-être de nous voir, prenez bien soin de vous. Si vous souhaitez rececevoir notre Carte de Fêtes, nous serons heureux de vous la faire parvenir. Faites-nous le savoir!
vendredi, décembre 21, 2007
Les plaisirs du volant
Hier soir nous devions aller chercher Charlotte à l’aéroport de Salt Lake City, juste au moment où une tempête de neige particulièrement sévère s’apprêtait à frapper l’Utah. D’habitude il faut juste 36 minutes pour parcourir les 58 kilomètres qui nous séparent de l’aéroport, mais la nuit dernière c’était une autre histoire. Nous quittions la maison juste après 17 heures et la circulation était incroyablement chargée sur la route à quatre voies qui nous conduit vers l’autoroute; la neige avait commencé de tomber et le vent soufflait très fort. La route était chargée de véhicules et nous pensions qu’il s’agissait simplement de l’heure de pointe et que tout irait bien mieux une fois rendus sur l’autoroute. En fait, les choses devaient empirer des que nous atteignons celle-ci sous une neige battante; nous étions maintenant pare-choc contre pare-choc et avancions à peine. La situation continuait à se détériorer alors que nous remontions en direction du col de Parley jusqu’au point ou nous n’avancions quasiment plus. De petites camionnettes aux pneus usagés et sans chargement patinaient désespérément, d’énormes camions se trouvaient à l’arrêt dans toutes les voies, des voitures semblaient abandonnées et dans l’obscurité totale, sans aucune visibilité, la scène prenait un aspect surréel. Pratiquement immobiles, nous appelions Charlotte dont le vol de San Francisco était retardé et nous arrangions pour que son frère la prenne à l’arrivée de son avion et la loge chez lui pour la nuit. En plus de deux heures, nous n’avions parcourut que 16 kilomètres! Par chance nous trouvions une issue à la sortie du col de Parley en slalomant parmi d'énormes camions immobiles, en flirtant un peu avec le fossé, et étions capables de faire demi-tour et de retourner à Park City par les voies opposées très enneigées mais malgré tout praticables. Ces tempêtes de neiges monstrueuses sont assez rares, mais lorsque l’on s’y trouve, on s’en souvient toujours!
jeudi, décembre 20, 2007
Combien d’êtres humains…
…peuvent vraiment vivre de manière digne et durable sur cette planète? Est-ce les 6.63 milliards qui y vivent aujourd’hui? J’en doute fortement; mon intuition me dit que 3 milliards doivent être le nombre d’habitant que notre chère terre peut accueillir en même temps afin de garantir une survie durable de notre race dans les millénaires à venir. Bien sur, ce chiffre est peut-être aussi de 2, 4 ou même peut-être 5 milliards; qui sait? Avant que je me mette à faire des recherches j’aimerai bien que quelqu’un apporte un peu d’eau à mon moulin...
mercredi, décembre 19, 2007
Souplesse et vieillesse
Plus on vieillit et plus nos articulations se raidissent. Selon les motivations de chacun, le sport et le yoga peuvent aider à enrayer ce processus, mais c’est fondamentalement quelque chose d’écrit et qu’il est difficile de maîtriser totalement ; inshallah! Aujourd’hui, je veux évoquer une autre forme de souplesse; il s’agit de la flexibilité mentale. Quand nous sommes enfants, nos esprits sont extrêmement agiles, malléables et s’adaptent à tout. Nous apprenons sans effort, imitons les grands et somme tous d’excellent acteurs. En vieillissant, une foule de dogmes envahit furtivement notre façon de penser et nous force à nous replier sur des formules préfabriquées que nous avons élaborées et accumulées au fil des ans afin de répondre à des situations bien particulières. Non seulement avons nous perdu notre spontanéité, mais nous nous enfonçons dans une vision des choses étriquée et ne prenons qu’une seule direction lorsqu’il faut choisir ou décider. Certes, l’expérience que nous accumulons joue un rôle crucial dans ce changement, mais je pense que la plupart du temps, nos réactions sont trop extrêmes et contribuent à grossir des œillères qui nous empêchent d’envisager toutes les solutions qui nous sont offertes. A l’opposé de cette réalité, je reste convaincu qu’il est possible d’avoir une meilleure optique en vieillissant, mais il faut pour cela être très attentif à la façon dont nos précieuses ressources sont mises à contribution. Je propose de systématiquement chercher des options de rechange lorsque l’on se trouve face à une bifurcation, et de bien utiliser notre imagination pour découvrir toutes les autres alternatives. Il est toujours temps de restaurer la fluidité mentale de notre enfance!
Libellés :
développement personnel,
psychologie,
santé
mardi, décembre 18, 2007
«E» comme «Échec»…
…et «E» comme «Engrais» vont de pair. En fait, il faut voir dans l’échec l’engrais qui va nourrir les succès qui ne manqueront pas de suivre chaque adversité. Et pourquoi? Tout simplement parce que tout échec est accompagné de profondes leçons pour ceux qui veulent apprendre. Chargés d’émotions douloureuses, ces enseignements sont plus difficiles à ignorer et à oublier que ceux administrés à l’école ou au sein des meilleures universités. Toute expérience particulièrement pénible laisse en nous une impression à la fois très profonde et très durable. En fin de compte, il ne faudrait jamais craindre l’échec, mais plutôt apprécier pleinement chacune des visites qu'il nous rend.
Libellés :
développement personnel,
philosophie
lundi, décembre 17, 2007
Quand une solution surgit
Toute question devrait toujours conduire à une solution ; cela illustre tout au moins ma façon de penser. D’ordinaire, lorsque je me trouve confronté avec un problème ou un conflit qui doivent être résolus, une période d’incubation intervient pendant laquelle mon subconscient examine la situation – et je présume – recherche un angle d’attaque en vue d’une résolution. Soudain, lorsque je me réveille au beau milieu de la nuit ou lorsque je suis en train de courir le matin, une solution se manifeste (désolé, ce genre de révélation ne m’est pas encore arrivé dans la douche!) Je ne prétends pas que toutes ces solutions vont aboutir, mais au pire, elle constituent souvent un premier pas utile afin de résoudre le problème auquel on se trouve confronté. J’espère tout simplement que ces idées continuent à se matérialiser...
dimanche, décembre 16, 2007
Gérer l’incertitude
La plupart des gens souhaitent une existence dans laquelle tout est clairement définit et sans la moindre incertitude. Si cela était possible, tout serait beaucoup plus facile; du moment où l’on rentre à l’école, à celui où l’on choisi une profession et où l'on choisit un partenaire pour vivre heureux à tout jamais en sa compagnie... La réalité ne nous laisse malheureusement que très peu de choix en matière d’un taux d’incertitude tolérable. En général, moins on a besoin de certitude, plus il est possible d’aller loin et d’accéder à d’abondantes récompenses. Cela signifie que le prix à payer pour un résultat élevé – sans toutefois que cela soit garantit – impliquera d’avantage d’anxiété et de risque. Jusqu’à présent cela parait logique. Maintenant, la prochaine dimension à prendre également en considération est celle du temps. S’il est acceptable de vivre avec une forte dose d’incertitude à vingt ans, il en est peut être autrement à soixante ans. Il se peut alors qu’une solution plus flexible existe qui consisterait à réduire l’incertain au fur et à mesure que l’on avance en âge...
