Aujourd’hui, je suis allé faire une prise de sang après mon bilan de santé d’hier. Cela faisait deux ou trois ans que je m’étais privé de ce plaisir. Pour plaisanter, et compte-tenu que nous sommes en 2007, j’appelle cette procédure ma révision des 60 000. Me voilà donc au dispensaire ce matin et un jeune infirmier est là, prêt à me saigner. Avant qu’il ne commence, je l’avertis qu’il serait beaucoup plus facile d’extraire du sang d’un caillou que de mon bras, mais cela n’a pas l’air de le toucher. Nous commençons donc avec le bras droit sans qu’une seule goutte ne se manifeste, puis nous passons à l’autre, toujours sans résultat. A chaque fois, la veine - si difficile à situer - roule sous la pression de l’aiguille et à la place de globules il y beaucoup d’irritation invisible qui coule dans le petit tuyau. Au bout de cinq minutes, je suis prêt à suggérer que mon bourreau me tranche carrément la gorge afin d’en finir avec cette torture chinoise. N’écoutant pas mon idée de «solution finale», l’infirmier me pique sur la haut de la main et bientôt un filet microscopique remplit le conduit transparent, juste comme dans un film au ralentit ou comme si l’on observait de l’herbe en train de pousser. Après 30 minutes de ce petit jeu de patience, les trois éprouvettes sont à peu prêt pleines et je peux enfin rentrer à la maison.
Au fait, j’ai pris une décision concernant la question que je posais hier. Toutes mes idées sérieuses (est-ce un oxymore ?) vont désormais apparaître dans Go Politics, mon blog en langue anglaise. Ce blog, et sa version anglaise, vont rester inchangés.
dimanche, novembre 11, 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire