Un récent article du New York Times profilait un homme âgé de 58 ans qui encore récemment gagnait près de 200.000 euros par an, et à présent se débat pour trouver un emploi et n'en trouve pas. Ce que l'article oublie de mentionner est qu'il s'agit d'une situation que nous risquons de voir de plus en plus dans les années qui viennent. Non pas parce que la reprise, quand elle arrivera, pourrait être assez plate et anémique, mais parce que nous nous trouvons au milieu d'une phase de réajustement salariale à l'échelle globale. Comme un vieux qui radote, je dis toujours à ceux qui veulent bien m'écouter que « lorsque un ouvrier gagne 2 euros de l'heure de assembler une VW Jetta en Chine et 25 en Allemagne, quelque chose doit lâcher ... »
C'est précisément ce que je veux dire. Ce développement ne se sentira pas aussi rapidement pour votre coiffeur ou le mécanicien qui doit réparer votre voiture, mais il aura un impact extrêmement fort sur de nombreux emplois et fonctions qui peuvent être accomplis pour bien moins cher dans des pays en voie de développement; des tâches comme la comptabilité, la recherche juridique, la lecture et l'interprétation de radio et scanner médicaux et même le développement de films d'animation comme je l'ai vu récemment.
Cette tendance est susceptible d'affecter toute notre classe moyenne, mais aussi la catégorie supérieure, encore bien plus affluente, celle qui jusqu'à présent vivait si bien quoi qu'il arrive. Celle qui skiait beaucoup, mangeait dans les meilleurs restaurants et se faisait un plaisir a ne conduire que de belles voitures allemandes. Personne ne place encore le sujet de l'emploi dans ce contexte, et en quelque sorte, les grands médias n'y ont pas prêté beaucoup d'attention, mais j'avais vu cette tendance se profiler depuis déjà un certain temps ...
lundi, août 31, 2009
dimanche, août 30, 2009
Park City et l'orthographe (suite)
Désormais, la situation se corse; hier soir, alors que nous nous promenions dans notre quartier, nous sommes tombés sur ces panneaux bleus déclarant: «Notre maire Dana Willams." Je connais un certain Williams qui exerce les fonctions de maire en ce moment, mais un "Willams," pas vraiment . Au début, j'ai pensé qu'il s'agissait d'un imposteur, désireux d'attirer l'attention de la population et peut-être même décidé à ravir l'élection. C'est alors que je me suis mis à devenir paranoïaque et imaginer le maire actuel ayant envoyé un « texto » du texte de son panneau en conduisant sa voiture ou alors qu'il était aux toilettes, situations tout à fait plausibles. Ce qui est clair, c'est que l'orthographe dans notre chère ville en a prit un sacré coup (ça, on le savait déjà!) Et si il y a quatre ans Dana pouvait encore épeller son nom, cela ne semble plus être le cas aujourd'hui. Au point où nous en sommes, il me semblerait que la ré-alphabétisation de Park City constitue un autre point à ajouter à son programme électoral. S'il est ré-élu, « Willams » pourrait aussi nous débarrasser de la signalisation existante avec toutes ses fautes d'orthographe qui ont envahit notre petite ville!
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samedi, août 29, 2009
Libre marché et règlementations
Comme la récente crise financière a largement montré, le libre marché a besoin de bonnes réglementations. Ces règles doivent toutefois être mises en place pour protéger les consommateurs contre le marché, mais pas le marché contre la concurrence. Laissez-moi m'expliquer; il existe en Amérique trop de domaines comme les assurances, l'immobilier et les télécommunications - entre autres - où la réglementation est solidement en place pour protéger un monopole et faire payer le maximum aux consommateurs au détriment de la réduction des coûts qui devrait être la conséquence logique d'une économie de marché saine. Ces industries jouissent trop souvent d'un accès sans entrave aux politiciens et sont bien déterminées à défendre leur acquis contre une concurrence ouverte. Ces règlementations sont régressives; rappelez-vous que celles dont on a besoin sont celles qui protègent le consommateur, et non pas l'industrie elle-même!
vendredi, août 28, 2009
Le coût de la malédiction
Il y a des tas situations où certains d'entre nous utiliserions volontiers une forme de malédiction, si cela était possible, chaque fois que l'on nous fait du tort. Généralement, nous ne nous lançons pas dans cette démarche car nous ne savons pas vraiment comment procéder. Ceci est sans doute une lacune bien regrettable dans notre éducation. C'est en fait une bonne chose, car c'est précisément à ce moment qu'il est bon de se rappeler la bonne vieille loi du karma, qui est en fait l'antidote à la malédiction, du genre « on récolte ce que l'on sème... »
D'un point de vue théologique, je suppose que pour jeter un sort à quelqu'un, il est nécessaire de faire un pacte avec le diable. Dieu merci, contrairement à la multitude des religions et de divinités qui empoisonnent notre petite planète, il semble n'y avoir qu'un seul diable. Le Malin est en fait extrêmement versatile et peut, selon l'occasion, mettre soit sa casquette catholique soit sa casquette musulmane chaque fois qu'il (elle?) est invité à intervenir.
Ma deuxième hypothèse est que, pour faire vraiment mal à quelqu'un par le biais d'une intervention satanique, il est nécessaire de payer un certain prix à ce cher Belzébuth, et ce payement est généralement quelque chose comme la santé, une fonction corporelle spécifique et même la vie. Cette contribution doit venir de l'intervenant ou de quelqu'un de très cher et très proche. Comme vous le voyez c'est un programme assez complexe, plein d'embûches et bourré de problèmes qui, il y a déjà bien longtemps, m'a totalement découragé de me lancer sur cette voie!
D'un point de vue théologique, je suppose que pour jeter un sort à quelqu'un, il est nécessaire de faire un pacte avec le diable. Dieu merci, contrairement à la multitude des religions et de divinités qui empoisonnent notre petite planète, il semble n'y avoir qu'un seul diable. Le Malin est en fait extrêmement versatile et peut, selon l'occasion, mettre soit sa casquette catholique soit sa casquette musulmane chaque fois qu'il (elle?) est invité à intervenir.
Ma deuxième hypothèse est que, pour faire vraiment mal à quelqu'un par le biais d'une intervention satanique, il est nécessaire de payer un certain prix à ce cher Belzébuth, et ce payement est généralement quelque chose comme la santé, une fonction corporelle spécifique et même la vie. Cette contribution doit venir de l'intervenant ou de quelqu'un de très cher et très proche. Comme vous le voyez c'est un programme assez complexe, plein d'embûches et bourré de problèmes qui, il y a déjà bien longtemps, m'a totalement découragé de me lancer sur cette voie!
jeudi, août 27, 2009
L'immobilier commence à tomber!
Ces derniers jours, certain indicateurs montrent que les prix de l'immobilier commencent à baisser très sérieusement autour de Park City. Une maison encore offerte à la vente pour environ 2,5 millions de dollars il y a juste quelque mois et aujourd'hui mise à prix à moins de 1,5 millions. Il s'agit d'une « vente à découvert, » c'est a dire que son prix de vente est inférieure aux en-cours bancaires. Une autre maison mise à prix à un million qui était restée invendue pendant près de deux ans l'est de nouveau maintenant pour 616,000 dollars après avoir été brièvement offerte pour 669,000. Cela montre clairement que les prix peuvent tomber si les vendeurs sont suffisamment motivés, et que ces événement vont tout à fait dans les directions et proportions que j'avais prédit. Aujourd'hui, il y a maintenant 3521 propriétés listées autour de Park City (maisons, appartements, terrains et bâtiments commerciaux.) Attendez-vous à voir cette tendance se raffermir tout au court de l'année 2010!
mercredi, août 26, 2009
Clarifications sur la reforme du système de santé américain ...
Ce qui suit devrait clarifier ma position sur ce vaste sujet. L'assurance-maladie pour personnes âgées fonctionne très bien et satisfait ses utilisateurs. Le problème est que le coût de ce programme nous entraine droit à la faillite, tout simplement parce que nos coûts de santé sont entre 60 à 100% trop haut par rapport a ceux de nombreux pays qui ont aussi de bien meilleurs résultats.
La raison pour laquelle Obama veut réformer la santé publique est de chercher à réduire nos dépenses exorbitantes dans ce domaine. Il y a de nombreuses entités responsable pour cet etat de fait: les assureurs et leur armée d'agents, les fournisseurs de produits médicaux et pharmaceutiques, les médecins et les hôpitaux. Pour le moment, ces groupes aimeraient bien n'avoir à produire qu'un minimum d'efforts et surtout ne pas changer le statu quo, à l'exception de payer leur pots-de-vin à nos membres du congrès. En s'attaquant d'abord à la réforme de l'assurance maladie, notre président commence avec ce qui semble être l'élément générant la plus grosse portion de toutes ces dépenses incontrôlées.
Le reste devrait logiquement suivre. Encore une fois, il y a beaucoup de place pour reformer les lois sur la responsabilité civile des docteurs ainsi que pour assurer à ceux-ci et aux infirmiers un accès à l'enseignement gratuit. Les conservateurs américains qui soutiennent les extrémistes de droite et la plate-forme du parti républicain sont d'avis que les gens devraient être capables de se débrouiller par eux-mêmes, point barres.
Pourtant, ces mêmes personnes se disent généralement « bon chrétiens, » mais n'ont aucun problème avec ce genre de contradiction. Dans une nation civilisée, le droit à la santé devrait être un droit humain. Bien que je ne suis pas toujours d'accord à 100% avec tout ce que notre nouveau gouvernement propose et fait, je dois dire que nous serions infiniment être moins bien lotis sous une présidence John McCain.
La raison pour laquelle Obama veut réformer la santé publique est de chercher à réduire nos dépenses exorbitantes dans ce domaine. Il y a de nombreuses entités responsable pour cet etat de fait: les assureurs et leur armée d'agents, les fournisseurs de produits médicaux et pharmaceutiques, les médecins et les hôpitaux. Pour le moment, ces groupes aimeraient bien n'avoir à produire qu'un minimum d'efforts et surtout ne pas changer le statu quo, à l'exception de payer leur pots-de-vin à nos membres du congrès. En s'attaquant d'abord à la réforme de l'assurance maladie, notre président commence avec ce qui semble être l'élément générant la plus grosse portion de toutes ces dépenses incontrôlées.
Le reste devrait logiquement suivre. Encore une fois, il y a beaucoup de place pour reformer les lois sur la responsabilité civile des docteurs ainsi que pour assurer à ceux-ci et aux infirmiers un accès à l'enseignement gratuit. Les conservateurs américains qui soutiennent les extrémistes de droite et la plate-forme du parti républicain sont d'avis que les gens devraient être capables de se débrouiller par eux-mêmes, point barres.
Pourtant, ces mêmes personnes se disent généralement « bon chrétiens, » mais n'ont aucun problème avec ce genre de contradiction. Dans une nation civilisée, le droit à la santé devrait être un droit humain. Bien que je ne suis pas toujours d'accord à 100% avec tout ce que notre nouveau gouvernement propose et fait, je dois dire que nous serions infiniment être moins bien lotis sous une présidence John McCain.
mardi, août 25, 2009
Compost et compétition
Hier matin, alors que nous faisions notre jogging quotidien, nous avons remarquions un panneau près d'une maison en construction qui annonçait « compost gratuit, servez-vous » juste devant un gros tas de particules de bois fraichement déchiquetées. Après avoir pris notre temps pour déguster notre petit déjeuner, j'attelai notre petite remorque à la voiture et nous nous mettions en route pour ramasser cette précieuse cargaison qui allait servir à rafraichir le tapis qui entoure nos arbres, buissons et autres massifs de fleurs. Quand nous sommes arrivés sur place, nous réalisions que nous étions battu par une dame en train de charger sa BMW X3. Comme je tournais autour du bloc pour mieux garer ma voiture avec sa remorque, elle posait alors à mon épouse quelques questions autant directes qu'intéressées: « Allez-vous faire plusieurs voyages? » et « Où habitez-vous? » mais surtout conclu ses demandes en déclarant bien sérieusement « Ça n'est vraiment pas juste de venir ramasser ce compost avec une si grosse remorque! »
Nous lui laissions alors finir de charger son 4x4 avant de nous installer à sa place; elle utilisait un gros seau pour transvaser les copeaux... Quand elle fut partie, nous avons effectués un premier chargement avant de quitter les lieux. Quand nous sommes retournés elle chargeait à nouveau, mais cette fois ci, un esprit de compétition flottait dans l'air. De là où nous étions stationnés, nous pouvions voir qu'elle était bien déterminée d'emporter la plus grande quantité de compost possible de par la façon dont elle se hâtait et par ses regards furtifs lancés dans notre direction. La tension atteignait alors son paroxysme lorsque nous retournions sur les lieux pour y effectuer notre troisième chargement. Cette fois le drame était clairement palpable; d'abord, elle prit bien son temps pour soigneusement étaler ce qui semblait être une couverture ou une bâche à l'intérieur de l'habitacle de son X3 (les sièges arrières avaient été replié au préalable) pour maximiser son chargement. Elle descendait alors les vitres des fenêtres passagers arrières, et après avoir chargé tout ce qu'elle pouvait par l'arrière du véhicule, fermait finalement le hayon.
C'est alors que la situation devint particulièrement intense; elle se mis à verser des seaux de compost à travers l'ouverture des portes des passagers pour remplir sa voiture à raz-bord . Remplissant des deux côtés, elle étendait bien ses bras à l'intérieur pour étaler son précieux chargement partout où il était possible de le répandre à l'intérieur du véhicule. Pour nous, spectateurs impuissants, cette opération semblait interminable, la voiture n'étant jamais assez remplie, démontrant s'il le fallait que notre collègue était déterminée à nous laisser un minimum de copeaux. Au terme d'une attente quasi-infinie, elle s'en allait enfin. Nous avons alors chargé le reste du compost en riant bien du ridicule de cette situation ...
Nous lui laissions alors finir de charger son 4x4 avant de nous installer à sa place; elle utilisait un gros seau pour transvaser les copeaux... Quand elle fut partie, nous avons effectués un premier chargement avant de quitter les lieux. Quand nous sommes retournés elle chargeait à nouveau, mais cette fois ci, un esprit de compétition flottait dans l'air. De là où nous étions stationnés, nous pouvions voir qu'elle était bien déterminée d'emporter la plus grande quantité de compost possible de par la façon dont elle se hâtait et par ses regards furtifs lancés dans notre direction. La tension atteignait alors son paroxysme lorsque nous retournions sur les lieux pour y effectuer notre troisième chargement. Cette fois le drame était clairement palpable; d'abord, elle prit bien son temps pour soigneusement étaler ce qui semblait être une couverture ou une bâche à l'intérieur de l'habitacle de son X3 (les sièges arrières avaient été replié au préalable) pour maximiser son chargement. Elle descendait alors les vitres des fenêtres passagers arrières, et après avoir chargé tout ce qu'elle pouvait par l'arrière du véhicule, fermait finalement le hayon.
C'est alors que la situation devint particulièrement intense; elle se mis à verser des seaux de compost à travers l'ouverture des portes des passagers pour remplir sa voiture à raz-bord . Remplissant des deux côtés, elle étendait bien ses bras à l'intérieur pour étaler son précieux chargement partout où il était possible de le répandre à l'intérieur du véhicule. Pour nous, spectateurs impuissants, cette opération semblait interminable, la voiture n'étant jamais assez remplie, démontrant s'il le fallait que notre collègue était déterminée à nous laisser un minimum de copeaux. Au terme d'une attente quasi-infinie, elle s'en allait enfin. Nous avons alors chargé le reste du compost en riant bien du ridicule de cette situation ...
lundi, août 24, 2009
Une maison problématique
Hier après-midi, nous nous retrouvions à visiter une de ces nombreuses maisons à vendre, comme cela nous arrive souvent. La demeure en question avait été construite en 1981 et était toujours dans son état d'origine, usure et défraîchissement exceptés. Cela signifiait qu'elle était figée dans le temps en matière de style et constituait un véritable cauchemar afin de décider ce qu'un acheteur éventuel pourrait bien en faire. La question étant une alternative entre la laisser telle qu'elle, la modifier en la remettant au goût du jour ou la démolir et repartir à zéro. Le plus gros problème étant qu'avec un prix de vente à 589.000 dollars aucune de ces deuxième et troisième options ne sont vraiment rentables.
À moins de renoncer à vendre la maison, la solution passerai d'abord par abaisser son prix au dessous de 400.000 dollars, mais, idéalement jusqu'à 300.000. Le style moderne des années 80 de cette résidence inclut une énorme ouverture de style « Velux, » solution à éviter absolument dans le climat très sec des montagnes rocheuses avec des écarts de températures si importants;enfin, pour handicaper d'avantage cette maison, celle-ci n'a pas de vues. Ce double problème peut être retourné radicalement en redessinant la forme extérieure de l'atrium et en « captant » les vues des montagnes environnantes, une de mes idées créatives que j'expliquerai volontiers à ceux qui sont intéressés ... Oui, il existe une solution à chaque problème, même les plus ardus!
À moins de renoncer à vendre la maison, la solution passerai d'abord par abaisser son prix au dessous de 400.000 dollars, mais, idéalement jusqu'à 300.000. Le style moderne des années 80 de cette résidence inclut une énorme ouverture de style « Velux, » solution à éviter absolument dans le climat très sec des montagnes rocheuses avec des écarts de températures si importants;enfin, pour handicaper d'avantage cette maison, celle-ci n'a pas de vues. Ce double problème peut être retourné radicalement en redessinant la forme extérieure de l'atrium et en « captant » les vues des montagnes environnantes, une de mes idées créatives que j'expliquerai volontiers à ceux qui sont intéressés ... Oui, il existe une solution à chaque problème, même les plus ardus!
dimanche, août 23, 2009
Branche du ski rétrécie
L'acquisition indirecte du Groupe Rossignol par Jardine, qui possède déjà K2 et Völkl, ainsi que « l'écurie » Amer qui compte désormais Atomic et Salomon, représentent le plus grand regroupement jamais vu dans la branche du ski. Avec un nombre de skis, surf, fixations et chaussures atteignant environ 4 millions d'ensembles il y a juste 20 ans, ce chiffre a aujourd'hui diminué de moitié et prends le chemin de se rétrécir encore plus pour des raisons assez évidentes. Les restrictions que les compagnies aériennes imposent désormais sur les bagages des hivernants vont totalement institutionnaliser la location d'équipement de ski ou de surf pour tous ceux qui se rendent aux sports d'hiver par avion. Tout ce qui était vendu au détail dans ce segment va fondre d'environ 75%, une proportion énorme, mais tout à fait réaliste. Je ne mentionne même pas le fait qu'avec désormais moins de tailles disponibles, les fabricants ne peuvent plus vendre autant d'unités à leurs détaillants et que l'idée de combiner skis/surfs et fixations n'a réussit qu'à effrayer les acheteurs qui vont réfléchir à deux fois avant d'acheter et continuera à précipiter la délocalisation de la fabrication vers l'Asie. Quel génie en marketing aurait pu prédire ça?
samedi, août 22, 2009
Ma vue macro-économique
Après que les remarques optimistes de Bernanke aient fait écho sur les parois des Grands Tetons, hier, stimulant ainsi les marchés boursiers, la question reste de savoir ce que sera l'avenir économique à court terme. Pour apporter ma réponse à cette question, j'ai pris ma calculette et suivi le raisonnement suivant. Avec notre PIB à environ 14 000 milliards de dollars, et 70% de celui-ci constitué par la forme la plus pure de consommation, nous avions avant la « crise » un taux d'épargne négatif d'environ -1% par habitant, ce qui signifiait que nous étions tous en déficit personnel. Maintenant que le distributeur de billets de banque que constituait notre maison ne marche plus, fini les 4 x 4, les produits de luxe et vacances au loin achetées par ce biais.
