Un récent article du New York Times profilait un homme âgé de 58 ans qui encore récemment gagnait près de 200.000 euros par an, et à présent se débat pour trouver un emploi et n'en trouve pas. Ce que l'article oublie de mentionner est qu'il s'agit d'une situation que nous risquons de voir de plus en plus dans les années qui viennent. Non pas parce que la reprise, quand elle arrivera, pourrait être assez plate et anémique, mais parce que nous nous trouvons au milieu d'une phase de réajustement salariale à l'échelle globale. Comme un vieux qui radote, je dis toujours à ceux qui veulent bien m'écouter que « lorsque un ouvrier gagne 2 euros de l'heure de assembler une VW Jetta en Chine et 25 en Allemagne, quelque chose doit lâcher ... »
C'est précisément ce que je veux dire. Ce développement ne se sentira pas aussi rapidement pour votre coiffeur ou le mécanicien qui doit réparer votre voiture, mais il aura un impact extrêmement fort sur de nombreux emplois et fonctions qui peuvent être accomplis pour bien moins cher dans des pays en voie de développement; des tâches comme la comptabilité, la recherche juridique, la lecture et l'interprétation de radio et scanner médicaux et même le développement de films d'animation comme je l'ai vu récemment.
Cette tendance est susceptible d'affecter toute notre classe moyenne, mais aussi la catégorie supérieure, encore bien plus affluente, celle qui jusqu'à présent vivait si bien quoi qu'il arrive. Celle qui skiait beaucoup, mangeait dans les meilleurs restaurants et se faisait un plaisir a ne conduire que de belles voitures allemandes. Personne ne place encore le sujet de l'emploi dans ce contexte, et en quelque sorte, les grands médias n'y ont pas prêté beaucoup d'attention, mais j'avais vu cette tendance se profiler depuis déjà un certain temps ...
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