On entend cette plainte dans le monde entier. Le coût de la vie devient insupportable et il ne semble pas y avoir d'amélioration à l'horizon. Les Européens mettent ça sur le dos de l'euro, les Américains sur la faiblesse du dollar; je ne suis pas tout à fait d'accord avec ces raisons et voici pourquoi:
J'ai déjà parlé de la surabondance de choix qui nous assaille de tous cotées. Les options sont multiples et, comme la plupart des fléaux, elles continuent de procréer. Cette pléthore de choix est certes une cause de paralysie dans notre processus décisionnel, mais reste cependant très tentante. Il est clair que les occasions de dépenser cet argent si durement gagné ont explosé au cours de ces dernières années. Il existe en particulier l'aspect sournois de ces payements mensuels qui se sont manifestés pour payer la télévision par câble ou satellite, l'abonnement Internet, le téléphone portable, les logiciels anti-virus, le club de fitness, etc . Ces petits ruisseaux ne manquent jamais de devenir un torrent dévastateur de dépenses récurrentes qui nous donnent l'impression que nous sommes tels des rats dans une tournante et que nous n'y arrivons plus. Je ne parle même pas des dépenses d'alimentation, comme tous ces fruits qui viennent d'ailleurs, qui sont hors-saison ou de ces vins qui sont « bio » ou de ces bières ultra-spécialisées.
Nous voulons tous de la qualité, du luxe çà et là, quelque chose d'un peu spécial et hors de l'ordinaire, mais ce mode de vie nous coute la peau des fesses et nous conduits tout droit à la ruine. Nous avons également trop de vêtements, trop de « jouets » et souscrivons à un trop grand nombre de services dont nous n'avons pas vraiment besoin et dont nous nous souvenons pas toujours qu'ils existent. Nous voici donc face a une tentation qui n'en fini pas et qui nous sollicite nuit et jour pendant que de l'autre coté nos revenus restent les mêmes. Une forme de torture? Tout à fait, mais nous la méritons bien ...
samedi, août 08, 2009
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