Alors que l’on attend la neige avec beaucoup d’impatience, on est tout autant impatient de s’en débarrasser lorsqu’elle arrive. A Park City, les moyens de déneigement sont fort nombreux. Bien sur, il est toujours possible d’ignorer la neige, de conduire son véhicule par dessus celle-ci pendant tout l’hiver, mais très vite des ornières géantes et gelées secoueront fortement le conducteur jusqu’à la fin Mars. Une autre solution consiste à payer quelqu’un qui viend avec sa camionnette munie d’une étrave et assure le déneigement chaque fois que cela est nécéssaire. Ce service peut se régler au forfait, pour toute la saison (une bonne formule si les chutes de neige sont nombreuses) ou au coup-par-coup. Cette option est non seulement assez coûteuse mais elle finit par occasionner pas mal de dégâts autour de la maison; cela fait partie des risques qu’il faut savoir assumer. Enfin, il est toujours possible d’enlever la neige soi-même, soit avec une simple pelle, soit, si l’on préfère les moyens mécaniques, à l’aide d’une fraise. Nous avons accès à ces deux types d’outils, mais comme nous revendiquons un coté «écolo» nous n’utilisons la fraise à neige que lorsque les circonstances l’exigent.
Aujourd’hui était justement une de ces journées, où au moment du réveil, nous découvrions 35 cm de neige devant la maison. Sans attendre, je mettais en route notre fraise à neige Honda, qui démarrait, au quart de tour, à la Japonaise après neuf mois d’hibernation. Alors que je fraisais, Evelyne s’occupait de la finition avec sa pelle. Entre l’entrée du garage, le chemin de la porte d’entrée et le patio derrière la maison, ce travail nous prenait environ une heure. Nous sommes ensuite partis pour la vieille ville de Park City où nous répétions la même opération sur un bâtiment que nous avons là-bas, mais cette fois ci, le travail se faisait entièrement à la main et il nous fallait ôter une couche de 45 cm sur une surface assez importante. Au retour, nous sommes passés devant la maison d’une voisine dont le mari était partit en voyage, et qui essayait de nettoyer l’entrée de son garage à la pelle. En bon Samaritain, je redémarrais la fraise et me mettais a nouveau au travail pour achever ce qu’elle avait ébauché. Avant que je ne finisse la tâche, la fraise happait le journal du jour qui avait été jeté dans la neige fraîche, et le moteur callait brûtalement dans une bruit inquiétant. Sale coup! Cela m’étais déjà arrivé autrefois avec un épais journal du Dimance et il avait fallut amener la machine chez le concessionnaire pour la faire réparer. Je courrais alors à la maison pour y prendre un énorme tournevis afin de libérer le mécanisme, mais à mon retour Evelyne avait réussit à dégager tout le papier maché. Une petite anecdote qui complétait une journée débordante de neige et d’incidents!
samedi, décembre 08, 2007
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