Aujourd'hui, il nous faut donc mettre l'argent de coté comme cela se faisait autrefois, c'est à dire en épargnant! Donc, si nous devons rebâtir nos comptes de retraite, nos réserves en cas de « pépin » et repayer nos dettes de carte de crédit, il va nous falloir économiser 10% par an. Cela représente environ 1000 milliards de dollars en moins dans le PIB et cette réduction risque de créer une stagnation prolongée pendant de nombreuses années et en même temps, avoir un impact négatif sur l'emploi et les revenus des particuliers. Je n'inclus pas dans ce calcul le nivellement des salaires que la mondialisation ne manquera pas de continuer à exercer. C'est ça; moins de voitures de luxe, de sacs à main, de repas au restaurant et des vacances exotiques vont devenir la norme; la question est pour combien de temps. . .
Aujourd'hui, il nous faut donc mettre l'argent de coté comme cela se faisait autrefois, c'est à dire en épargnant! Donc, si nous devons rebâtir nos comptes de retraite, nos réserves en cas de « pépin » et repayer nos dettes de carte de crédit, il va nous falloir économiser 10% par an. Cela représente environ 1000 milliards de dollars en moins dans le PIB et cette réduction risque de créer une stagnation prolongée pendant de nombreuses années et en même temps, avoir un impact négatif sur l'emploi et les revenus des particuliers. Je n'inclus pas dans ce calcul le nivellement des salaires que la mondialisation ne manquera pas de continuer à exercer. C'est ça; moins de voitures de luxe, de sacs à main, de repas au restaurant et des vacances exotiques vont devenir la norme; la question est pour combien de temps. . .
vendredi, août 21, 2009
Parti républicain rétrograde
L'actuel débat, que dis-je, engueulade, sur la santé publique, constitue un autre indicateur - s'il en fallait un - que l'idéologie républicaine américaine est sur en train d'expirer. Depuis déjà longtemps, le parti républicain n'a plus d'idées et s'accroche désespérément à une idéologie surannée tout en s'adonnant à un obstructionnisme systématique. Dans un pays basé sur l'invention et la conquête, y compris celle de l'espace, ce grand parti politique est maintenant en train de se replier sur ses croyances dépassées, de refuser tout changement – un élément intrinsèque de la vie - et se tourner résolument vers le passé. De plus en plus, il se sclérose et se dirige vers une extinction logique. En tout cas, c'est ce que j'espère ...
jeudi, août 20, 2009
Une saison d'hiver qui s'annonce difficile
Je suis l'un des rares qui pensent que la prochaine saison d'hiver sera particulièrement dure du point de vue d'attirer nos visiteurs qui viennent des quatre coins des États-Unis, et j'ai déjà préconisé deux mesures toutes simples: Offrir des forfaits à des prix attrayants et améliorer notre produit, c'est à dire commencer à offrir une liaison « planches au pieds » entre au moins deux de nos trois stations. Hier, les chiffres les plus récents de l'organisme touristique « MTRiP » montrent que l'activité d'été en montagne a été plutôt médiocre et que la bataille pourrait être encore plus féroce cet hiver quand les réservations vont commencer à arriver. En moyenne, la fréquentation touristique d'été a subit une baisse comprise entre 10 et 15% en dépit d'une baisse des prix d'environ 10%. Les premières réservations pour Décembre montrent déjà que les stations sont obligées de baisser leur prix de quelque 21% par rapport à l'an dernier. L'auteur de cette étude dit for justement que « si la demande n'est pas là, le prix ne suffit pas à motiver les visiteurs, » ce qui semble indiquer clairement que 2009/2010 verra une rude bataille de parts de marché et ce serait bien si nos trois stations de Park City prenaient enfin le taureau par les cornes avant que nous soyons tous amenés à nous arracher les cheveux ...
mercredi, août 19, 2009
Park City et l'orthographe
Notre petite ville est un lieu merveilleux où il fait bon vivre avec une sur-dose d'ensoleillement, une neige poudreuse comme nulle part ailleurs et des tas de choses à faire tout au long de l'année. Comme vous pourriez le soupçonner, cette belle vie à un prix insidieux; les habitants de Park City sont devenus illettrés; en tout cas nos dirigeants ou les responsables des achats municipaux. En Novembre dernier, j'avais commencé à remarquer cette détérioration sur un panneau affichant le terme « suspisious » qui correspondrait à « suspekt » en français. Il y quelques jours je remarquais le terme « oridinance » à propos de la tenue des chiens en laisse dans un autre quartier proche.
Mais où va-t'on? Bientôt ce sera Courchevel (notre ville jumelle, comme cela figure sur le panneau situé à l'entrée de la ville) écrit « Courcheval », comme je l'ai déjà vu écrit ailleurs à diverses reprises. Je sais que les Mexicains ont bon dos, mais cette fois, notre ville ne peut pas reprocher à la communauté hispanique ce problème d'écriture, ni aux quelques résidents de la langue française ou allemande, qui vivent ici. Cette situation bien embarrassante reste bien sur les seules épaules des anglophones.
Mais cessons donc de blâmer tous ces groupes ethniques; il nécessaire maintenant de prendre des mesures sérieuses, et je propose que nos candidats au poste de maire fassent de l'orthographe une partie intégrale de leur programme politique. C'est une mesure toute simple que chaque électeur peut soutenir sans trop de problème dans la mesure où il reste encore quelques citoyens qui peuvent lire les brochures électorales ...
Mais où va-t'on? Bientôt ce sera Courchevel (notre ville jumelle, comme cela figure sur le panneau situé à l'entrée de la ville) écrit « Courcheval », comme je l'ai déjà vu écrit ailleurs à diverses reprises. Je sais que les Mexicains ont bon dos, mais cette fois, notre ville ne peut pas reprocher à la communauté hispanique ce problème d'écriture, ni aux quelques résidents de la langue française ou allemande, qui vivent ici. Cette situation bien embarrassante reste bien sur les seules épaules des anglophones.
Mais cessons donc de blâmer tous ces groupes ethniques; il nécessaire maintenant de prendre des mesures sérieuses, et je propose que nos candidats au poste de maire fassent de l'orthographe une partie intégrale de leur programme politique. C'est une mesure toute simple que chaque électeur peut soutenir sans trop de problème dans la mesure où il reste encore quelques citoyens qui peuvent lire les brochures électorales ...
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mardi, août 18, 2009
Piège à pizza
Hier, je suis une fois de plus tombé dans le piège classique, dans lequel quelqu'un qui vous veux du bien, mais qui n'y connait rien, m'avais fortement recommandé Maxwell's pour sa pizza. Vous voyez, Maxwell est un nouveau resto, juste au beau milieu de ce qui pour moi l'un des endroits les plus affreux de notre belle région, un lieu-dit appelé Newpark, qui a été construit près de l'échangeur de l'autoroute I-80, à environ 10 kilomètres de Park City, juste à ce que qui s'appelle Kimball Junction. Je n'irais pas jusqu'à dire que l'horrible architecture de ce nouveau quartier aurait pu teinté ma perception de cette pizza, mais celle-ci, en dépit de sa taille gigantesque n'était pas bonne, mal cuite et était recouverte de tout, sauf ce qui était décrit sur le menu.
Une bonne pizza en Utah, ou tout simplement en Amérique reste un oxymoron, sauf peut-être chez Settebello à Salt Lake City ou dans le rayon des surgelés de Costco. Alors cette fois c'est promit; je ne me laisserai plus jamais recommander par un non-européen un bon coin pour manger une pizza, et il se pourrait bien que la manière la plus rapide et la plus gratifiante serait de sauter sur le vol quotidien Salt Lake – Paris et aller déguster une savoureuse pizza de l'autre coté de la mare aux canards!
Une bonne pizza en Utah, ou tout simplement en Amérique reste un oxymoron, sauf peut-être chez Settebello à Salt Lake City ou dans le rayon des surgelés de Costco. Alors cette fois c'est promit; je ne me laisserai plus jamais recommander par un non-européen un bon coin pour manger une pizza, et il se pourrait bien que la manière la plus rapide et la plus gratifiante serait de sauter sur le vol quotidien Salt Lake – Paris et aller déguster une savoureuse pizza de l'autre coté de la mare aux canards!
lundi, août 17, 2009
Regard sur un crash immobilier imminent ...
Hier, mon épouse et moi prenions quelques minutes pour visiter l'une des nombreuses maisons à vendre autour de Park City, cette fois ci dans le quartier de Thaynes Canyon. Il s'agissait d'une demeure de 500 mètres carrés habitables, construite en 1990, qui avait été totalement remise à neuf pour un 2,3 millions de dollars (y compris l'original) et qui après avoir été mise en vente à 2.75 millions est maintenant offerte pour un peu moins de 2 millions.
Ce n'est pas la fin de l'histoire, la propriétaire qui est aussi l'agent immobilier, nous expliquait qu'elle possédait également la maison voisine, et devait vendre celle que nous visitions afin de pouvoir déménager dans l'un de ces « éléphants blancs » qui ont été construits dans cet autre lotissement de luxe nommé « Promontory » que j'évoquais ici il y a peu de temps. En plus, elle nous a dit être propriétaire de plusieurs résidences, toutes valant au dessus du million. Ma première réaction a été de me dire « qui a besoin de tout ça et à quoi pouvait bien penser cette bonne femme? »
En dépit de tout cela elle semblait continuer de croire dans ce concept de résidence de vacance « multi-générationnelle » en montagne, capable de réunir toute une famille, saison après saison, autour d'un riche patriarche qui ayant des moyens financiers illimités; une fable manipulatrice conçue par un certain promoteur immobilier de Vail que je connais très bien. Je n'ajouterai rien sur tous les artifices qu'ajoutent ces promoteurs pour faire croire à une expérience montagnarde « authentique » que les acheteurs avalaient comme de l'eau sucrée sans savoir qu'ils allaient payer chèrement pour toute cette mise en scène. Aujourd'hui, cette entière illusion est sur le point de s'effondrer, marquant ainsi la fin d'une époque ...
