vendredi, août 27, 2021

Un premier tour du monde, 45e partie

Rétrospectivement, je pense que Kooroora était la piste de ski la plus dangereuse de tout Mt. Buller, en raison de sa « culture alcoolisée » un peu déjantée. Je pense aussi que les Australiens étaient de gros buveurs. Eh bien, oui et non. 

Ils comptaient en effet parmi les plus grand buveurs du monde, avalant plus de dix litres d'alcool pur par an, du moins selon certaines données que j'ai lues récemment. Je suis sûr que cela n'a pas beaucoup changé depuis que nous avons cessés de fréquenter Kooroora. 

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, les Australiens boivent plus d'alcool pur par an que les Américains, les Canadiens et les Japonais. Le rapport indique que : « Les Australiens boivent 10,6 litres d'alcool pur chaque année, bien plus que la moyenne mondiale de 6,4 litres. » 

La raison pour laquelle nous avons survécu les dangers de Kooroora est que nous avions auparavant bénéficié d'une formation très sérieuses en France, pays dans lequel, le même rapport affirme que l’individu moyen avale plus de 12 litres d'alcool pur, battant les Russes qui ne pouvait guère en descendre que 11,7 litres et du coup, les australien ! 

Alors, qu'en est-il de l'Amérique ? Nous sommes toujours en dessous des 10 litres, mais Covid-19 pourrait faire dérailler ce bon comportement. 

Le rapport a également révélé que les Australiens figuraient parmi les meilleurs du monde en matière de beuverie, 45% d'entre eux étant identifiés comme tels. 

Ce « binge drinking » ou « beuverie express » comme on dit en français, affecte principalement les jeunes âgés de 15 à 19 ans. Ce comportement est défini comme une « consommation épisodique abondante » où 60 grammes d'alcool pur sont consommés d’un seul coup, catégorie qui propulse l'Australie presque au sommet des statistiques mondiales. 

Il devait bien y avoir déjà un virus de « beuverie express » lorsque nous étions à Mt. Buller, et ceux d'entre nous qui n'étaient pas vaccinés ont du l’attraper. Ce qui est sûr, c'est que nous nous pointions pourtant toujours tous les matins, à l'heure, pour donner nos cours collectifs de ski. Á 23-24 ans, nous nous sentions encore absolument invulnérables ! 

Cela dit, je suis content que nous ayons quitté le bar Kooroora un peu avant le delirium tremens et bien avant qu'on nous enterre au cimetière de Mansfield... Je vais donc trinquer à notre survie !

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