Nous lui laissions alors finir de charger son 4x4 avant de nous installer à sa place; elle utilisait un gros seau pour transvaser les copeaux... Quand elle fut partie, nous avons effectués un premier chargement avant de quitter les lieux. Quand nous sommes retournés elle chargeait à nouveau, mais cette fois ci, un esprit de compétition flottait dans l'air. De là où nous étions stationnés, nous pouvions voir qu'elle était bien déterminée d'emporter la plus grande quantité de compost possible de par la façon dont elle se hâtait et par ses regards furtifs lancés dans notre direction. La tension atteignait alors son paroxysme lorsque nous retournions sur les lieux pour y effectuer notre troisième chargement. Cette fois le drame était clairement palpable; d'abord, elle prit bien son temps pour soigneusement étaler ce qui semblait être une couverture ou une bâche à l'intérieur de l'habitacle de son X3 (les sièges arrières avaient été replié au préalable) pour maximiser son chargement. Elle descendait alors les vitres des fenêtres passagers arrières, et après avoir chargé tout ce qu'elle pouvait par l'arrière du véhicule, fermait finalement le hayon. C'est alors que la situation devint particulièrement intense; elle se mis à verser des seaux de compost à travers l'ouverture des portes des passagers pour remplir sa voiture à raz-bord . Remplissant des deux côtés, elle étendait bien ses bras à l'intérieur pour étaler son précieux chargement partout où il était possible de le répandre à l'intérieur du véhicule. Pour nous, spectateurs impuissants, cette opération semblait interminable, la voiture n'étant jamais assez remplie, démontrant s'il le fallait que notre collègue était déterminée à nous laisser un minimum de copeaux. Au terme d'une attente quasi-infinie, elle s'en allait enfin. Nous avons alors chargé le reste du compost en riant bien du ridicule de cette situation ...
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