Ce n'est pas la fin de l'histoire, la propriétaire qui est aussi l'agent immobilier, nous expliquait qu'elle possédait également la maison voisine, et devait vendre celle que nous visitions afin de pouvoir déménager dans l'un de ces « éléphants blancs » qui ont été construits dans cet autre lotissement de luxe nommé « Promontory » que j'évoquais ici il y a peu de temps. En plus, elle nous a dit être propriétaire de plusieurs résidences, toutes valant au dessus du million. Ma première réaction a été de me dire « qui a besoin de tout ça et à quoi pouvait bien penser cette bonne femme? »
En dépit de tout cela elle semblait continuer de croire dans ce concept de résidence de vacance « multi-générationnelle » en montagne, capable de réunir toute une famille, saison après saison, autour d'un riche patriarche qui ayant des moyens financiers illimités; une fable manipulatrice conçue par un certain promoteur immobilier de Vail que je connais très bien. Je n'ajouterai rien sur tous les artifices qu'ajoutent ces promoteurs pour faire croire à une expérience montagnarde « authentique » que les acheteurs avalaient comme de l'eau sucrée sans savoir qu'ils allaient payer chèrement pour toute cette mise en scène. Aujourd'hui, cette entière illusion est sur le point de s'effondrer, marquant ainsi la fin d'une époque ...
dimanche, août 16, 2009
Rétablir le contact
Il y a quelques temps, j'évoquais l'idée de renouer des relations avec de vieux amis. J'ai déjà dit que le passé est l'endroit idéal pour y entreposer les bons souvenirs. C'est là que je range les miens et je fais toujours un effort conscient de ne pas laisser s'y installer les pensées négatives ou les souvenirs déplaisants. Se « rebrancher » est une bien bonne chose qui vaut toujours la peine d'être envisagée avec toutefois un petit avertissement: les éléments et les circonstances changent en permanence et il est fort probable que nous ne puissions pas les retrouver dans l'état où nous les avions laissés.
Tout change en permanence; notre environnement, notre entourage, nos expériences personnelles ne cessent pas de nous influencer ainsi qu'une foule d'événements extérieurs. L'ami ou la connaissance quitté il y a trente ans aura sans doute beaucoup changé depuis. Ajoutez à cela le fait que, nous aussi, avons changé tout autant. Souvent, la vieille bonne connexion du passé fonctionne toujours, mais il y a des moments où ce n'est plus le cas. La chimie ou la magie n'est plus là, le courant électrique ne passe pas plus et il n'y a plus grand chose à partager.
Le phénomène fonctionne aussi en sens inverse; parfois, des gens avec qui on avait du mal à accrocher se retrouvent tout à coup changés, et découvrent en nous un coté qu'ils n'avaient jamais vu auparavant ou qui n'existait pas encore, et qui permet à une nouvelle relation de s'épanouir ou de s'enrichir. Se rebrancher est tout simplement un acte de foi et de courage qui en vaut toujours la peine!
Tout change en permanence; notre environnement, notre entourage, nos expériences personnelles ne cessent pas de nous influencer ainsi qu'une foule d'événements extérieurs. L'ami ou la connaissance quitté il y a trente ans aura sans doute beaucoup changé depuis. Ajoutez à cela le fait que, nous aussi, avons changé tout autant. Souvent, la vieille bonne connexion du passé fonctionne toujours, mais il y a des moments où ce n'est plus le cas. La chimie ou la magie n'est plus là, le courant électrique ne passe pas plus et il n'y a plus grand chose à partager.
Le phénomène fonctionne aussi en sens inverse; parfois, des gens avec qui on avait du mal à accrocher se retrouvent tout à coup changés, et découvrent en nous un coté qu'ils n'avaient jamais vu auparavant ou qui n'existait pas encore, et qui permet à une nouvelle relation de s'épanouir ou de s'enrichir. Se rebrancher est tout simplement un acte de foi et de courage qui en vaut toujours la peine!
samedi, août 15, 2009
Henri Marullaz, 1944-2009
Il y a près de 40 ans, j'étais admis à l'École de ski d'Avoriaz pour y commencer un passionant parcours dans la branche du ski. Henri Marullaz était alors le directeur technique de l'école et prenait tous les nouveaux venus sous son aile en leur apprenant leur métier, et Dieu sait si un petit gars comme moi avait besoin de son expérience et de ses conseils! Patiemment, il m'a apprit à m'entrainer, à améliorer ma technique et surtout à me motiver afin de pouvoir devenir un bon skieur. Toujours très attentif, gentil et patient, il exultait une « assurance tranquille », celle que l'on respecte tout naturellement et qui bâtit une solide confiance en soi.
Pendant que j'enseignais le ski à Avoriaz, nous sommes devenus de très bons copains tout en nous connaissant d'avantage et en nous appréciant mutuellement. Le coté triste de cette histoire est qu'au cours de ces 35 dernières années, nous avons progressivement perdu le contact d'une façon très ordinaire; un mélange bien connu de routine, de négligence et d'oubli. L'an dernier, Henri subissait une grave intervention chirurgicale et je m'étais promis de lui passer un coup de fil pour le saluer et lui demander comment il allait. J'ai toujours remis cet appel à plus tard; le temps à passé et je n'ai jamais pris cinq minutes pour prendre le téléphone et lui parler.
Ce matin, j'apprenais qu'il venait de nous quitter. Je me suis senti tellement peiné, pas seulement pour le fait qu'il venait de décéder, et pour toute la souffrance que son départ apportait à sa famille, mais aussi pour ne pas lui avoir parlé de vive voix alors qu'il était encore avec nous. Je suis terriblement désolé d'avoir à lui dire au revoir de cette façon.
Henri, tu viens de me rappeler une leçon importante; il est essentiel de toujours bien dire à tous nos amis et à ceux qui nous sont chers, combien on les apprécie pendant qu'ils sont encore là pour l'entendre. Tu vas nous manquer terriblement, mais tu sera toujours avec moi chaque fois que je rechausse mes skis ...
Pendant que j'enseignais le ski à Avoriaz, nous sommes devenus de très bons copains tout en nous connaissant d'avantage et en nous appréciant mutuellement. Le coté triste de cette histoire est qu'au cours de ces 35 dernières années, nous avons progressivement perdu le contact d'une façon très ordinaire; un mélange bien connu de routine, de négligence et d'oubli. L'an dernier, Henri subissait une grave intervention chirurgicale et je m'étais promis de lui passer un coup de fil pour le saluer et lui demander comment il allait. J'ai toujours remis cet appel à plus tard; le temps à passé et je n'ai jamais pris cinq minutes pour prendre le téléphone et lui parler.
Ce matin, j'apprenais qu'il venait de nous quitter. Je me suis senti tellement peiné, pas seulement pour le fait qu'il venait de décéder, et pour toute la souffrance que son départ apportait à sa famille, mais aussi pour ne pas lui avoir parlé de vive voix alors qu'il était encore avec nous. Je suis terriblement désolé d'avoir à lui dire au revoir de cette façon.
Henri, tu viens de me rappeler une leçon importante; il est essentiel de toujours bien dire à tous nos amis et à ceux qui nous sont chers, combien on les apprécie pendant qu'ils sont encore là pour l'entendre. Tu vas nous manquer terriblement, mais tu sera toujours avec moi chaque fois que je rechausse mes skis ...
vendredi, août 14, 2009
Haut de gamme immobilier à Park City
Dans le dernier numéro de notre journal local, l'association de vendeurs immobiliers insiste que le marché a atteint son point le plus bas, au moment précis où les transactions immobilières dans l'agglomération pour le premier semestre de 2009 sont en baisse d'environ 50 pour cent par rapport à la même période de 2008 et 75 pour cent par rapport à 2007. Évidemment, toutes nos agences immobilières cherchent à dire à ceux qui veulent vendre que c'est le bon moment et aux acheteurs que les prix ne vont pas tarder de remonter. Parlons de ménager la chèvre et le choux! La réalité est bien différente: le marché reste sous le choc et les investisseurs continuent de penser que ce dernier n'a pas fini de chuter.
Une chose importante est que les gros prêts (ceux qui dépassent les 729.750 dollars) ne peuvent plus être revendus à Fanny Mae et Freddy Mac. C'est un montant relativement faible à Park City où le prix médian de vente d'une maison d'habitation s'élève en ce moment, selon ce même article, à... 2,3 millions de dollars! Le problème aujourd'hui est que ces gros prêts ne peuvent plus être revendus à des investisseurs qui n'en veulent du reste pas et sont donc beaucoup plus difficiles et plus coûteux à obtenir. C'est encore beaucoup plus difficile pour les appartement achetés en vue d'être reloués à la nuit pendant la saison. Ces deux segments représentent la plus grande partie du marché immobilier de Park City. Dans l'ancien système, quiconque pouvait déclarer un revenu d'un million de dollars par an se voyait remis un prêt pour le même montant. C'est la raison pour laquelle des tas d'entrepreneurs ou d'investisseurs autant débutants qu'inexpérimentés sont devenus tout à coup des promoteurs immobiliers auxquels les banques se sont mises à prêter sans réfléchir au cours de la période folle qui vient de se terminer.