Libellés :
développement personnel,
philosophie
samedi, décembre 15, 2007
Question de foi
Bien que souvent liée à la religion, la foi ne s’applique pas exclusivement à ce domaine et peut être fortement laïque et assez éloignée de la vie spirituelle. Pour moi, la foi reste l’élément fondateur de l’optimisme et une façon positive d’envisager la vie. Par exemple, l’acte de foi de plus élémentaire est de croire, le soir venu, que le soleil se lèvera le matin suivant. On est tous capables de ce genre de foi. Si on applique ce même raisonnement à un futur un peu plus éloigné on peu se demander si notre planète est complètement fichue ou si elle sera capable de survivre l’imbécillité des humains qui l’habitent. Personnellement, je crois fortement que la terre va continuer de tourner, de préférence en conservant un bon nombre d’hommes et de femmes comme passagers. La crise des carburants fossiles est une autre raison de sombrer dans ce genre de désespoir. C’est justement là où je vois une occasion extraordinaire d’inventer des tas de solutions dans le domaine des énergies renouvelables. C’est simplement qu’on a fait trop peu jusqu’à présent dans ce domaine. Élémentaire, ma foi s’intègre parfaitement bien dans le tissus des cycles de notre vie, avec tous leurs hauts et tous leurs bas. Certes, les occasions pour perdre cette foi toute simple ne manquent jamais, mais c’est justement ce qui donne du piment à notre existence. Seules les idées tout à fait irréalistes donne du vrai fil à retordre à la foi la mieux ancrée. Mes idées restent bien simples et s’appuient résolument sur les qualités de survie dont sont capables la nature et les hommes; pas les miracles.
vendredi, décembre 14, 2007
Bénévole à ski
Pendant ces trois dernières années, j’ai été bénévole au service de course de la station de ski de Park City. La première année, je donnais environs 25 jours pour cette noble cause. L’an passé et cette saison j’en ferai beaucoup moins, mais je participe toujours à la première série de courses de l’hiver qui s’appelle le Mémorial Eric Hays. Ces courses comptent deux slalom géants et deux slalom spéciaux sur quatre jours et réunissent quelques 240 skieurs juniors en provenance de l’Utah, de l’Idaho et du Wyoming. Hier, nous avons eu le premier slalom géant pour filles et garçons, les filles partant les premières. Il faisait très froid. Moins 17 le matin et jamais plus de moins 5 tout au court d’une journée couverte et neigeuse. Mon travail, au demeurant très humble, consistait à «lisser» le parcours. Armé d’une pelle à neige je faisait la navette d’un bout à l’autre du trace, toute la journée, pour m’assurer que la piste restait la plus lisse possible pendant chaque manche. Cela veux dire que je n’ai pas cessé de me déplacer et à part un froid glacial aux pieds, je survivait cette très longue journée. Dans le passé, je donnais les départs, ce qui demandait d’avantage d’attention, mais qui était encore plus froid comme il s’agissait d’une position stationnaire; le temps passait cependant un peu plus vite à cause du travail intense et continu. Est-ce que j’aime ce travail? Dans ces conditions, pas vraiment, mais je le fais le mieux possible et c’est sans doute pour ces raisons qu’on appelle ça du bénévolat!
jeudi, décembre 13, 2007
Ignorer ou embrasser?
Lorsque des situations déplaisantes se produisent ou lorsque l’on doit faire faces à des personnes désagréables, nous avons en gros deux options à notre disposition; soit tout ignorer, soit alors accepter les choses telles quelles sont. Bien que je n’ai pas de règle fixe en ce qui concerne l’une ou l’autre réaction, mon expérience a généralement été le plus souvent d’éviter ces situations négatives au lieu de les prendre en main systématiquement. Si on prend le temps d’analyser le sujet, on peu voir un certain nombre d’avantages à adopter une approche plus active en engageant les choses qui pourraient de prime abord apparaître bien négatives. En ignorant tout, on obtient une paix sur le moment, mais cela ne va rien changer dans ce qui est mauvais; de plus on n’apprendra rien et on ne se s’aguerrira pas. Si à la place de cette attitude passive on confronte la situation, on apprendra quelque chose et on aura probablement une chance d’influencer un changement positif. Je suis convaincu que même un tout petit changement dans le bon sens sera toujours utile; je vais donc désormais m’efforcer d’embrasser d’avantage et d’ignorer un peu moins.
Libellés :
développement personnel,
philosophie
mercredi, décembre 12, 2007
Juste dans la tête
Il y a quelques jours, je trouvais que les premiers jours de skis semblaient bien difficiles finissait par m’en convaincre. Ce Lundi après-midi était mon deuxième jour de ski intensif pendant environ trois heures. J’ai skié sur «Thaynes» mon coin préfèré à Park City. J’adore y effectuer des aller et retours sans aucun arrêt. Le télésiège dessert une pente très raide sur environ 270 mètres de dénivelé. Le départ est d’abord en pente douce, puis la piste plonge soudainement avant une compression naturelle et redevient convexe sur le bas, avec un profile latéral plutôt concave permettant d’effectuer de grands virages bien soutenus. Je sais qu’il est difficile de se représenter les lieux car ma description pourra sembler «vaporeuse.» Rendu sur place, j’essayais de skier comme je le fais d’habitude, c’est à dire sans un seul arrêt, et me retrouvais tout essoufflé au bas de la première piste; je me disais alors que cela allait encore être dur. A plusieurs reprises je croisais mes skis et j’avais du mal à déclencher certains virages. Il y eut alors une deuxième, puis une troisième descente et tous les éléments du puzzle se sont assemblés. Je ressentais harmonie, fluidité et vitesse sans être essoufflé pour autant. Je m’étais réconcilié avec cette piste et avec un ski facile. En fait, mon esprit avait «décidé» que je pouvais enfin me libérer de ma peur et qu’il était temps de laisser mes skis faire leur travail. J’avais vidé mon sac d’inhibitions, ma tête était libre et j’étais enfin de retour! Après 13 pistes, je rentrais à la maison en pleine forme et en réalisant, une fois de plus, que 90% du ski est juste dans la tête!
Libellés :
l'art du ski,
psychologie,
sport
mardi, décembre 11, 2007
Stein Eriksen a 80 ans!
Une véritable légende du ski, “Stein” comme les gens l’appellent dans sa petite ville de Park City, a gagné la médaille d’or de slalom géant aux Jeux Olympiques d’Oslo en 1952 et trois médailles d’or aux Championnats du Monde de 1954 à Åre en Suède. Il a ensuite transformé ses succès sur les planches en une magnifique et longue carrière d’ambassadeur du ski auprès de nombreuses stations de ski américaines. A ce jour, il demeure le directeur de ski pour la station voisine de Deer Valley; en hiver, je le vois parfois sur les pistes, mais le plus souvent à la poste de Park City, quand je vais prendre le courrier à ma boite postale. Son image est tellement liée à l’image de Deer Valley (il a sa statue en bronze à l’entrée de la station, un hôtel de luxe y porte son nom, et il continue de faire visiter le domaine skiable à ses nombreux fans,) qu’il est impossible que Deer Valley ne puisse jamais se passer de lui. C’est ainsi qu’aujourd’hui, à l’occasion de son 80ème anniversaire, il n’est absolument pas question d’évoquer une quelconque retraite. En fait, de sérieuses rumeurs circulent selon lesquelles les propriétaires de Deer Valley travailleraient en ce moment même avec une grande équipe de lauréats du Prix Nobel pour cloner ce véritable icône des sports d’hiver. Leur objectif est que d’ici à 2025 (juste avant que Stein ne fête ses 100 ans,) ils auront obtenu un une copie conforme à Stein en la personne d'un beau jeune homme blond, identique à la moindre spirale d’ADN près, en apparence ainsi qu’en style, et fin prêt à endosser sa tenue Bogner et à chausser ses skis. Seulement à ce moment, il sera possible à Stein d’envisager la retraite et de couler enfin des jours tranquilles et heureux dans sa résidence estivale du Montana, qui d’ici là, jouira d’un climat aussi clément que celui de l’Arizona d’aujourd’hui. Bon anniversaire, Stein!
lundi, décembre 10, 2007
Retrouver des “jambes de skieur”
Hier, j’effectuais ma troisième, mais vraie sortie à ski de la saison, sur une neige autant naturelle qu’abondante, au moment même où le domaine skiable ouvert par la station de Park City s’élargissait considérablement après les fortes chutes de neige du week-end. J’avais l’occasion d’effectuer trois longues descentes, sans un seul arrêt de haut en bas dans une neige profonde entrecoupée de nombreuse traces; dans ces conditions, je sentais qu’il me fallait fournir un effort assez considérable. Le ski alpin est un sport très unique car il est relativement passif et demande une forte capacité de retenue fournie principalement par les muscles des cuisses (les quadriceps.) Lorsque l’effort requit est important et que le corps n’est pas encore bien habitué à ce type d’exercice, les douleurs du «matin suivant» sont difficiles à ignorer. Les cuisses, les genoux, les mollets et même les muscles abdominaux peuvent faire assez mal. Quelque soit le type de sport que l’on pratique régulièrement en plus du ski (course à pied ou vélo,) le retour sur les pentes neigeuses exige toujours une période de réadaptation graduelle. C’est une bonne chose, car je commençais à croire que tous ces maux de jambes étaient juste une question d’âge!
