Après que les remarques optimistes de Bernanke aient fait écho sur les parois des Grands Tetons, hier, stimulant ainsi les marchés boursiers, la question reste de savoir ce que sera l'avenir économique à court terme. Pour apporter ma réponse à cette question, j'ai pris ma calculette et suivi le raisonnement suivant. Avec notre PIB à environ 14 000 milliards de dollars, et 70% de celui-ci constitué par la forme la plus pure de consommation, nous avions avant la « crise » un taux d'épargne négatif d'environ -1% par habitant, ce qui signifiait que nous étions tous en déficit personnel. Maintenant que le distributeur de billets de banque que constituait notre maison ne marche plus, fini les 4 x 4, les produits de luxe et vacances au loin achetées par ce biais.
Aujourd'hui, il nous faut donc mettre l'argent de coté comme cela se faisait autrefois, c'est à dire en épargnant! Donc, si nous devons rebâtir nos comptes de retraite, nos réserves en cas de « pépin » et repayer nos dettes de carte de crédit, il va nous falloir économiser 10% par an. Cela représente environ 1000 milliards de dollars en moins dans le PIB et cette réduction risque de créer une stagnation prolongée pendant de nombreuses années et en même temps, avoir un impact négatif sur l'emploi et les revenus des particuliers. Je n'inclus pas dans ce calcul le nivellement des salaires que la mondialisation ne manquera pas de continuer à exercer. C'est ça; moins de voitures de luxe, de sacs à main, de repas au restaurant et des vacances exotiques vont devenir la norme; la question est pour combien de temps. . .
samedi, août 22, 2009
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