Après la crise financière de Septembre dernier, les bailleurs de fonds se sont tous retrouvés avec des maisons qui ne valaient plus que la moitié de leur prix et des tas de constructions inachevées. Le résultat est qu'aujourd'hui, si les banques font ces gros prêts, elles ne peuvent plus les revendre sur le second marché, elles doivent donc les garder. Même si une banque peut se permettre ce genre d'opération, elle prêtera à un taux beaucoup plus élevé. Voici tout simplement pourquoi le marché immobilier de Park City est encore bien loin de toucher le fond. Avec actuellement 414 maisons et 225 appartement en vente à plus d'un million de dollars la pièce, la chute promet d'être spectaculaire. Pour vous rafraichir la mémoire et retrouver mes prédictions les plus récentes, reportez-vous à mon blog de Juin ...
Une chose importante est que les gros prêts (ceux qui dépassent les 729.750 dollars) ne peuvent plus être revendus à Fanny Mae et Freddy Mac. C'est un montant relativement faible à Park City où le prix médian de vente d'une maison d'habitation s'élève en ce moment, selon ce même article, à... 2,3 millions de dollars! Le problème aujourd'hui est que ces gros prêts ne peuvent plus être revendus à des investisseurs qui n'en veulent du reste pas et sont donc beaucoup plus difficiles et plus coûteux à obtenir. C'est encore beaucoup plus difficile pour les appartement achetés en vue d'être reloués à la nuit pendant la saison. Ces deux segments représentent la plus grande partie du marché immobilier de Park City. Dans l'ancien système, quiconque pouvait déclarer un revenu d'un million de dollars par an se voyait remis un prêt pour le même montant. C'est la raison pour laquelle des tas d'entrepreneurs ou d'investisseurs autant débutants qu'inexpérimentés sont devenus tout à coup des promoteurs immobiliers auxquels les banques se sont mises à prêter sans réfléchir au cours de la période folle qui vient de se terminer.
Après la crise financière de Septembre dernier, les bailleurs de fonds se sont tous retrouvés avec des maisons qui ne valaient plus que la moitié de leur prix et des tas de constructions inachevées. Le résultat est qu'aujourd'hui, si les banques font ces gros prêts, elles ne peuvent plus les revendre sur le second marché, elles doivent donc les garder. Même si une banque peut se permettre ce genre d'opération, elle prêtera à un taux beaucoup plus élevé. Voici tout simplement pourquoi le marché immobilier de Park City est encore bien loin de toucher le fond. Avec actuellement 414 maisons et 225 appartement en vente à plus d'un million de dollars la pièce, la chute promet d'être spectaculaire. Pour vous rafraichir la mémoire et retrouver mes prédictions les plus récentes, reportez-vous à mon blog de Juin ...
jeudi, août 13, 2009
Qu'est ce qui est inefficace?
Beaucoup de choses, en fait. Ici en Amérique, on pourrait commencer avec les soins de santé (qui représentent près de 16% du PIB, par rapport à moins de 10% pour le reste des pays développés), la vente de biens immobiliers où 6% de commission sont réclamées pour un service bien mince, les déductions fiscales illimitées pour prêts hypothécaires qui subventionnent cette même industrie, les télécommunications, où les services groupés comprenant le haut débit, la télévision par câble et la téléphonie internet sont disponibles à moitié prix dans certains pays comme la France.
Il y a aussi quelque chose de terriblement inefficace quand le gouvernement vient à la rescousses de grandes entreprises comme AIG, Citycorp, GM ou Chrysler et donne des subventions considérables à l'agriculture. Est-ce utile de mentionner le complexe militaro-industriel qui à sa longue main bien calée depuis des décennies dans le tiroir-caisse de notre trésor public.
Enfin, il existe des inégalités insidieuses comme les déductions fiscales ayant trait à la pratique religieuse ou aux avantages somptuaires octroyés aux dirigeants de sociétés, qui participent à contribuer à l'augmentation de notre charge fiscale globale. Dans le même ordre d'idées il existe des systèmes sociaux, comme la France par exemple, qui encouragent généreusement la procréation en distribuant des sommes importantes aux familles ayant trois enfants ou plus.
Je dois avoir oublié des tas d'inégalités de ce genre, et si vous y pensez, ne manquez pas de me le faire savoir. Dans l'intervalle, nous devrions aller agressivement vers une véritable réforme électorale qui chasseraient les lobbies de Washington et de mettrait notre cher Congrès et tous hommes politiques en demeure. Oh oui, j'allais oublier, nous devrions demander à Google d'administrer nos fonctions gouvernementales, ce qui serait probablement la solution la moins chère et plus rapide à l'ensemble de ces problèmes!
Il y a aussi quelque chose de terriblement inefficace quand le gouvernement vient à la rescousses de grandes entreprises comme AIG, Citycorp, GM ou Chrysler et donne des subventions considérables à l'agriculture. Est-ce utile de mentionner le complexe militaro-industriel qui à sa longue main bien calée depuis des décennies dans le tiroir-caisse de notre trésor public.
Enfin, il existe des inégalités insidieuses comme les déductions fiscales ayant trait à la pratique religieuse ou aux avantages somptuaires octroyés aux dirigeants de sociétés, qui participent à contribuer à l'augmentation de notre charge fiscale globale. Dans le même ordre d'idées il existe des systèmes sociaux, comme la France par exemple, qui encouragent généreusement la procréation en distribuant des sommes importantes aux familles ayant trois enfants ou plus.
Je dois avoir oublié des tas d'inégalités de ce genre, et si vous y pensez, ne manquez pas de me le faire savoir. Dans l'intervalle, nous devrions aller agressivement vers une véritable réforme électorale qui chasseraient les lobbies de Washington et de mettrait notre cher Congrès et tous hommes politiques en demeure. Oh oui, j'allais oublier, nous devrions demander à Google d'administrer nos fonctions gouvernementales, ce qui serait probablement la solution la moins chère et plus rapide à l'ensemble de ces problèmes!
mercredi, août 12, 2009
Qu'est-ce qui est efficace?
Récemment, je suggérais qu'une efficacité accrue combinée avec un esprit tourné vers l'innovation, allait toujours nous tirer d'affaire. Aujourd'hui, nous allons essayer de faire l'inventaire de ce qui est vraiment efficace dans notre vie moderne. Il est tout à fait de mise de commencer par le domaine de la communication, où les plus grands gains en matière d'efficacité peuvent y être trouvés, à commencer par l'internet et toutes ses sous-produits allant de la messagerie électronique, aux moteurs et autres outils de recherche, à la transmission vidéo ou sonique, aux achats en ligne, jusqu'à la lecture matinale de notre journal quotidien.
Un autre domaine est le transport aérien, où l'abondance de l'offre, les nouveaux accords « ciel ouvert » et la transparence des prix constituent une aubaine pour tous les voyageurs. Les produits de consommation sont également devenus beaucoup plus efficaces comme la conception assistée par ordinateur qui ne cesse d'améliorer régulièrement tous les produits au lieu de chercher à les réinventer à chaque nouvelle version, de l'automobile aux téléviseurs en passant par les puces électroniques et jusqu'aux chaussures de tennis. Dans tous ces cas, les prix ont chuté tandis que caractéristiques des produits et services sont montées en flèche. J'ai du oublier des tas de choses, donc ne manquez surtout pas de me les rappeler; demain, nous allons jeter un coup d'œil sur les zones qui trempent encore dans les eaux sombres de l'inefficacité ...
Un autre domaine est le transport aérien, où l'abondance de l'offre, les nouveaux accords « ciel ouvert » et la transparence des prix constituent une aubaine pour tous les voyageurs. Les produits de consommation sont également devenus beaucoup plus efficaces comme la conception assistée par ordinateur qui ne cesse d'améliorer régulièrement tous les produits au lieu de chercher à les réinventer à chaque nouvelle version, de l'automobile aux téléviseurs en passant par les puces électroniques et jusqu'aux chaussures de tennis. Dans tous ces cas, les prix ont chuté tandis que caractéristiques des produits et services sont montées en flèche. J'ai du oublier des tas de choses, donc ne manquez surtout pas de me les rappeler; demain, nous allons jeter un coup d'œil sur les zones qui trempent encore dans les eaux sombres de l'inefficacité ...
mardi, août 11, 2009
Comment voir l'économie ...
Il est presque impossible de trouver un économiste ou un journaliste économique qui a la bonne idée de prendre suffisamment de recul pour avoir une vue d'ensemble sur l'économie. Tous ont tendance à se concentrer sur un minuscule aspect du débat, à un moment donné, qu'il s'agisse de la nécessité de réglementation, la fin de la crise financière ou le début de la reprise. Personne ne semble prêt à rechercher la vue d'ensemble et préfère traiter le sujet au coup par coup, comme si chaque élément agissait indépendamment des autres. La vérité est que toutes ces particules en suspension sont entièrement interactives et contribuent à définir ensemble la direction de notre avenir économique.
La discussion est devenue d'ordre planétaire et notre future est façonné par toute cette interaction. Pour moi, la situation économique est d'abord d'ordre géographique, donc tout à fait mondiale; sa vitalité est une fonction de la propagation de l'anglais en tant que langue commune, de l'élargissement d'une forme de « culture des affaires, » des communications à bon marché, des échanges commerciaux, des réseaux financiers, de l'éducation, de la culture et des ressources naturelles qui sont mis à notre disposition. Se focaliser sur chacun de ces éléments séparés n'apporte rien de bien utile au débat.
Je compte revenir sur ce sujet, mais pour l'instant, je voudrais seulement exprimer que la nature interactive des échanges commerciaux va avoir un effet égalisateur sur les revenus, va accroître l'efficacité générale de notre mode de vie et va contribuer à chasser l'influence des vieux modèles économiques tel que les monopoles, la corruption et la bonne vieille politique que nous subissons encore trop dans tous les pays, pour arriver à un horizon économique beaucoup plus sain. Voici là une perspective réjouissante!