dimanche, décembre 09, 2007
Lorsque moins veut dire mieux
Aussi vieux que l’univers, ce principe est bien difficile à mettre en œuvre! Plus les choses sont simples, concises et élémentaires, mieux elles seront à même de bien fonctionner. Les solutions compliquées ouvrent la porte aux pannes, aux erreurs, aux réactions imprévues et à d’avantage d’entretien. La voie vers la simplicité demande plus de temps, plus de recherche et plus de solutions créatives, mais ne manque jamais de générer des résultats positifs. Cela suit du reste assez bien la théorie de l’évolution. En résumé, que l’on construise une maison, que l’on rédige une lettre ou que l’on invente quelque chose de nouveau, si la solution prend une forme plus petite, plus courte ou plus compacte, les résultats auront de très grandes chances d’être plus performants. Voilà une application bien élégante du minimalisme!
Libellés :
design,
économie,
philosophie
samedi, décembre 08, 2007
Temps de déneiger!
Alors que l’on attend la neige avec beaucoup d’impatience, on est tout autant impatient de s’en débarrasser lorsqu’elle arrive. A Park City, les moyens de déneigement sont fort nombreux. Bien sur, il est toujours possible d’ignorer la neige, de conduire son véhicule par dessus celle-ci pendant tout l’hiver, mais très vite des ornières géantes et gelées secoueront fortement le conducteur jusqu’à la fin Mars. Une autre solution consiste à payer quelqu’un qui viend avec sa camionnette munie d’une étrave et assure le déneigement chaque fois que cela est nécéssaire. Ce service peut se régler au forfait, pour toute la saison (une bonne formule si les chutes de neige sont nombreuses) ou au coup-par-coup. Cette option est non seulement assez coûteuse mais elle finit par occasionner pas mal de dégâts autour de la maison; cela fait partie des risques qu’il faut savoir assumer. Enfin, il est toujours possible d’enlever la neige soi-même, soit avec une simple pelle, soit, si l’on préfère les moyens mécaniques, à l’aide d’une fraise. Nous avons accès à ces deux types d’outils, mais comme nous revendiquons un coté «écolo» nous n’utilisons la fraise à neige que lorsque les circonstances l’exigent.
Aujourd’hui était justement une de ces journées, où au moment du réveil, nous découvrions 35 cm de neige devant la maison. Sans attendre, je mettais en route notre fraise à neige Honda, qui démarrait, au quart de tour, à la Japonaise après neuf mois d’hibernation. Alors que je fraisais, Evelyne s’occupait de la finition avec sa pelle. Entre l’entrée du garage, le chemin de la porte d’entrée et le patio derrière la maison, ce travail nous prenait environ une heure. Nous sommes ensuite partis pour la vieille ville de Park City où nous répétions la même opération sur un bâtiment que nous avons là-bas, mais cette fois ci, le travail se faisait entièrement à la main et il nous fallait ôter une couche de 45 cm sur une surface assez importante. Au retour, nous sommes passés devant la maison d’une voisine dont le mari était partit en voyage, et qui essayait de nettoyer l’entrée de son garage à la pelle. En bon Samaritain, je redémarrais la fraise et me mettais a nouveau au travail pour achever ce qu’elle avait ébauché. Avant que je ne finisse la tâche, la fraise happait le journal du jour qui avait été jeté dans la neige fraîche, et le moteur callait brûtalement dans une bruit inquiétant. Sale coup! Cela m’étais déjà arrivé autrefois avec un épais journal du Dimance et il avait fallut amener la machine chez le concessionnaire pour la faire réparer. Je courrais alors à la maison pour y prendre un énorme tournevis afin de libérer le mécanisme, mais à mon retour Evelyne avait réussit à dégager tout le papier maché. Une petite anecdote qui complétait une journée débordante de neige et d’incidents!
Aujourd’hui était justement une de ces journées, où au moment du réveil, nous découvrions 35 cm de neige devant la maison. Sans attendre, je mettais en route notre fraise à neige Honda, qui démarrait, au quart de tour, à la Japonaise après neuf mois d’hibernation. Alors que je fraisais, Evelyne s’occupait de la finition avec sa pelle. Entre l’entrée du garage, le chemin de la porte d’entrée et le patio derrière la maison, ce travail nous prenait environ une heure. Nous sommes ensuite partis pour la vieille ville de Park City où nous répétions la même opération sur un bâtiment que nous avons là-bas, mais cette fois ci, le travail se faisait entièrement à la main et il nous fallait ôter une couche de 45 cm sur une surface assez importante. Au retour, nous sommes passés devant la maison d’une voisine dont le mari était partit en voyage, et qui essayait de nettoyer l’entrée de son garage à la pelle. En bon Samaritain, je redémarrais la fraise et me mettais a nouveau au travail pour achever ce qu’elle avait ébauché. Avant que je ne finisse la tâche, la fraise happait le journal du jour qui avait été jeté dans la neige fraîche, et le moteur callait brûtalement dans une bruit inquiétant. Sale coup! Cela m’étais déjà arrivé autrefois avec un épais journal du Dimance et il avait fallut amener la machine chez le concessionnaire pour la faire réparer. Je courrais alors à la maison pour y prendre un énorme tournevis afin de libérer le mécanisme, mais à mon retour Evelyne avait réussit à dégager tout le papier maché. Une petite anecdote qui complétait une journée débordante de neige et d’incidents!
vendredi, décembre 07, 2007
Courir dans la neige
Notre plus grosse chute de neige de la saison s’est produite ce matin et lorsque nous sommes partis pour faire notre footing quotidien, nous avons redécouvert les joies de la course à pied dans la neige. Ce sont en effet des conditions parfaites pour bien apprécier le fameux principe de «deux pas en avant, un pas en arrière.» Bien que nous raccourcissions notre itinéraire de 7 à 5,8 kilomètres pendant les mois d’hiver, la fatigue éprouvée est comme si nous avions parcourus plus de 9 kilomètres, car les semelles glissent considérablement, et en plus, il convient de lever les pieds beaucoup plus haut pour éviter tous les obstacles glacés. Tactiquement, il faut aussi faire très attention. Comme nous courrons assez tôt en matinée, la plupart des rues et des routes ne sont pas encore bien déneigées, réduisant ainsi la largeur d’une chaussée déjà encombrée par des blocs de neige et recouverte d’ornières gelées. Bien que nous courrons en faisant face à la circulation, il faut aussi faire bien attention aux véhicules qui surviennent par l’arrière et qui, eux aussi, cherchant leur voies respectives. Et puis il y a toutes les camionnettes de déneigement qui reculent sans regarder, ainsi que les bricoleurs qui déneigent l'entrée de leur maisons au moyen de fraises et finissent toujours par diriger le jet de neige sur les piétons au moment de leur passage. C’est à ce moment de l’année que la course à pied devient un art en matière de traction, d’esquive et de fluidité.
jeudi, décembre 06, 2007
Rêves chaotiques
Quand je peux m’en souvenir, mes rêves ne sont ni effrayants, ni sensuels; ils baignent simplement dans le désordre et l’action anarchique. Pour d’étranges raisons, la plupart d’entre-eux me ramènent aux jours où je travaillais dans la vente et dans le secteur commercial, et tous sont caractérisés par des situations sous très haute pression (nous évoquions celles-ci hier) et se déroulent dans le contexte de foires professionnelles ou de réunions importantes où se mélangent actionnaires, comité de direction, forces de vente et clients. Le plus souvent, ces rêves me placent dans des situations inextricables, où l’ancien se mélange au nouveau, le détail insignifiant devient soudainement très important, où rien n’est plus logique, où tous m’en veulent et où je semble avoir perdu le peu de bon sens que je croyais posséder. Quand tout explose, le rêve s’effondre, je me réveille complètement, il est juste 5 heures 30 du matin.
