Il est presque impossible de trouver un économiste ou un journaliste économique qui a la bonne idée de prendre suffisamment de recul pour avoir une vue d'ensemble sur l'économie. Tous ont tendance à se concentrer sur un minuscule aspect du débat, à un moment donné, qu'il s'agisse de la nécessité de réglementation, la fin de la crise financière ou le début de la reprise. Personne ne semble prêt à rechercher la vue d'ensemble et préfère traiter le sujet au coup par coup, comme si chaque élément agissait indépendamment des autres. La vérité est que toutes ces particules en suspension sont entièrement interactives et contribuent à définir ensemble la direction de notre avenir économique.
La discussion est devenue d'ordre planétaire et notre future est façonné par toute cette interaction. Pour moi, la situation économique est d'abord d'ordre géographique, donc tout à fait mondiale; sa vitalité est une fonction de la propagation de l'anglais en tant que langue commune, de l'élargissement d'une forme de « culture des affaires, » des communications à bon marché, des échanges commerciaux, des réseaux financiers, de l'éducation, de la culture et des ressources naturelles qui sont mis à notre disposition. Se focaliser sur chacun de ces éléments séparés n'apporte rien de bien utile au débat.
Je compte revenir sur ce sujet, mais pour l'instant, je voudrais seulement exprimer que la nature interactive des échanges commerciaux va avoir un effet égalisateur sur les revenus, va accroître l'efficacité générale de notre mode de vie et va contribuer à chasser l'influence des vieux modèles économiques tel que les monopoles, la corruption et la bonne vieille politique que nous subissons encore trop dans tous les pays, pour arriver à un horizon économique beaucoup plus sain. Voici là une perspective réjouissante!
mardi, août 11, 2009
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