La discussion est devenue d'ordre planétaire et notre future est façonné par toute cette interaction. Pour moi, la situation économique est d'abord d'ordre géographique, donc tout à fait mondiale; sa vitalité est une fonction de la propagation de l'anglais en tant que langue commune, de l'élargissement d'une forme de « culture des affaires, » des communications à bon marché, des échanges commerciaux, des réseaux financiers, de l'éducation, de la culture et des ressources naturelles qui sont mis à notre disposition. Se focaliser sur chacun de ces éléments séparés n'apporte rien de bien utile au débat.
Je compte revenir sur ce sujet, mais pour l'instant, je voudrais seulement exprimer que la nature interactive des échanges commerciaux va avoir un effet égalisateur sur les revenus, va accroître l'efficacité générale de notre mode de vie et va contribuer à chasser l'influence des vieux modèles économiques tel que les monopoles, la corruption et la bonne vieille politique que nous subissons encore trop dans tous les pays, pour arriver à un horizon économique beaucoup plus sain. Voici là une perspective réjouissante!
lundi, août 10, 2009
L'internet peut-il faire chuter le PIB?
J'ai récemment vanté l'efficacité du service Craigslist sur ce blog; il faut cependant noter que ce service (quasi) gratuit porte une importante responsabilité dans l'affaiblissement, et bientôt la disparition, de la presse écrite américaine. D'après ce que j'ai trouvé sur le sujet, en 2000, les petites annonces représentaient près de 20 milliards de dollars de chiffre d'affaire, soit environ 40 pour cent de l'ensemble du chiffre d'affaire de tous les journaux américains. Alors qu'il était encore estimé à 16 milliards de dollars en 2005, ce chiffre devrait avoir chuté - selon les dernières estimations – à seulement 5 milliards de dollars d'ici la fin de cette année. Cet effondrement a commencé en 2003, lorsque les annonceurs ont transféré leur messages à Craigslist. Les revenus de ce prestataire de service internet ont décollés de façon remarquable, mais au lieu d'être en milliard de dollars, comme pour les journaux, Craigslist n'a guère pu les convertir qu'en millions ... La morale de cette histoire est que l'internet, avec toute son efficacité et ses cotés gratuits, pourrait éventuellement ouvrir une brèche importante dans le PIB de tous nos pays. Qu'en pensez vous?
Libellés :
affaires,
communication,
technologie
dimanche, août 09, 2009
Sacrée Craigslist
Pendant des années, nous avions VTT superflu que nous rangions l'hiver venue dans notre petite remise et ressortions au printemps, mais que nous ne touchions jamais. Oui, c'était un vieux Scott Boulder sans suspension, et - comme des milliers d'autres choses – nous croyions nous en servir un jour mais ne l'avons jamais fait. Après un premier succès avec les petites annonce en ligne de Craigslist, je décidais d'y lister cette bécane. J'ai reçu trois réponses, deux n'ont pas eu de suite, mais l'une d'entre elles en provenance d'un certain J.J. Beaver semblait prometteuse; je regardais le site internet de l'intéressé et découvrais qu'il avait un atelier de construction mécanique.
Sans chercher d'avantage, je me suis dit qu'il devait habiter autour de Salt Lake City, ou peut-être même de Beaver dans l'Utah compte-tenu de son nom. Quand il m'a finalement dit qu'il était preneur du vélo, il m'a annoncé qu'il viendrait le prendre tôt ce matin. J'ai demandé: « Êtes-vous de Salt Lake? » Il a répondu: « non, je suis de Dallas, je viens d'avion ce dimanche à Salt Lake et je prendrais le VTT à mon arrivée ..."
Comme promi, il s'est pointé à 7 heures 30, a pris le vélo, m'a payé m'a dit qu'il était en route pour les Bonneville Salt Flats a deux heures de là, juste à la frontière du Nevada pour y voir des bolides, afin d'en construire un pour un ami Texan (les compétitions sont prévues du 16 au 19 Septembre prochain). Le vélo Scott lui permettra de fureter sans bruit autour des engins de course et d'y trouver l'inspiration nécessaire. Quand sa mission sera accomplie, il compte trouver un Texan dotee d'un véhicule pour luis ramener sa bécane, trouver un acheteur sur place, ou bien la laisser sur place. Craigslist ne finira jamais de m'étonner ...
Sans chercher d'avantage, je me suis dit qu'il devait habiter autour de Salt Lake City, ou peut-être même de Beaver dans l'Utah compte-tenu de son nom. Quand il m'a finalement dit qu'il était preneur du vélo, il m'a annoncé qu'il viendrait le prendre tôt ce matin. J'ai demandé: « Êtes-vous de Salt Lake? » Il a répondu: « non, je suis de Dallas, je viens d'avion ce dimanche à Salt Lake et je prendrais le VTT à mon arrivée ..."
Comme promi, il s'est pointé à 7 heures 30, a pris le vélo, m'a payé m'a dit qu'il était en route pour les Bonneville Salt Flats a deux heures de là, juste à la frontière du Nevada pour y voir des bolides, afin d'en construire un pour un ami Texan (les compétitions sont prévues du 16 au 19 Septembre prochain). Le vélo Scott lui permettra de fureter sans bruit autour des engins de course et d'y trouver l'inspiration nécessaire. Quand sa mission sera accomplie, il compte trouver un Texan dotee d'un véhicule pour luis ramener sa bécane, trouver un acheteur sur place, ou bien la laisser sur place. Craigslist ne finira jamais de m'étonner ...
samedi, août 08, 2009
Plus de tentations et mêmes ressources ...
On entend cette plainte dans le monde entier. Le coût de la vie devient insupportable et il ne semble pas y avoir d'amélioration à l'horizon. Les Européens mettent ça sur le dos de l'euro, les Américains sur la faiblesse du dollar; je ne suis pas tout à fait d'accord avec ces raisons et voici pourquoi:
J'ai déjà parlé de la surabondance de choix qui nous assaille de tous cotées. Les options sont multiples et, comme la plupart des fléaux, elles continuent de procréer. Cette pléthore de choix est certes une cause de paralysie dans notre processus décisionnel, mais reste cependant très tentante. Il est clair que les occasions de dépenser cet argent si durement gagné ont explosé au cours de ces dernières années. Il existe en particulier l'aspect sournois de ces payements mensuels qui se sont manifestés pour payer la télévision par câble ou satellite, l'abonnement Internet, le téléphone portable, les logiciels anti-virus, le club de fitness, etc . Ces petits ruisseaux ne manquent jamais de devenir un torrent dévastateur de dépenses récurrentes qui nous donnent l'impression que nous sommes tels des rats dans une tournante et que nous n'y arrivons plus. Je ne parle même pas des dépenses d'alimentation, comme tous ces fruits qui viennent d'ailleurs, qui sont hors-saison ou de ces vins qui sont « bio » ou de ces bières ultra-spécialisées.
Nous voulons tous de la qualité, du luxe çà et là, quelque chose d'un peu spécial et hors de l'ordinaire, mais ce mode de vie nous coute la peau des fesses et nous conduits tout droit à la ruine. Nous avons également trop de vêtements, trop de « jouets » et souscrivons à un trop grand nombre de services dont nous n'avons pas vraiment besoin et dont nous nous souvenons pas toujours qu'ils existent. Nous voici donc face a une tentation qui n'en fini pas et qui nous sollicite nuit et jour pendant que de l'autre coté nos revenus restent les mêmes. Une forme de torture? Tout à fait, mais nous la méritons bien ...
J'ai déjà parlé de la surabondance de choix qui nous assaille de tous cotées. Les options sont multiples et, comme la plupart des fléaux, elles continuent de procréer. Cette pléthore de choix est certes une cause de paralysie dans notre processus décisionnel, mais reste cependant très tentante. Il est clair que les occasions de dépenser cet argent si durement gagné ont explosé au cours de ces dernières années. Il existe en particulier l'aspect sournois de ces payements mensuels qui se sont manifestés pour payer la télévision par câble ou satellite, l'abonnement Internet, le téléphone portable, les logiciels anti-virus, le club de fitness, etc . Ces petits ruisseaux ne manquent jamais de devenir un torrent dévastateur de dépenses récurrentes qui nous donnent l'impression que nous sommes tels des rats dans une tournante et que nous n'y arrivons plus. Je ne parle même pas des dépenses d'alimentation, comme tous ces fruits qui viennent d'ailleurs, qui sont hors-saison ou de ces vins qui sont « bio » ou de ces bières ultra-spécialisées.
Nous voulons tous de la qualité, du luxe çà et là, quelque chose d'un peu spécial et hors de l'ordinaire, mais ce mode de vie nous coute la peau des fesses et nous conduits tout droit à la ruine. Nous avons également trop de vêtements, trop de « jouets » et souscrivons à un trop grand nombre de services dont nous n'avons pas vraiment besoin et dont nous nous souvenons pas toujours qu'ils existent. Nous voici donc face a une tentation qui n'en fini pas et qui nous sollicite nuit et jour pendant que de l'autre coté nos revenus restent les mêmes. Une forme de torture? Tout à fait, mais nous la méritons bien ...
vendredi, août 07, 2009
Élection du maire de Park City
Le 15 Septembre, nous serons appelés à voter lors de l'élection primaire pour trier les postulants pour le poste de maire de Park City. Les deux qui ont le plus de chance d'être sélectionnés pour l'élection de Novembre sont Brad Olch et Dana Williams. J'ai passé un peu de temps à réfléchir sur ces deux options et voudrais tout d'abord brosser un rapide portrait des deux.
Dana Williams, le maire actuel, est l'homme aimable par excellence qui sourit tout le temps et semble bien écouter son interlocuteur. J'ai eu l'occasion de travailler avec lui pendant un court laps de temps et il m'a été donné de mieux saisir sa personnalité. Pas un mauvais gars, il n'est pas non plus génial et il ne faut pas trop compter sur lui pour déplacer des montagnes; il tient simplement au poste.
Brad Olch est l'antithèse de Dana, il est beaucoup plus introverti, se prend un peu trop au sérieux, peut être à l'occasion pompeux et semble toujours préoccupé, sans trop de justification ...
Après avoir examiné les programmes des deux candidats, je suis frappé par l'absence d'idées ou de vision sur la part de Dana. Il semble prêt à suivre le mouvement et se soumet à tout ce qu'il rencontre sur son chemin sans trop réagir et son manque de sens des affaires est visible dans la façon dont il interprète les réalités économiques actuelles. De son coté, Brad semble ouverts aux questions, n'hésite pas à contribuer son point de vue et offre quelques bonnes idées (dont la liaison de nos stations voisine, qui est justement mon idée, mais c'est très bien.) Il ne semble pas être aussi fataliste que son adversaire et tout comme lui peut revendiquer un précédent mandat de huit ans à son actif en tant que maire.
Dans ce contexte, il y a la réalité économique à laquelle notre ville est confrontée. La vérité est que Park City se trouve à la croisée des chemins et doit choisir entre vivoter ou avancer de façon décisive. Il est temps, à mon avis, de réinventer, de re-dynamiser et de réorienter l'ensemble de notre communauté. Un bon plan de transport public, l'avantage d'une liaison inter-station, plus des tas d'idées nouvelles vont s'avérer nécessaires pour faire avancer notre ville d'une case et en faire l'envie des Montagnes Rocheuses!
Ma conclusion? En tant qu'électeur, je suis confronté d'un coté à un gars très sympathique mais qui ne va pas changer grand chose, et de l'autre à un type manquant de charisme, qui semble très sérieux, un peu trop préoccupé et a quand même quelques bonnes idées. Je choisis ce dernier ...
Dana Williams, le maire actuel, est l'homme aimable par excellence qui sourit tout le temps et semble bien écouter son interlocuteur. J'ai eu l'occasion de travailler avec lui pendant un court laps de temps et il m'a été donné de mieux saisir sa personnalité. Pas un mauvais gars, il n'est pas non plus génial et il ne faut pas trop compter sur lui pour déplacer des montagnes; il tient simplement au poste.
Brad Olch est l'antithèse de Dana, il est beaucoup plus introverti, se prend un peu trop au sérieux, peut être à l'occasion pompeux et semble toujours préoccupé, sans trop de justification ...
Après avoir examiné les programmes des deux candidats, je suis frappé par l'absence d'idées ou de vision sur la part de Dana. Il semble prêt à suivre le mouvement et se soumet à tout ce qu'il rencontre sur son chemin sans trop réagir et son manque de sens des affaires est visible dans la façon dont il interprète les réalités économiques actuelles. De son coté, Brad semble ouverts aux questions, n'hésite pas à contribuer son point de vue et offre quelques bonnes idées (dont la liaison de nos stations voisine, qui est justement mon idée, mais c'est très bien.) Il ne semble pas être aussi fataliste que son adversaire et tout comme lui peut revendiquer un précédent mandat de huit ans à son actif en tant que maire.
Dans ce contexte, il y a la réalité économique à laquelle notre ville est confrontée. La vérité est que Park City se trouve à la croisée des chemins et doit choisir entre vivoter ou avancer de façon décisive. Il est temps, à mon avis, de réinventer, de re-dynamiser et de réorienter l'ensemble de notre communauté. Un bon plan de transport public, l'avantage d'une liaison inter-station, plus des tas d'idées nouvelles vont s'avérer nécessaires pour faire avancer notre ville d'une case et en faire l'envie des Montagnes Rocheuses!
Ma conclusion? En tant qu'électeur, je suis confronté d'un coté à un gars très sympathique mais qui ne va pas changer grand chose, et de l'autre à un type manquant de charisme, qui semble très sérieux, un peu trop préoccupé et a quand même quelques bonnes idées. Je choisis ce dernier ...
jeudi, août 06, 2009
Payez moi!
Certains d'entre nous passent un temps fou à travailler dur sans pour autant voir le juste fruit de leurs efforts. Le fait d'offrir un travail d'une qualité exceptionnelle ne semble du reste pas avoir d'effet sur cette triste réalité; si beaucoup apprécient l'effort, les bénéficiaires ne semble prêt à sortir leur portefeuille pour compenser celui-ci. C'est bien le problème de ces temps et la malédiction de la propriété intellectuelle! Toutes nos plus précieuses ressources sont devenues gratuites; c'est le cas pour tout ce qui est « internet, » de Google, à Facebook en passant par Twitter ou Wikipedia. En fait, c'est là que réside l'essence du problème, nous sommes devenus trop bons pour être payés. Il m'apparait de plus en plus évident que si nous voulons être rémunérés (ou mieux encore, recevoir une remise a flots du gouvernement, comme cela a été fait pour AIG ou General Motors), nous devrions commencer à glisser dans des comportement douteux ou dans la bonne vieille médiocrité; restez branchés, j'en aurai plus sur ce fascinant sujet sous peu!
mercredi, août 05, 2009
Du bonheur dans l'ignorance?
Au printemps 2001, j'avais suivit un cours pour adultes à l'Université de Cornell et parmi mes camarades de classe se trouvaient les incontournables japonais. À un certain point, deux jeunes nippones ont demandé à voir mon téléphone portable qui se trouvait être un modèle Nokia bien ordinaire. Quand elles l'ont vu, elles se sont mises a pouffer de rire comme seuls les Japonais savent le faire ... If faut dire que dès le début de ce siècle les japonais avaient déjà des téléphones beaucoup plus évolués que les nôtres et nous n'avions aucune idée de leur existence. Avec ces appareils, ils pouvaient effectuer leurs opérations bancaires, entrer dans leur habitation et faire des tas d'autres choses.
L'idée derrière cette observation est tout simplement que si quelqu'un est bien au fait de certaines innovations, d'un produit révolutionnaire ou de toute autre forme de modernité, il est extrêmement difficile de décrire ses avantages et d'être compris. Cette notion s'applique aux soins de santé dont on parle tant aux États-Unis en ce moment; les Français ont un système tellement avancé, comme par exemple leur carte « Vitale » à puce, qu'il est quasiment impossible de bien l'expliquer à l'américain moyen. Un autre sujet qui me tient à cœur en ce moment est la liaison de nos sept stations voisines de l'Utah qui pourrait trouver un exemple parfait dans ce qui a été fait un peu partout dans les Alpes; mais a quoi puis-je bien penser? Il me faudra d'abord m'abaisser au niveau avec mon public local!
L'idée derrière cette observation est tout simplement que si quelqu'un est bien au fait de certaines innovations, d'un produit révolutionnaire ou de toute autre forme de modernité, il est extrêmement difficile de décrire ses avantages et d'être compris. Cette notion s'applique aux soins de santé dont on parle tant aux États-Unis en ce moment; les Français ont un système tellement avancé, comme par exemple leur carte « Vitale » à puce, qu'il est quasiment impossible de bien l'expliquer à l'américain moyen. Un autre sujet qui me tient à cœur en ce moment est la liaison de nos sept stations voisines de l'Utah qui pourrait trouver un exemple parfait dans ce qui a été fait un peu partout dans les Alpes; mais a quoi puis-je bien penser? Il me faudra d'abord m'abaisser au niveau avec mon public local!
mardi, août 04, 2009
Chers forfaits saisonniers ...
Nous avons trois massifs de Park City et trois échelles de prix différentes pour chacun d'eux. Je ne parle pas du prix du forfait journalier qui cette saison galope allègrement vers les 65 Euros à Deer Valley, mais je veux me concentrer sur le forfait « saison. » Pour la saison qui vient, Park City et les Canyons se sont rendu compte qu'avec une mauvaise économie et une inflation négative, il serait plus sage de maintenir les prix de la saison précédente.
Deer Valley pense autrement, surtout en fonction du fait que la station de ski a été votée la meilleure d'amérique par le sondage – assez tiré par les cheveux – des lecteurs de Ski Magazine. C'est sans doute pourquoi ses dirigeants ont estimé qu'ils pourraient pousser augmenter leurs prix. Ils ont probablement ignoré que - pour la première fois – les riches américains, leurs principaux clients, sont en difficulté sur de nombreux fronts; beaucoup d'entre eux sont inquiets au sujet de leur emploi, tous ont perdu entre 35 et 50% sur la valeur de leur comptes de retraite personnels et tous ceux qui vivent dans une maison valant d'un million d'euros, ont désormais une résidence qui en vaut beaucoup moins et qui ne peut plus être utilisée comme un distributeur de billets de banque.
Donc, à quoi pensait Deer Valley en augmentant ses prix? la station doit savoir quelque chose que j'ignore et si la saison s'avère bonne, je ne vais pas hésiter à demander qu'elle me prête sa boule de cristal ... Ah, j'allais oublier; selon mes calculs, les Canyons offre le meilleur rapport qualité-prix en matière de forfait saisonnier et se positionne largement devant ses (plus) prestigieux voisins!
Deer Valley pense autrement, surtout en fonction du fait que la station de ski a été votée la meilleure d'amérique par le sondage – assez tiré par les cheveux – des lecteurs de Ski Magazine. C'est sans doute pourquoi ses dirigeants ont estimé qu'ils pourraient pousser augmenter leurs prix. Ils ont probablement ignoré que - pour la première fois – les riches américains, leurs principaux clients, sont en difficulté sur de nombreux fronts; beaucoup d'entre eux sont inquiets au sujet de leur emploi, tous ont perdu entre 35 et 50% sur la valeur de leur comptes de retraite personnels et tous ceux qui vivent dans une maison valant d'un million d'euros, ont désormais une résidence qui en vaut beaucoup moins et qui ne peut plus être utilisée comme un distributeur de billets de banque.
Donc, à quoi pensait Deer Valley en augmentant ses prix? la station doit savoir quelque chose que j'ignore et si la saison s'avère bonne, je ne vais pas hésiter à demander qu'elle me prête sa boule de cristal ... Ah, j'allais oublier; selon mes calculs, les Canyons offre le meilleur rapport qualité-prix en matière de forfait saisonnier et se positionne largement devant ses (plus) prestigieux voisins!