mercredi, décembre 05, 2007
La pression et ses visages
Travailler, penser, ou se dépenser physiquement sous forte pression est presque toujours la cause de tension. Certes, si la tension fait le plus souvent souffrir, elle peut aussi occasionner de grandes joies. Quelque soit le résultat final, il semble que seule une minorité d’individus semblent capables de bien gérer la pression qu’ils subissent. Pour ceux-là, cet environnement extrême est ce dont ils ont besoin pour pouvoir atteindre leur potentiel maximum. Ceci étant, la définition de pression est particulièrement vaste, non seulement en matière d’intensité physique, mais aussi par rapport à la personnalité et à la capacité de chacun de bien absorber la tension résultante. Volontaire, la pression que l’on applique soi-même se situe à l’autre extrémité du débat ; le fait d’éprouver des difficultés tout en contrôlant bien la marche à suivre est beaucoup plus facile à accepter que de se trouver dans une situation qui est imposée. C’est une autre raison pour laquelle, selon le point de vue de chacun, la pression se définit soit par une agonie horrible, soit par une exaltation illimitée...
Libellés :
développement personnel,
philosophie,
santé
mardi, décembre 04, 2007
Finalement, voici le «Mondo»
Hier, aux alentours de midi, alors que nous remontions de Salt Lake City, nous écoutions le débat radiodiffusé entre les candidats présidentiels pour l’investiture de parti démocrate. Alors qu’était évoquée la manipulation du Yuen par la Chine et les implications que cela avait sur nos échanges avec ce pays, mon épouse me posa une de ses questions désarmantes qui ne manquent jamais de me laisser pantois : «Maintenant que notre monde a rétrécit, que certains disent que la terre s’est aplatie, pourquoi n’utilisons nous pas une même et seule devise pour tous nos échanges commerciaux?» Surpris par sa question et incapable d’y répondre du tac au tac, je laissais passer de longues secondes.
Lorsqu’enfin je me ressaisirais, je tombais d’accord avec son idée. Je pensais alors à l’Euro et à cette première tentative que représentait l’union d’un panier de devises au sein de pays développés. Vu des Etats-Unis, tout les experts s’accordaient à dire que la monnaie unique européenne échouerait et serait bien vite abandonnée. Aujourd’hui, la situation s’est radicalement retournée, et l’Euro est devenu une alternative sérieuse par rapport au billet vert. Je ne pouvais alors pas m’empêcher de faire un rapprochement entre l’Euro, cette devise continentale européenne, et une devise mondiale, que j'ai baptisée «Mondo» pour les besoins de cette réflexion. En tant que nouvelle devise mondiale, le «Mondo» offrirait d’énormes avantages. Entre autres, il placerait tous les partenaires économiques sur un même niveau et mettrait fin au jeux paritaires auxquels se livrent par exemple la Chine et le Japon afin de préserver leurs balances commerciales. De la même manière, le «Mondo» jouerait un rôle important en stabilisant les marchés mondiaux de denrées et autres ressources naturelles. Naturellement, il conviendrait de mettre en place des règlements et des sanctions afin que chaque Nation participante agisse à la fois de manière disciplinée et responsable. Par exemple, les déficits budgétaires devraient être limités et tout dépassement devrait être sanctionné comme c’est le cas pour la zone Euro.
Bien évidemment, une monnaie unique mondiale constituerait une proposition extrêmement complexe mais ses avantages seraient innombrables, comme par exemple la facilitation des échanges commerciaux, une globalisation beaucoup plus harmonieuse, et à terme, l’établissement d’une paix durable à l’échelle planétaire grâce à un tissu économique beaucoup plus resserré. Si des économistes et de financiers tombent sur cet article, j’aimerai bien connaître leur avis sur le concept ainsi que tout les processus et étapes qui s’avéreraient nécessaires pour appliquer cette idée, au demeurant très simple, dans le monde entier, sans que soit affectée la souveraineté de chaque nation participante...
Lorsqu’enfin je me ressaisirais, je tombais d’accord avec son idée. Je pensais alors à l’Euro et à cette première tentative que représentait l’union d’un panier de devises au sein de pays développés. Vu des Etats-Unis, tout les experts s’accordaient à dire que la monnaie unique européenne échouerait et serait bien vite abandonnée. Aujourd’hui, la situation s’est radicalement retournée, et l’Euro est devenu une alternative sérieuse par rapport au billet vert. Je ne pouvais alors pas m’empêcher de faire un rapprochement entre l’Euro, cette devise continentale européenne, et une devise mondiale, que j'ai baptisée «Mondo» pour les besoins de cette réflexion. En tant que nouvelle devise mondiale, le «Mondo» offrirait d’énormes avantages. Entre autres, il placerait tous les partenaires économiques sur un même niveau et mettrait fin au jeux paritaires auxquels se livrent par exemple la Chine et le Japon afin de préserver leurs balances commerciales. De la même manière, le «Mondo» jouerait un rôle important en stabilisant les marchés mondiaux de denrées et autres ressources naturelles. Naturellement, il conviendrait de mettre en place des règlements et des sanctions afin que chaque Nation participante agisse à la fois de manière disciplinée et responsable. Par exemple, les déficits budgétaires devraient être limités et tout dépassement devrait être sanctionné comme c’est le cas pour la zone Euro.
Bien évidemment, une monnaie unique mondiale constituerait une proposition extrêmement complexe mais ses avantages seraient innombrables, comme par exemple la facilitation des échanges commerciaux, une globalisation beaucoup plus harmonieuse, et à terme, l’établissement d’une paix durable à l’échelle planétaire grâce à un tissu économique beaucoup plus resserré. Si des économistes et de financiers tombent sur cet article, j’aimerai bien connaître leur avis sur le concept ainsi que tout les processus et étapes qui s’avéreraient nécessaires pour appliquer cette idée, au demeurant très simple, dans le monde entier, sans que soit affectée la souveraineté de chaque nation participante...
lundi, décembre 03, 2007
Dépasser toute attente
Au quotidien, toujours bien gérer le résultat final pour offrir une bonne surprise est une de mes idées préférées. Trop souvent, nous promettons trop et finissons par ne pas donner suffisamment, ignorant ainsi que des attentes bien gérées devraient être la règle fondamentale en affaires tout comme ailleurs. Certaines branches d’activité, comme le commerce par internet, ont bien comprit ce principe, l’ont mit en application à leur avantage, et continuent de voir leurs ventes croître en dépassant la moyenne générale. Pour la plupart d’entre nous, il convient de résister à la tentation de laisser croire ceux qui nous écoutent que tout se passera bien quand on sait d’entrée que les objectifs vont être très durs à atteindre. Nous devrions accepter de perdre un peu de terrain à l’avance quitte à en regagner un plus tard, mais notre désir immédiat de perfection masque la sobre réalité que nous auront l’air d’idiots lorsque les promesses faites ne se réaliseront pas. Si cela est vraiment le cas, il ne nous reste plus qu’à nous reprogrammer.
Libellés :
développement personnel,
philosophie
dimanche, décembre 02, 2007
Apprendre à écrire
Quand j’étais à l’école, la rédaction était sans doute mon sujet préféré et celui qui m’apportait les meilleures notes. Étais-je un raconteur d’histoire ? Je ne suis pas très sur, mais j’adorais écrire. Je n’ai malheureusement jamais maîtrisé cette matière, mais si je m’y étais appliqué d’avantage et avais reçu une formation plus avancée, je crois que j’aurai pu m’améliorer considérablement. Il y a plus de trente ans, lorsque je suis arrivé aux Etats-Unis, j’étais terrifié à l’idée de devoir écrire en Anglais, et tout particulièrement des lettres d’affaires ou des notes de service. Tout naturellement, après un peu de temps et beaucoup d’erreurs, la qualité de mes écrits s’améliorait au point que je commençais à y prendre un certain plaisir et faisait de mon mieux pour parfaire les documents que je produisait. Dans l’intervalle, mon français prenait un congé sabbatique et à part quelques lettres et notes que je griffonnais à l’intention de ma famille, je n’écrivais quasiment plus dans ma langue natale. Il y a environ deux ans, alors que je quittais mon activité professionnelle, je me demandais ce que j’allais bien pouvoir faire. Je pensais alors que l’écriture pourrait être une voie me permettant de canaliser mon potentiel créatif et je me préparais à faire le plongeon. J’avais déjà une longue liste d’idées amassées au fil des ans et pensais alors qu’il me suffirait d’en choisir une pour en faire... Un livre. Mon dieu, que j’étais naïf ! J’avais simplement oublié que – tout comme pour la course a pied, qui est ma passion – il me fallait d’abord développer une discipline pour l’écriture et en faire une véritable habitude. Le résultat fut que mes bonnes intentions restèrent juste cela pendant dix-huit mois, jusqu’au jour où, en Mars 2007, je rompais mon tendon d’achille en skiant. Mon handicap temporaire me donnait alors l’occasion de rédiger un «blog» quotidien qui allait être bilingue (anglais et français) afin de me réconcilier avec la langue de Molière que j’avais si longtemps ignoré. Depuis, il y a eu des hauts et des bas dans l’écriture et la publication de mes blogs, mais récemment, je suis devenu plus assidu afin d’en assurer une parution assez régulière. Maintenant, je prends un véritable plaisir à composer mes articles, j’y pense la nuit, je recherche bien les sujets, et compte bientôt étendre cette activité à d’autres formes de publications!
Libellés :
développement personnel,
divertissement
samedi, décembre 01, 2007
A propos du “Che”
Il y a quelques nuits, alors que nous regardions la télévision française par satellite, nous voyions Danielle Mitterrand, veuve de l’ancien président, en train de promouvoir son dernier ouvrage «Le Livre de ma mémoire» sur l’une de émissions de Laurent Ruquier «On n’est pas couché». Pauvre Danielle; elle a l’air d’en vouloir au monde entier et affiche une attitude de gauchiste radicale à la fois en colère et frustrée. Je passe sur les détails, mais voudrais simplement souligner qu’elle reste une supporter farouche de Che Guevara en demeurant convaincue de sa contribution extraordinaire et en pensant qu’il reste autant l’icône romantique que sacré de la cause socialiste. Sans doute n’a t’elle jamais bien lu les biographies du Che racontant ses aventures d’agression ainsi que les atrocités qu’il a commises au cours de celles-ci. Elle n'a simplement vu que le film «Carnet de Voyage» et a dut conserver un portrait du révolutionnaire accroché dans sa chambre à coucher...
Libellés :
divertissement,
politique
vendredi, novembre 30, 2007
Moins égal plus...
N’est-il pas naturel d’être fasciné par les numéros de cirque, les démonstrations de gymnastique ou de patinage artistique, et de constater comment très peu d’efforts visibles produisent des résultats tout à fait impressionnant? Les mêmes impressions s’appliquent galement en observant un fin skieur, un cordon bleu, un violoniste our un plâtrier. Le professionnel développe son geste de façon très naturelle, harmonieuse et remplie d’aisance pour toujours atteindre un résultat inégalé. L’inverse semble tout aussi vrai; plus on sert les dents, on s’arc-boutte et on force, l’efficacité baisse pendant que la fatigue et le risque augmentent... Tout comme «l'enfer est pavé de bonnes intentions,» il faut reconnaître que très souvent, le moins on en fait, le plus on obtient. Cela m’inspire énormément!
Libellés :
développement personnel,
philosophie
jeudi, novembre 29, 2007
Toucher le fond
J’adore parler des mouvements cycliques ainsi que des hauts et des bas. Une erreur qui m’a coûté gros en début de semaine m’a donné de bonnes raisons de me sentir déprimé, en colère et m’a amené à toucher le fond. Peu après que cet incident se soit produit, je ne voulais pas vraiment faire face et je cherchais à relativiser. Au bout du compte, il m’a fallu deux jours pour bien absorber et – je pense – faire le deuil de la perte causée par ma faute. Qu’ai-je appris à cette occasion? Tout simplement, que lorsque l’on fait une bêtise il faut faire face, ressentir toute la douleur qui en résulte et ne pas chercher de faux-fuyants. Quand la douleur commence à s’effacer, c’est le signal qu’il est temps de repartir. Oh oui, j’oubliais qu’il est utile de bien se souvenir de la leçons apprise à l’occasion. En général, plus le mal est intense, mieux la leçon sera retenue. C’est après tout une très bonne nouvelle.
Libellés :
développement personnel,
philosophie
mardi, novembre 27, 2007
Retour sur skis
Hier je rechaussais les planches après huit mois d’interruption suite à la rupture de mon tendon d’achille. Pendant ces dix dernières années je ne suis jamais resté plus de cinq ou six mois sans skier.La seule piste ouverte était constituée à 100% de (bonne) neige artificielle en dessous du télésiège six-places de Payday. Mes nouveaux skis et mes nouvelles chaussures ont été parfaits et je n’ai rien ressentit en provenance de ce bon vieux tendon d’achille droit. Le ski demeure la meilleure thérapie qui soit!
lundi, novembre 26, 2007
Quand «tout contrôler» devient une qualité
Il y a quelques jours, nous discutions comment il parait possible de choisir ses propres attentes pour la journée et de bien suivre leurs directives. Bien évidemment, cela n’est pas aussi facile et aussi simple. Il y a des tas d’obstacles sur la voie prêts à nous faire trébucher ou des sirènes qui chantent une chanson bien différente de la notre et qui voudraient nous faire changer de partition. En termes simples, ces influences négatives veulent en fait contrôler nos sentiments et nos actions. Le choix est donc clair; soit nous décidons de rester aux commandes, soit nous laissons des événements extérieurs ou des tierces personnes prendre l’ascendant sur nous. Cette passation de pouvoir est aussi traître qu’elle est subtile et nous devons bien faire attention et n’obéir qu’à nos propres ordres! Voici enfin un bon exemple où le fait de tout vouloir contrôler n’est après tout pas si mal...
Libellés :
développement personnel,
philosophie
dimanche, novembre 25, 2007
Alex Dusser, 1942 - 2007
Hier soir une cérémonie très chaleureuse était organisée par Jeannot, Raymonde et Claude Mercier afin de commémorer Alex, notre ami commun, qui décédait cet été lors d’un séjour dans sa résidence secondaire d’Espagne. Après une messe dite en sa mémoire à l’église catholique Saint Ambroise, un groupe d’une quarantaine d’amis et de connaissances en provenance de toute la communauté française d’Utah, Park City compris, dînaient ensemble au restaurant «Market Street » à Holladay, tout près de Salt Lake City. Après avoir été chef sur le paquebot «France», Alex arriva aux Etats-Unis vers la fin des années soixantes et travailla pour l’un des restaurants New-Yorkais du chanteur Paul Anka. Toujours entreprenant, il s’installa ensuite à Sun Valley, dans l’Idaho où il ouvrit «La Provence» un restaurant français, et y resta jusqu’en 1985. Après cela, il vint à Park City ou il a monté et tenu «Alex’s Restaurant» jusqu’en 2003. Il était maintenant prêt à prendre sa retraite au pieds des Pyrénnées, auprès du reste de sa famille. Son départ laisse son épouse Mireille, son fils Dominique et sa femme Irène ainsi que deux petites-filles. Tu vas beaucoup nous manquer Alex!
samedi, novembre 24, 2007
Coûts d’entretien
Par pure coïncidence, j’ai emmené ma voiture pour sa révision des 60000 miles (environ 96000 km) à peu près en même temps que j’effectuais mon dernier bilan de santé; pour la petite histoire, disons que ce dernier était un peu, à quelques semaines près, ma révision des 60 ans. Alors que les résultats dans les deux cas étaient assez bons, les factures respectives en disaient long. Écoutez plutôt; je m’attendais à payer plus pour l’auto et moins pour le corps. Au bout du compte, la facture pour mon véhicule de fabrication Allemande se montait à environ 330 Euros alors que celle correspondant à ma personne physique atteignait les 460 Euros! Autrefois, la révision de mon automobile était ce qui coûtait le plus, mais maintenant, la situation s'est retournée à cause des coûts de santé qui ne cessent de monter et de mon âge plus avancé. Le bon coté de la chose est que je me sens très valorisé; en effet, je suis maintenant plus cher à l’entretien qu’une voiture de luxe. Si ce n’est pas bon pour le porte-feuille c’est parfait pour l’amour-propre!
