Dans le dernier numéro de notre journal local, l'association de vendeurs immobiliers insiste que le marché a atteint son point le plus bas, au moment précis où les transactions immobilières dans l'agglomération pour le premier semestre de 2009 sont en baisse d'environ 50 pour cent par rapport à la même période de 2008 et 75 pour cent par rapport à 2007. Évidemment, toutes nos agences immobilières cherchent à dire à ceux qui veulent vendre que c'est le bon moment et aux acheteurs que les prix ne vont pas tarder de remonter. Parlons de ménager la chèvre et le choux! La réalité est bien différente: le marché reste sous le choc et les investisseurs continuent de penser que ce dernier n'a pas fini de chuter.
Une chose importante est que les gros prêts (ceux qui dépassent les 729.750 dollars) ne peuvent plus être revendus à Fanny Mae et Freddy Mac. C'est un montant relativement faible à Park City où le prix médian de vente d'une maison d'habitation s'élève en ce moment, selon ce même article, à... 2,3 millions de dollars! Le problème aujourd'hui est que ces gros prêts ne peuvent plus être revendus à des investisseurs qui n'en veulent du reste pas et sont donc beaucoup plus difficiles et plus coûteux à obtenir. C'est encore beaucoup plus difficile pour les appartement achetés en vue d'être reloués à la nuit pendant la saison. Ces deux segments représentent la plus grande partie du marché immobilier de Park City. Dans l'ancien système, quiconque pouvait déclarer un revenu d'un million de dollars par an se voyait remis un prêt pour le même montant. C'est la raison pour laquelle des tas d'entrepreneurs ou d'investisseurs autant débutants qu'inexpérimentés sont devenus tout à coup des promoteurs immobiliers auxquels les banques se sont mises à prêter sans réfléchir au cours de la période folle qui vient de se terminer.
Après la crise financière de Septembre dernier, les bailleurs de fonds se sont tous retrouvés avec des maisons qui ne valaient plus que la moitié de leur prix et des tas de constructions inachevées. Le résultat est qu'aujourd'hui, si les banques font ces gros prêts, elles ne peuvent plus les revendre sur le second marché, elles doivent donc les garder. Même si une banque peut se permettre ce genre d'opération, elle prêtera à un taux beaucoup plus élevé. Voici tout simplement pourquoi le marché immobilier de Park City est encore bien loin de toucher le fond. Avec actuellement 414 maisons et 225 appartement en vente à plus d'un million de dollars la pièce, la chute promet d'être spectaculaire. Pour vous rafraichir la mémoire et retrouver mes prédictions les plus récentes, reportez-vous à mon blog de Juin ...
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