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lundi, août 03, 2009
Torture en altitude
En tant que vététistes amateurs nous roulons généralement sur des chemins assez courts et faciles. Bien que nos pistes de prédilection sont des chemins étroits nos sorties ne durent jamais guère plus que 90 minutes. L'année dernière, à mi-saison, nous avions fait la traversée du « Mid-Mountain Trail » qui relie Park City à Deer Valley et avions parfaitement réussi ce test assez difficile. Hier, nous étions prêts à nous lancer dans un projet semblable, mais un peu plus long et avec beaucoup moins d'entrainement (nous en étions seulement à notre troisième sortie en VTT!)
À 10 heures, nous montions par la télécabine des Canyons jusqu'à Red Pine Lodge et nous mettions en route sans tarder. Après plus d'une heure de parcours parfaite, nous nous sommes demandés si nous devions revenir sur nos pas ou continuer jusqu'au bas de Park City. Tout allait bien, le chemin nous plaisait, et sans trop réfléchir, nous nous lancions à l'assaut du reste. C'était sans compter sur la fatigue insidieuse qui se profilait et un méchant tronçon de piste trop rocailleux pour notre bon goût. Bientôt vite, nous étions sur les « rotules » et étions forcés de pousser nos vélos à plusieurs reprises.
Comme le dit si bien mon épouse,ce n'était pas rigolo! J'étais en plus fort préoccupé par le fait qu'en nous sentant si affaiblit, nous étions à la merci d'une mauvaise chute, d'une manœuvre stupide ou tout simplement d'une simple crevaison ... Trois heures et près de 30 kilomètres plus tard, le tout à environ 2500 mètres d'altitude, 8000 pieds, avec des douleurs des poignets jusqu'aux épaules - les jambes avaient résisté de façon remarquable - nous atteignions finalement le bas de la station de Park City, à quelques instants plus tard, arrivions indemnes à la maison ... Une fois de plus, cette aventure nous a rappelé que "si certaines choses ne tuent pas, elles nous rendent beaucoup plus fort ..."
À 10 heures, nous montions par la télécabine des Canyons jusqu'à Red Pine Lodge et nous mettions en route sans tarder. Après plus d'une heure de parcours parfaite, nous nous sommes demandés si nous devions revenir sur nos pas ou continuer jusqu'au bas de Park City. Tout allait bien, le chemin nous plaisait, et sans trop réfléchir, nous nous lancions à l'assaut du reste. C'était sans compter sur la fatigue insidieuse qui se profilait et un méchant tronçon de piste trop rocailleux pour notre bon goût. Bientôt vite, nous étions sur les « rotules » et étions forcés de pousser nos vélos à plusieurs reprises.
Comme le dit si bien mon épouse,ce n'était pas rigolo! J'étais en plus fort préoccupé par le fait qu'en nous sentant si affaiblit, nous étions à la merci d'une mauvaise chute, d'une manœuvre stupide ou tout simplement d'une simple crevaison ... Trois heures et près de 30 kilomètres plus tard, le tout à environ 2500 mètres d'altitude, 8000 pieds, avec des douleurs des poignets jusqu'aux épaules - les jambes avaient résisté de façon remarquable - nous atteignions finalement le bas de la station de Park City, à quelques instants plus tard, arrivions indemnes à la maison ... Une fois de plus, cette aventure nous a rappelé que "si certaines choses ne tuent pas, elles nous rendent beaucoup plus fort ..."
dimanche, août 02, 2009
La fin de l'ère Palm
La journée d'hier se chargeât d'une certaine amertume quand je me débarrassais une fois pour toute de mon appareil Palm et quittait ainsi toute la culture entourant ce produit et cette technologie. Des problemes continus avec Microsoft Vista me poussaient a consommer ce divorce bien regrettable. Un nouveau téléphone portable « intelligent » va bientôt remplacer toute la magie que contenait cette petite machine et j'espère que je vais être capable de m'y adapter. Mon addiction pour ce qui était il n'y a pas si longtemps un produit révolutionnaire a pris fin quand un acheteur de Salt Lake City, déniché sur Craigslist, a fait le déplacement jusqu'à la maison pour venir le chercher, me payer en liquide et reprendre le flambeau que je lui passais.
C'était déjà en 1997 lorsque j'étrennais mon premier Palm Pilot qui venait tout juste d'être commercialisé, que j'apprenais son écriture « graffiti » bien particulière et commençais aussitôt à prendre de copieuses notes au moyen de son fameux stylet. J'ai depuis navigué sur différentes évolutions de cette même technologie jusqu'à ce qu'il devienne un autre outil de l'internet. J'ai même essayé – sans succès – de le faire adopter par mon épouse et mes enfants et en dépit de mes efforts sincères et désintéressés, je suis resté le seul utilisateur fidèle de la famille ...
C'était déjà en 1997 lorsque j'étrennais mon premier Palm Pilot qui venait tout juste d'être commercialisé, que j'apprenais son écriture « graffiti » bien particulière et commençais aussitôt à prendre de copieuses notes au moyen de son fameux stylet. J'ai depuis navigué sur différentes évolutions de cette même technologie jusqu'à ce qu'il devienne un autre outil de l'internet. J'ai même essayé – sans succès – de le faire adopter par mon épouse et mes enfants et en dépit de mes efforts sincères et désintéressés, je suis resté le seul utilisateur fidèle de la famille ...
samedi, août 01, 2009
Comprendre « l'Option Unique »
Mon ami Alain Lazard m'a envoyé une explication très détaillée de l'option unique en tant que pilier de nos soins de santé aux États-Unis. Je vais essayer de résumer tout cela aujourd'hui. L'idée n'est pas nouvelle, elle est utilisée de par le monde dans la plupart des pays développées à l'exception bien sûr des États-Unis. Un tel système permet un rendement allant jusqu'à 97% des cotisations payées au lieu de seulement 65% à 75% pour le système actuel d'assurances privées, c'est sans compter le coût du traitement des réclamations d'assurance, qui ajoute au moins10% de plus au montant total des soins de santé, ce qui est réduit de façon spectaculaire dans le cas de l'option unique, voire même totalement éliminé grâce a un traitement complètement informatisé.
De plus, cette formule n'a pas à être gérée par le gouvernement, mais peut prendre la forme d'un fonds indépendant qui opère dans un cadre juridique; « l'option publique » correspond donc parfaitement à cette description. Elle permet au médecins de contrôler le système sans intermédiaire entre eux et le patient, comme c'est le cas actuellement avec les assurances privées qui ont tout pouvoir pour pré-autoriser et refuser les demandes de remboursement. Dans le modèle d'assurance privée, les primes mensuelles sont versées à l'avance. Avec une franchise importante, il peut se passer des mois, des années, voire des décennies avant qu'un seul remboursement soit effectué.
Si la compagnie d'assurance compte 100.000 membres, la totalité des cotisations mensuelles n'accumule ni intérêts, ni crée un capital résiduel. Seulement 65% à 75% de tout cet argent sert à payer pour les services médicaux, après déduction des frais administratifs, de la publicité, des frais de lobby, des énormes salaires, primes et avantages des dirigeants, commissions des agents et bien sur des bénéfices. Cela ne supporte guère la comparaison avec une banque ou une caisse d'épargne, dans lesquelles les frais de gestion sont très faibles et la totalité de l'argent, avec intérêts, peut être retiré a n'importe quel moment. En fait, la seule dépense productive nécessaire, outre les remboursement des frais médicaux, est la lutte contre la fraude.
Au bout du compte, le plus les assurances de santé privées sont en compétition, le moins leurs souscripteurs en ont pour leur argent. Les profits ne peuvent être guère généré qu'en refusant la couverture des soins, et après des tonnes de frais généraux tout à fait improductifs. L'approche prise par l'administration Obama est sans doute le meilleur des compromis: La création d'un fonds public d'assurance en compétition avec les assurances privées qui ne tardera pas a montrer l'obsolescence de ces dernières; enfin c'est ce que l'on peut espérer!
De plus, cette formule n'a pas à être gérée par le gouvernement, mais peut prendre la forme d'un fonds indépendant qui opère dans un cadre juridique; « l'option publique » correspond donc parfaitement à cette description. Elle permet au médecins de contrôler le système sans intermédiaire entre eux et le patient, comme c'est le cas actuellement avec les assurances privées qui ont tout pouvoir pour pré-autoriser et refuser les demandes de remboursement. Dans le modèle d'assurance privée, les primes mensuelles sont versées à l'avance. Avec une franchise importante, il peut se passer des mois, des années, voire des décennies avant qu'un seul remboursement soit effectué.
Si la compagnie d'assurance compte 100.000 membres, la totalité des cotisations mensuelles n'accumule ni intérêts, ni crée un capital résiduel. Seulement 65% à 75% de tout cet argent sert à payer pour les services médicaux, après déduction des frais administratifs, de la publicité, des frais de lobby, des énormes salaires, primes et avantages des dirigeants, commissions des agents et bien sur des bénéfices. Cela ne supporte guère la comparaison avec une banque ou une caisse d'épargne, dans lesquelles les frais de gestion sont très faibles et la totalité de l'argent, avec intérêts, peut être retiré a n'importe quel moment. En fait, la seule dépense productive nécessaire, outre les remboursement des frais médicaux, est la lutte contre la fraude.
Au bout du compte, le plus les assurances de santé privées sont en compétition, le moins leurs souscripteurs en ont pour leur argent. Les profits ne peuvent être guère généré qu'en refusant la couverture des soins, et après des tonnes de frais généraux tout à fait improductifs. L'approche prise par l'administration Obama est sans doute le meilleur des compromis: La création d'un fonds public d'assurance en compétition avec les assurances privées qui ne tardera pas a montrer l'obsolescence de ces dernières; enfin c'est ce que l'on peut espérer!
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