vendredi, novembre 23, 2007
Démarrage à sec
C’est le 23ème hiver que nous passons à Park City, et c’est aussi l’un des plus secs. Après des chutes de neiges bien ennuyeuses toutes les deux semaines en Septembre et Octobre, les cieux ont fournit toutes les précipitations dont ils étaient capables. Dieu merci pour l’air glacial Arctique qui nous amène -10 degrés Centigrades tous les matins et reste en dessous de zéro pendant la journée. Avec ces températures, nos stations ont ouvert leurs portefeuilles et se sont finalement mis à faire de la neige; jusqu’alors, elle comptaient sur un cadeau du ciel leur permettant d’optimiser leurs bénéfices. Aujourd’hui, Park City commence sa saison avec une seule piste ouverte. Je ne skierai pas car je pense que je mérite mieux, et comme je l’avais déjà expliqué, je n’attend rien de bien spécifique en matière de chutes de neige naturelle. Alors que certains lavent leur voitures, effectuent une danse des neiges ou vont en pèlerinage à Lourdes, je reste tranquille et contrôle mes espoirs quand à l’arrivée de la poudreuse; celle-ci sera là bien assez tôt!
jeudi, novembre 22, 2007
Savoir se contenter
En ce jour de l’Action de Grâce (Thanksgiving Day), je veux évoquer l’idée d’être content, c’est à dire l’aptitude à cesser un instant de «vouloir des choses» et de réaliser que nous pouvons être parfaitement heureux avec ce que nous avons. Le mécontentement va-t’il de pair avec le désir de croissance? C’est bien possible car, pour la plupart, nous sommes à la recherche constante du «mieux,» qu’il s'agisse d’une plus grande maison, d’une voiture plus puissante ou encore d’une meilleure éducation pour nos enfants. De la même façon nous cherchons à tout maximiser; nos vies, notre santé et même notre temps. Dites-moi, où allons nous nous arrêter? Existe t’il un endroit où il est possible de faire une halte pour apprécier ce que nous possédons? Le contentement est-il permit? Qu’il y a t’il de mal à accepter une situation un peu en dessous de la perfection et de bien s’en accommoder? La croissance obsessive s’infiltre partout et s’introduit de manière pernicieuse dans tout ce que nous entreprenons. Trop souvent, ceci laisse la porte ouverte à tous les excès, dans le travail, ce que l'on avale, ou dans l’accumulation de bien matériels. Pourquoi ne pas se détendre ne serai-ce qu’un seul jour sans tout optimiser et en appréciant enfin sa famille, ses amis et soi-même? En voilà une bonne idée!
mercredi, novembre 21, 2007
Après-ski
Les vieux skis ne meurent pas vraiment… Quand ils ne servent plus à grand chose et ne peuvent pas être recyclés, il vont juste à la décharge et là, qui sait ce qui peut leur arriver. J’espère bien sincèrement que mes vieilles planches ne tombent pas simplement dans l’oubli. Ce matin j’ai fais mes adieux à mes anciens compagnons de glisse; il y avait une paire de Rossignol 9X, très étroits et peu adaptés au «carving», une paire de Dynastar Skicross 66 qui bien qu’encore assez étroits, m’introduisaient à cette même technique et au ski d’aujourd’hui, et enfin une paire de planches plus larges, des Dynastar Intuitiv 74 qui – des trois – étaient les plus endommagés (avec environ 15 cm de carre arrachée sur l’un d’entre eux.) Les Rossignols étaient les moins usagés, mais je n’ai jamais eu d’atomes crochus pour la marque. Ma seule expérience précédente avec Rossignol était une paire de Roc 550 que j’utilisais pour enseigner le ski en Australie au début des années 70. Les Dynastars par contre étaient des skis à tout faire sur lesquels je pouvais toujours compter; trop souvent malmenés, ils ont laissés des milliers de traces dans la poudreuse de l’Utah et savaient toujours aller très vite. Ah, ils vont me manquer! Je ne sais guère ce que va devenir leur âme, mais compte-tenu de leur penchant pour la vitesse et les émotions fortes, j’espère sincèrement les voir se réincarner en planeur de haut niveau ou en aile composite, ou peut-être - c’est un peu moins flatteur - en chaise rustique de style Adirondack. Qui sait?
mardi, novembre 20, 2007
Comment cultiver la créativité
La créativité est-elle comme un jardin potager? Peut-on semer un jour et un peu plus tard récolter des trésors intellectuels? Je le pense. Comme certains aiment à dire, la créativité est un de ces «organes» qui, s’ils ne sont pas utilisés avec régularité, peuvent éventuellement s’atrophier et même disparaître complètement. Il semble donc qu’une certaine fréquence dans la façon dont nous servons de nos «glandes créatives» peut jouer stimuler leur production. Lorsque je travaillais pour les fixation de ski Look, Jean Beyl, son fondateur est propriétaire à l’époque, disait toujours : «Exercez-vous à observer une grenouille, seulement quelques instants chaque jour, et vous découvrirez des détails dont vous n’auriez jamais soupçonné l’existence et que vous n’auriez jamais pu voir en un simple regard.» Cette vue des chose s’applique parfaitement au processus créatif. Si un problème vous bloque, observez-le sous différents angles. Cessez d’y penser pendant un moment, puis retournez-y. Ne vous forcez pas à trouver une réponse immédiate, restez calmes et détendus. Répétez ce cycle autant qu’il le faudra, et éventuellement, des solutions apparaîtront. Si le golf, le ski et des tas d’autres activités sont «juste très mentales,» vous pouvez être certains que la créativité se trouve au sommet de la liste. Soyez donc gentil avec votre petite tête; ne la pressurisez pas trop – exposez la progressivement, de manière douce et décontractée au dilemme créatif qui vous tient tête!
Libellés :
arts,
développement personnel
lundi, novembre 19, 2007
Quand l’humeur colore tout
Bonne ou mauvaise, l’humeur agit comme un verre coloré; la couleur que l’on choisit de porter aura une influence énorme sur le déroulement de la journée et l’impression que nous ferons auprès des autres. Ce concept s’est logé dans mon esprit lorsque j’ai lu le livre «Fish!» et étudié les programmes de formation professionnelle qui en sont dérivés. Entre autre préceptes, cette approche recommande que l’on «choisisse son attitude» un peu comme on choisirait un vêtement avant de s’habiller pour la journée. Pour ceux qui connaissent le programme, il est possible de penser que tout cela est un peu élémentaire, mais c’est à mon avis extrêmement bien observé et très efficace. Une mauvaise disposition ne manquera pas d’influencer les événements quotidiens et ce qui est encore plus important, la qualité de nos rapports avec les autres. Je ne prétends pas passer toutes mes journée dans une disposition parfaite, mais j’essaie toujours de faire une effort pour choisir mon attitude en début de matinée et la maintenir jusqu’au moment où je m’endors. Bien sur, il y a des tas d’obstacles qui ne manquent jamais de faire dévier mes bonnes intentions mais, à terme, choisir son humeur au quotidien peut faire une différence énorme sur une semaine, un mois, une année, et pourquoi pas, une vie entière!
dimanche, novembre 18, 2007
Refaisons… la cuisine
Voici un nouveau projet; nous allons refaire notre cuisine. L’idée a germé au printemps dernier, mais aujourd’hui nous sommes bien déterminés à venir à bout du travail vers la fin de Mai prochain. De quoi s’agit-il vraiment ? Et bien voilà, nous avons une petite pièce dans laquelle l’espace est très limité et il nous faut être particulièrement adroit en dessinant un agencement qui optimisera le volume disponible tout en apportant des solutions autant utiles qu’originales. Nous avons à peine commencé à y penser en ayant fait quelques croquis et contacté deux artisans. Jusqu’à présent la meilleure idée nous est venue de Juju qui a suggéré que l’on ôte une partie du mur de partition séparant la cuisine du séjour afin d’améliorer l’éclairage naturel et d’ouvrir d’avantage l’espace. Maintenant il va falloir que nous pressions sur nos glandes créatives et que nous passions assez de temps pour faire mûrir le tout et récolter des tas de bonnes idées. C’est parti!
samedi, novembre 17, 2007
Quand l’adversité rends fort
Il n’est pas nécessaire de lire des tas de biographies pour voir que le chemin de la réussite est souvent pavé d’échecs. Cela confirme l’expression « qui ne risque rien n’a rien ,» et bien qu’il soit difficile de contester ces vérités, l’art est de gérer les passages à vide et de les transmuter en forces supplémentaires et en succès futurs. C’est précisément le sujet de ce propos. Nous y sommes tous passés; de la première chute à vélo à l’examen raté, l’entrevue d’emploi qui se termine mal, l’échec en affaires, la grosse gaffe qui aurait pourtant put être évitée ou encore une perte importante dans une transaction financière. Ce qui est tout aussi vrai, c’est qu’à force d’échecs, on comprend mieux le phénomène et cela permet de retomber plus vite sur ses pieds afin de reprendre un meilleur départ. Il n’existe pas à ma connaissance de formule magique est c’est pourquoi que je tenais à partager – pour ce que cela peut valoir – mon expérience dans le domaine.
1. Accepter la situation. Une étape critique; d’abord, ne laisser aucun “si” envahir l’esprit. A la place, regarder la réalité en face en sentant, en palpant et en faisant à fond l’expérience douloureuse de toute la souffrance ressentie. S’accorder assez de temps pour bien laisser à celle-ci le temps de s’exprimer afin qu’elle épuise bien toute son énergie négative. Dès lors, bien apprécier que l’on est toujours vivant, que rien n’est vraiment perdu et que tout va se rebâtir d’une façon plus forte et plus durable. C’est aussi le moment ou il ne faut pas écouter ceux qui demeurent sincèrement désolé pour soi et rappellent toute l’injustice et le préjudice subis. La situation est maintenant entre ses propres mains et ne regarde plus personne. Ce retournement est la meilleure manière de bâtir un nouveau départ et de gommer toute faiblesse et tous regrets.
2. Mettre en oeuvre une réponse ferme. Engager toutes ses ressources dans le processus de reconstruction et en faire le seul et plus grand objectif. Élaborer un calendrier assortit d’un plan d’action dans lequel toute leçon apprise est incluse. Tous deux vont permettre de mesurer les progrès réalisés et de maintenir le cap sur le but désiré. Un peu d’esprit de compétition peu aider, mais l’essentiel est de rester très concentré.
3. Chercher à en faire plus. Faire tout pour dépasser le plan d’action en quantité et qualité sans toutefois devenir trop rigide, mais en exploitant adroitement toute occasion permettant d’aller un peu plus loin et de faire un peu mieux.
4. Garder la tête froide. Saisir les bons moment quand ceux-ci se présentent et ne jamais prendre les choses trop au sérieux, bien garder ce qui est important en perspective, comme la famille, les amis, sa propre vitalité, sa santé ainsi que’une saine personnalité, et enfin, ne jamais oublier de bien apprécier chaque instant.
1. Accepter la situation. Une étape critique; d’abord, ne laisser aucun “si” envahir l’esprit. A la place, regarder la réalité en face en sentant, en palpant et en faisant à fond l’expérience douloureuse de toute la souffrance ressentie. S’accorder assez de temps pour bien laisser à celle-ci le temps de s’exprimer afin qu’elle épuise bien toute son énergie négative. Dès lors, bien apprécier que l’on est toujours vivant, que rien n’est vraiment perdu et que tout va se rebâtir d’une façon plus forte et plus durable. C’est aussi le moment ou il ne faut pas écouter ceux qui demeurent sincèrement désolé pour soi et rappellent toute l’injustice et le préjudice subis. La situation est maintenant entre ses propres mains et ne regarde plus personne. Ce retournement est la meilleure manière de bâtir un nouveau départ et de gommer toute faiblesse et tous regrets.
2. Mettre en oeuvre une réponse ferme. Engager toutes ses ressources dans le processus de reconstruction et en faire le seul et plus grand objectif. Élaborer un calendrier assortit d’un plan d’action dans lequel toute leçon apprise est incluse. Tous deux vont permettre de mesurer les progrès réalisés et de maintenir le cap sur le but désiré. Un peu d’esprit de compétition peu aider, mais l’essentiel est de rester très concentré.
3. Chercher à en faire plus. Faire tout pour dépasser le plan d’action en quantité et qualité sans toutefois devenir trop rigide, mais en exploitant adroitement toute occasion permettant d’aller un peu plus loin et de faire un peu mieux.
4. Garder la tête froide. Saisir les bons moment quand ceux-ci se présentent et ne jamais prendre les choses trop au sérieux, bien garder ce qui est important en perspective, comme la famille, les amis, sa propre vitalité, sa santé ainsi que’une saine personnalité, et enfin, ne jamais oublier de bien apprécier chaque instant.
vendredi, novembre 16, 2007
Nouveau matériel de ski
Hier, j’ai monté ma nouvelle paire de skis, il s’agit de Scott Mission, avec une paire de fixations Look récupérée de mes Dynastar Intuitiv 74 qui avaient rendu l’âme. Depuis que je travaille dans la branche des sports d’hiver et avant même que je prenne mon emploi avec les fixations Look, j’ai pratiquement toujours monté mes propres fixations, à quelques exceptions près. C’est un travail qui me plaît. Je n’ai pas de gabarit, donc je mesure chaque trou avec une précision d’horloger et tout fonctionne bien! C’est un peu un rite saisonnier à la veille de chaque saison d’hiver. Je me souviens de ma première paire de Dynastar Compound RG5, achetée pour l’hiver 1964-65. J’étais allé la chercher à l’usine de Sallanches, quand celle-ci s’appelait encore « Starflex » et n’était pas encore tombée dans le giron de Rossignol. Ces skis – tout comme les Dynamic VR7 – étaient les premier skis en fibre de verre à caisse de torsion. Leur spatules étaient très basses et se plantaient facilement dans les grosses bosses. Entre le temps où je ramenais ces skis de l’usine et le moment où ils étaient montés avec une simple butée Salomon, une plaque tournante Look et des longues lanières, j’allais chaque jour leur rendre visite dans la remise située derrière la maison de mes parents. Je les admirais, testais leur souplesse en spatule et je rêvais à tout le bon ski qui m’attendais. Les choses n’ont guère changé. J’ai toujours une relation un peu passionnelle avec mon matériel de ski. Aujourd’hui en montant ces nouvelles planches, j’ai ressentis ce même plaisir chargé d’anticipation positive.
jeudi, novembre 15, 2007
Pas de neige?
Si vous skiez ou faites du surf, et vous souciez de l’enneigement en début de saison, rappelez vous simplement de bien gérer vos souhaits. Après plus de 50 ans passés dans les montagnes et en contact direct avec la branche des sports d’hiver, j’admets volontiers m’être fait plus que ma part de souci à propos des conditions d’enneigement. Combien de fois me suis-je tourné en direction du firmament, en espérant, en rêvant et parfois même en priant. Au fil des ans, j’ai appris comme beaucoup, que la grande majorité de nos soucis représente une perte de temps et d’énergie mentale considérables. Aujourd’hui j’ai profondément changé mon attitude à propos de ma façon de gérer mes attentes. Dès que la fin de l’automne arrive, je n’attends peu ou presque rien en matière de chutes de neige. De cette manière, la variation la plus minime par rapport à mes espoirs ne peut se traduire que par une bonne surprise et d’excellentes nouvelles. Ce niveau d’espérance au ras du sol peut sembler quelque peu cynique, mais fonctionne parfaitement bien et constitue l’antidote appropriée lorsque les hypothèses les plus radieuses ne sont pas au rendez-vous. Bien que j’applique consciencieusement cette méthode aux futures chutes de neige, il me parait évident que le champs d’application de celle-ci soit tout à fait universel et puisse être utilisé pour faire face à toutes ces incertitudes qui occasionnent la majorité de nos soucis et créent, à terme, des tas de tensions bien inutiles. Aujourd’hui, je pense que ma prochaine priorité sera d’appliquer le système à mes investissements boursiers...
mercredi, novembre 14, 2007
Habillée pour l’école ?
Lorsque nous sommes allés courir ce matin, la température était de moins sept degrés centigrades and nous avons immédiatement senti la morsure du froid. Alors que nous avions juste parcourus 800 mètres, nous rencontrions une fille d’environ 11 ou 12 ans qui se rendait à pied vers l’arrêt du bus scolaire. Alors que nous courrions, et que nous apprécions pleinement nos bonnets et gants, cette écolière qui ne faisait que marcher était vêtue d’un simple blue-jean, d’un chemisier et était chaussée de... claquettes. En voyant la scène nous espérions que tout l’attirail qu’elle avait dans son sac à dos lui tiendrait peut-être chaud, mais plus sérieusement, nous ne pouvions nous empêcher de nous demander comment le papa ou la maman de cette fillette aurait pu la laisser partir pour l’école dans une tenue aussi légère compte-tenu de la température extérieure. En réalité il se peut fort bien que papa et maman étaient parti au travail depuis bien longtemps au moment où la fillette a quitté la maison...
mardi, novembre 13, 2007
Quand mauvais veut dire bon
Si vous êtes un investisseur, vous devez être prêt à affronter les hauts et les bas qui servent de toile de fond à cette activité et qui vous ferons passer successivement d’une joie extrême à une dépression sans fond. Quand le marché monte et que vos investissements suivent ou dépassent sa progression, il est très facile de conclure que – d’une certain façon – vous êtes un véritable génie. Des l’instant où cette pensée pénètre votre conscience, il est temps de vendre et de réaliser vos gains, si vous êtes en fait si bon. Cette intervention se produit rarement car nous ne sommes pas aussi malin que nous croyons. La situation inverse est en parfaite symétrie. Quand tout s’écroule et que la bourse suit le mouvement, le désespoir empoisonne tout et l’on veut simplement disparaître, hiberner pour une très longue période ou juste tout abandonner. Le paradoxe est que c’est justement au moment ou l’on touche le fond qu’il faudrait être prêt à acheter. Bien sur, cette théorie est beaucoup plus facile à exposer qu’à exécuter, et pour la mettre en oeuvre il faut d’abord écouter le premier précepte développé plus haut, celui qui consiste à vendre au bon moment, afin de lever les fonds nécessaires, quand tout va si bien et que l’on se sent SI intelligent. Très difficile en realité...
dimanche, novembre 11, 2007
Pas de veine!
Aujourd’hui, je suis allé faire une prise de sang après mon bilan de santé d’hier. Cela faisait deux ou trois ans que je m’étais privé de ce plaisir. Pour plaisanter, et compte-tenu que nous sommes en 2007, j’appelle cette procédure ma révision des 60 000. Me voilà donc au dispensaire ce matin et un jeune infirmier est là, prêt à me saigner. Avant qu’il ne commence, je l’avertis qu’il serait beaucoup plus facile d’extraire du sang d’un caillou que de mon bras, mais cela n’a pas l’air de le toucher. Nous commençons donc avec le bras droit sans qu’une seule goutte ne se manifeste, puis nous passons à l’autre, toujours sans résultat. A chaque fois, la veine - si difficile à situer - roule sous la pression de l’aiguille et à la place de globules il y beaucoup d’irritation invisible qui coule dans le petit tuyau. Au bout de cinq minutes, je suis prêt à suggérer que mon bourreau me tranche carrément la gorge afin d’en finir avec cette torture chinoise. N’écoutant pas mon idée de «solution finale», l’infirmier me pique sur la haut de la main et bientôt un filet microscopique remplit le conduit transparent, juste comme dans un film au ralentit ou comme si l’on observait de l’herbe en train de pousser. Après 30 minutes de ce petit jeu de patience, les trois éprouvettes sont à peu prêt pleines et je peux enfin rentrer à la maison.
Au fait, j’ai pris une décision concernant la question que je posais hier. Toutes mes idées sérieuses (est-ce un oxymore ?) vont désormais apparaître dans Go Politics, mon blog en langue anglaise. Ce blog, et sa version anglaise, vont rester inchangés.
Au fait, j’ai pris une décision concernant la question que je posais hier. Toutes mes idées sérieuses (est-ce un oxymore ?) vont désormais apparaître dans Go Politics, mon blog en langue anglaise. Ce blog, et sa version anglaise, vont rester inchangés.
samedi, novembre 10, 2007
A propos de ce blog
J’ai commencé ce blog immédiatement après la rupture de mon tendon d’achille, un peu pour passer le temps pendant ma convalescence, et aussi pour prendre - ou peut-être ne pas perdre - l’habitude d’écrire régulièrement. J’ai aussi décidé de tenir cette discussion en français et en anglais. Par moments, sa parution a été irrégulière, mais en Septembre, je décidais de faire preuve de plus de constance ou d’arrêter tout simplement. Aujourd’hui, je suis sur le point de mieux clarifier son orientation et de le consacrer à des points qui revêtent une grande importance pour moi, plutôt que d’en faire un compte-rendu d’histoires amusantes et d’événements banals. Dans les semaines qui viennent, je vais décider si je veux vraiment discuter les idées qui me passionnent le plus. Beaucoup sont de nature politique et comprennent l’immigration, le droit aux soins de santé, la préservation de notre planète et les outils nécessaires pour pratiquer la démocratie. D’autres, qui sont inextricablement liés à ces sujets, sont la religion et la philosophie humaniste. Restez donc en ligne...
Libellés :
écologie,
philosophie,
politique,
religion
vendredi, novembre 09, 2007
Peut-on encore faire confiance en Dieu?
Aujourd’hui, quand je vois le cours de change de notre dollar, je me demande qui était vraiment responsable et qui a laissé les choses en arriver là. Cela me frappe d’autant plus que lorsque je regarde la devise « En Dieu est notre confiance » qui apparaît sur tous nos billets de banque américains, je me demande « à quoi bon ? » Pour être franc, Je pense que Dieu, auquel nous avons fait confiance pendant si longtemps n’est maintenant plus motivé et plus à la hauteur de sa tâche. Je ne parle pas seulement du dollar, mais du 11 Septembre, de l’ouragan Katrina, du sida, de l’épidémie d’obésité et de la crise des prêts hypothécaires à risque, pour ne lister que quelques problèmes. Il serait peut-être de temps de sanctionner sa médiocre performance. C’est justement ce qui s’est produit la semaine dernière lorsque E. Stanley O’Neal, président de Merrill Lynch et Charles Prince président de Citigroup ont du démissionner de leur postes après avoir apporté de très mauvaises nouvelles à leurs actionnaires respectifs. Attention, je ne dis pas qu’il faille mettre Dieu à la porte, mais Monsieur Polson, notre ministre des finances et Monsieur Bernanke président de notre Reserve Fédérale, qui tous deux sont fort décents, pourraient gentiment mettre un peu de pression sur Dieu pour qu’il démissionne ou encore pour qu’il accepte une mutation. Il pourrait par exemple s’installer dans ce nouveau système solaire « 55 Cancri » où une planète qui ressemble a la terre a été découverte Mardi dernier, de l’autre cote de la Voie lactée à seulement 41 années lumières d’ici. Si Dieu acceptait de démissionner et de partir là -bas, tout le monde y trouverai son compte ; En ce qui le concerne, il apprécierai un changement bien mérité, il serai possible de le surveiller au moyen d’un puissant télescope sans qu’il puisse nous voir, et notre planète terre y gagnerait énormément. A peu près tous les conflits armés à travers le monde cesseraient presque immédiatement. Le taux de natalité se mettrait en chute libre et très vite la vie sur terre se normaliserait et redeviendrai durable. Alors, qu’attend-il notre gouvernement ?
Inscription à :
Articles (Atom)